Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
mardi 24 novembre 2009
Deux couples de Dindons au village! De Noël à la ¨Pâques
Sortie de l'alambique
Encore tout chaud,
qu'il sonne sur le web
anciennement le gueuloir de Flauvert
sans prétention.
Des dindons du village !
D’un noël au printemps !
Il était une fois une vieille seule pour Noêl , ses enfants avaient crée famille ,le passer auprès des leur familles d’époux et la vieille avait réussi à si faire au fil des ans, tout le monde le savait au village, alors le maire après en avoir parlé au conseil municipal décida avec l’argent de la colline de lui acheter un dindon
Et de quoi le farcir des guirlandes, des pâtes de fruits,, mandarines , noix ,dattes et figues.
La vieille n’en revenait pas ses larmes avaient abandonné leur orbite et une rosée salée irrigua ses poils de barbe . Elle avait oublié que cela choutouillait.
Elle caressa chaque fruit , les respira, buvant leur langage si différent évoquant de pentes de l’atlas les vergers autour de Constantine, les orangers de la Rome antique ;
Le dindon dans son panier n’arrivait à se reposer il était dans la chambre la veille de sa mort, il ne comprenait pas, pourquoi le maire lui imposait une telle fin. Sympa c’était une bonne action, il voila plus vite au royaune de sa race, mais il avait des œufs en couvée, ils auraient bien aimé voir naître sa descendante, remerçait sa dindonne de ses amours tout en duvet et maladroit inauguré avec vaillance et héroîsme la sortie de dessous l’aile de « maman plume ».
Le dindon :
« Dis moi la mère «
L’ancêtre, à elle-même :
« un dindon qui parle !
A force de vivre seule,
j’entends des voiX.
Pourvu que je ne passe pas pour une folle .
Diable ! On a peur des fous , alors ,
où va-t-on on la parquer ?
En batteries ! Beurk Boudin !
Le dindon :
Non, non c’est moi qui te parle vraiment, bonjour je suis le dindon du hameau Mendibouroua .
Que voudrais-tu que je te donne si tu ne me manges pas pour le réveillon ?
Elle ne chercha pas bien longtemps.
L’ancêtre
« Que mon fils m’invite chez lui. La petite dernière croit encore au père noël.
Elle réfléchit un moment,
Non, tu vas le passer avec moi, nous allons converser,
ce me sera plus utile…il est un tel « brise cœur » qu’il vaut mieux le laisser venir de lui même.
Le dindon :
Je pars aux courses pour t’emmener « queuque chose » qui me remplacera dans nos assiettes.
La table de fête fut dressée.
Le dindon revient chargé de saucisson aux olives, de boudins blancs aux truffes, de pâté de foie de canard aux morilles, quelques fioles rares firent détails élancés sur la table. Leur couleur prometteuse d’une grande ivresse.Le réveillon passa s’étira dans le temps.
Les rires sortaient de la cheminée au point que les villageois s’inquiètérent que le père noël soit retenu dans le conduit de cheminée.
Ils entraient, n’en sortaient plus les rires inondaient alors tout le village.
Un journaliste en fit même un un article en première page des journaux de la Landes,
L’ancêtre -au milieu- de tous les bras , son gros chignon blancs tress s’apercevait au cœur de moustaches il y en avaient comme des feuilles après avoir manger un artichaut,cachés par plein de moustache . Les sarabandes de rires mettaient le gite dans les gros nénés des villageoises,
oui -des gros nénés- la spécialitée de ce village réputé pour la qualité de ses nourrices.
L’aîné fit remarqué l’article au père le fils de l’ancêtre, quand j’pense qu’on s’est ennuyé comme deux ronds de chapeau déposé par les hommes, dans la sacristie, pendant la messe de minuit
Emmène nous y demain qu’on rigole avec , toi qui la disait triste comme des barreaux de prison. Comme quoi il vaut mieux se faire sa propre idée.
La petite se rappelait que petite elle l’imaginait à sa mamita , l’attendre à la sortie de l’école ;
Mamita :fruit d’or et papi Majorie.
Quand le dindon vit débarquer les petits nains familiaux malgré le mètre 80 du fils ,il la salue dans lui lance son croucoulement :
« au printemps, quand ma marmaille aura grandi je viens t’en installer deux couples pour le village… pour l’heure je vais les bequeter-becoter. »
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire