mercredi 27 juin 2018

Mes mains, mes mots, la lumière : mon luxe.atelier d'écriture sur le théme le luxe samedi 23



en flirtant avec le livre de

 Pierre Torreilles

parage du séjour
poéme
chez Grasset
de porte de Vincennes au café des phares à Bastille

en mangeant des nioquis - piperade - tranche de veau de Hollande


Mes mains, mes mots, la lumière : mon luxe.

Langage sans accès
Elle fut bien ferme «  surtout sache que tu ne parleras pas » avait dit l’aînée.
Soudain ma cicatrice est abolie
De cette déchirure glauque
Et enfin s’y absentent les chevaliers de la mort.

Les algues sur le galbe du jour
M’offre dans mon amphore
Des brumes d’air iodé
L’horizon affranchi de tout sens  m’emboit des voix de noyées
« Tiens bon Toutoune
Tiens bon »

Les roches en transhumance me promettent un détour
Pour secouer la « cabessa » ( la tête ) la calebasse
la Martha mon aînée
Afin de lui mettre le cœur dans le bon sens

Dure mais dérive la discorde
Je vibre ma bouche
                          de douleur
métissée de richesse de sens
Dans la clairière de
                                  ma voix
Séquestrée
 Des cônes d’albâtre la protègent
Eh !  la lectrice à France culture,
 mes « tapas littéraire »
mon atelier d’écriture 2018- 2019   MaharaBouroua
Les contes aux enfants et aux grands blessés

La lumière s’incurve en moi
Comme si j’étais
                       Sa maman. Je savais bien
Qu’un jour ma fille Pélagie
                                      Me reviendrait des limbes.
Elle a choisi sa forme.
Ca gît al dente
                                        la lumière est si vite chavirée,
Lumière , lumière, plus de lumière
Comme disait Goethe quand il glissa dans la mort
                                                                    Lumière, lumière, plus de lumière.
Quel fleuve oublie la mer ?

J’ai fait ma robe de l’été
En taillant
 L’échancrure ; la mer a débarqué.  Quel « décolté » !
Mes mains, mes mots créent mon luxe.

Malgré la maltraitance gravée au poinçon de sa haine 
de son ADN même,
 Depuis que le ventre de Madame Mère se gonfla de moua. 
Martha  a fait sa psychanalyse en Une séance.
Elle a gagné le concours Guinness.
Tous les psys du monde ne se sont pas posé la question :
 Comment elle a fait ?
 C’est la signature même sa structure.

16 au 22 aout,au séminaire 
Montcalm de Vannes.

 Muselière de mots quand nous devrons nous voir.
« tu ne parleras pas »
-      achètez tous les sabliers d’Emmaüs,
     permettez moua de peindre , de lire à table , d’écrire.  Alors.
Tout ira bien ainsi,
 à l'or des couché de fin aout !


si vous pouvez vous procurer le livre cité ci dessus..
je remercie le poéte de m'avoir si grandement inspiré à travers ses mots
pour une douleur si terrible pour une femme de la parole.

merci de votre lectures
merci cher très grand poéte 
jamais je n'ai lu de tels mots et créations dans leur implantation de la page
merci.






9 commentaires:

  1. Quand le silence est le luxe de la parole...avec le mime qui crie les mots qu'on voudrait dire !
    merci Belle Frankie pour te pages et ton sourire

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  2. @ de leila
    Bonjour Frankie, bonjour à toutes,
    merci pour ce poème Frankie.
    j'allais dire tu poètise comme tu respires. ça a l'air tellement fluide en te lisant, la présentation nous redonne du souffle par la lumère, le décolleté.
    la table, les objets, on est dans la vie. bravo!!!!

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  3. @Sabrina
    superbes les moyens de ton luxe

    ton texte sinue
    beau
    douloureux
    lumineux

    que v. se passe au mieux

    je t'embrasse fort

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  4. Du silence à l'écriture... comme si l'une ne pouvait se passer de l'autre!
    Merci Frankie!

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  5. merci chére giné, l'une ne peut se passer de l'autre !
    et aprés çà tu nous dis que tu n'écris pas , et ta plume est belle crois m'en ...
    inviter toi à nous la partager plus souvent
    il n'y a que les auteurs qui peuvent ecrire çà
    et en plus la photo est aussi écriture
    et tes titres
    !
    merci de ta venue
    et je garde çà en mon coeur.
    merci

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  6. @ pearl buisine

    Doux jour,



    " Il eut l'intime conviction que les êtres humains ne naissent pas une fois pour toutes à l'heure où leur mère leur donne le jour, mais que la vie les oblige de nouveau et bien souvent à accoucher d'eux-mêmes. "

    (L'amour au temps du choléra, Gabriel Garcia Marquez)




    " Avenir : je vais où je m’ignore. "

    (Jean Cayrol)

    " J'arrive où je suis étranger. " (Aragon)



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  7. "quel fleuve oublie la mer" ? questionnement de tout un été...
    Bizzzzzzzzzzzzzz

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  8. @ francis azemmar
    Que ta plume ne soit pas coupée, jamais, tu dresse les mots comme un dompteur ses ours blancs tu le sais bien.
    Je t’embrasse
    Francis

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  9. @ cher francis, le doute existe, et de temps en temps nous avons besoin du retour de nos amis.
    Il y a des personnes qui obligatoire s'arrange pour que tu doutes
    du style
    je t'ai assez lu pourquoi lire un texte de plus , ce que j'ai en boite me durera bien jusqu'à ma mort.Martha.

    ou je commence à lire et çà m'ennuie alors j'arrête...O. B.

    et le reste c'est déjà noté sur ce blog
    allons vers la lumière.

    désolée de t'avoir dérangée.
    avec ce texte de trop.

    Le silence , ne jamais solliciter qui que ce soit même les amis
    quelle vie tu traces.

    A oui à la différence entre moi et toi , c'est que tu vis avec une dame.

    Ca fait la grande différence.

    je t'embrasse

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