Carnet gris 20
"VOUS EN DEMANDEZ TROP"
Ah ! Comme il est difficile d’écrire.
Pourtant comme il m’est nécessaire d’écrire.
Je n’attends pas d’être inspirée.
C’est le nettoyage de la phrase de mon auxiliaire de ce matin
« Vous en demandez trop aux autres ».
J’avais fait une séance de sophro et ma gym pour commencer d’un bon pas.
Le week ayant était un combat
entre les forces de vie et les pulsions de mort.
Ne pas lâcher le manche.
Continuons à voyager dans ce no man’s land,
dans les brumes de l’hiver.
Vous n’ignorez plus qu’au bout il n’y a plus personne.
Les derniers ce sont exprimés sur mon anniversaire.
Nous voici oublier de tous jusqu à l’an prochain.
En vacances de la mort.
C’est une grande bonne femme
Elle me laisse tranquille,
Malgré tus ces remumanages dans le noir
je vis
la nouvelle vague des « enterreurs vivants ».
J’ai rigolé hier en lisant un cordial ami que je croyais ami
« Je n’écris que quand je suis inspiré. »
C’est un homme suivant souvent sur les bords du Styx,
naviguant avec verve cynique excellente.
Quelle idée d’être inspiré pour écrire.
Je comprends mieux son jeu du style
qui est wallou du grand feeling interieur. Niet
Et moi la quiche épistolière
primesautiére au raz des mots.
j’écris pour pouvoir parler au vide
le langage est perdu dans ma vie..
Sauf des phrases de mes auxiliaires qui me jugnent sans savoir qui je suis.
Où les conversations ne font pas parties du contrat ,
sauf que quand je dis femme de ménage, elle disent non « auxiliaire de vie »
Je mets parfois des mois à parler- non écrire- ,
On ne me laisse que les sms de communication.
Communication est un grand mot.
D’ailleurs j’ai abandonné presque trois semaines mon blog
comme deux carnets étaient restés sans commentaires.
Le caprices des gens.
« Elle est en train de crever » ,
nous n’avons pas de temps à perdre avec ce cadavre si vivant.
BON je tiens le coup
des toutes ces pertes amicales , famille dans sa totalité.
« L’obscénité du lien » .
La beauté du laid
Faire sens avec les comportement de gens depuis le permier confinement
comme si ce confinement n’avait pas cessé pour certaines personnes.
J’ai accepté de n’attendre qu’une grande dame La Mort.
Je lui ai gardé la couronne de ma galette des rois
que j’ai mangé du bout de la langue seule bien sur.
Je ris de cet eternel canevas d’un chemin
qui se bouche tout le temps comme un fil de perfusion
avec le sang qui remonte , se coagule.
Vous Allez me détester encore d’avantage.
à force de commencer des histoires,
les arrêter pour en choisir d’autres pour vous plaire.
Alors abimée de tout cela
je prends ce qui vient pour me ragaillardir..
J’ai annulé hier 10 liens sans mots depuis plus d’un an.
40 ans d’amitié. QUand même
Beaucoup parti pour le boudisme
J’ai joins Tich Na Tan pour lui demander si cela faisait partie de ses injonctions de mettre fin à leur longues amitiés.
4 amies aux Pruniers , le temple de TIch na tan.
L’Occidental s’autorise ces mots pour se degager de l’unilité.
Ca simplifie que de rentrée dans les explications.
« C’est si simple notre amitié n’a plus de raison d’être ».
Chers lecteurs sachez que je suis fort désolé de cet écrit mais nous nous devons de traduire en ethnologue les nouveaux comportements des gens
Vous rendez vous compte trier les poubelles économiser les effets de serre, le carbone, faire du velo plutôt que de la voiture ; ca prend un temps et c’est de la l’essentiel que des gens en creve. Cela fera un très bon humus pour la terre et notre jardin .
Frankie Pain de la Mangou
Droits d’auteurs réservés
J aime tznt la vie.
RépondreSupprimer"On apprend ici bien des choses. Et notamment que la vie est bien différente de la description qu’en donnent tous les livres d’histoire, et qu’il fait bon vivre partout, même derrière les barbelés et dans des baraques ouvertes à tous les vents, pourvu que l’on vive avec assez d’amour pour les gens et pour la vie elle-même."
RépondreSupprimerEtty Hillesum
En l'absence de défis,
RépondreSupprimervotre niveau de conscience s'amenuiserait.
Eckhart Tolle
Pas d'autre problème que celui d'une "tête" surnuméraire peut-être ... ?
RépondreSupprimer"Que voulez-vous donc tant chercher auprès d'autrui ? Aveugles qui vous mettez une tête sur la tête !"
Lin-Tsi
"La parole remet la pensée en sensation"
RépondreSupprimerAntoine de Rivarol
"Écrire pour pouvoir parler au vide" quelle trouvaille à méditer ma chère Frankie !
RépondreSupprimerbizzz
Super chere Manouche tu me fais eclater de rire. Super ma belle. Oui les no man s land ca fait fzire fes trouvailles.bisous
RépondreSupprimerÇa commence par un cri.
RépondreSupprimerÇa finit dans un râle.
Et durant l’intervalle
se déroule toute une vie.
Qui pourrait raconter
si l’on souffre de naître ?
On n’en peut rien connaître.
C’est secret inviolé.
Et personne ne dira
les affres du trépas
puisqu’on n’en revient pas.
Jamais on ne saura.
Mais durant l’intervalle
qu’on voudrait sans une fin
même s’il fait souvent mal,
c’est (parfois) vachement bien !
Esther GRANEK (1927-2016)
"L’intervalle"
In « Ballades et réflexions à ma façon », éd. St-Germain-des-Prés, 1978.
c’est (parfois) vachement bien ! :-)
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