Allégorie de l'attente II
L’attente Case Majore
Sur
le trottoir de la rue Cazemajor, je fais
les cent pas.
Je suis seule. Les copines sont entourées de
leurs parents, d’ leurs sœurs, les frères. ... terrible les événements
quand nous sommes soumis d’être seuls. .... tu remarques ta différence.
Je
fais les cent pas rue Cazemajor.
Je m’en fous. Pendant un an j’ai
prévu ce moment, je me suis confectionnée dés la rentrée des classes, de cette
année primordiale, la robe pour ce
jour : la robe du passage. J’ai subodoré
un miracle. Chez eux, le miracle ne fait pas parti du petit Robert, page arrachée
avant l’expulsion de « la voie
sans branchie ». ....
.....
....
. Chez eux, j’y ai souvent confondu l’amour avec les tannées. On s’enlaidit à ce train là. J’ai pris les devants… ......................... Faut résister. Dans ses moments là, çà vous arrache les tripes, règnent alors la rage, la rogne : la douleur fait sa place et ce charmant monde prend un vaste terrain. Tout le bastringue part dans les vibrations de mes pas scandant l’asphalte. ........... Ca résonne comme l’emprise d’une migraine ophtalmique. Elle, c’est migraine hépatique. La colère, le foie. Ma vie c’est la foi en moi. De toute façon je l’ai. Coefficient 8. Ma pratique avec le patient, ma radio était parfaite de face, de profil, et, les trois quart : nous voyions bien sur le négatoscope les trous de conjugaison – çà dans mon français l’examinateur les verra aussi mes trous dans ma conjugaison. Çà ne me mettra pas la même note ! Coefficient 2. Et ma gentillesse avec le patient, j’ai pris pour modèle sur ma Mémé, il y avait pas mieux dans l’hymne de l’élégance en tout. L’audace du mouvement pour obtenir le meilleur dans la pose radiographique. La douceur dans la voix pour rassurer le patient, lui faire passer un instant d’où la dureté serait exclue. Et, je l’ai fait sourire, en attendant le développement du cliché. C’est là où l’angoisse est la plus grande. J’imaginais un greffé du rein venant en contrôle pour savoir si son néphron était accepté. Ce temps n’a aucune limite, infini de frayeur, de frisons morbides, d’angoisse toute pure d’un abandon du corps en direct. Le diagnostique, ce terrifiant : l’attente oubliée. J’ai appris des petits contes courts de Nashedine tellement absurdes qu’ils occupent bien l’esprit, et, çà fait mouche si nous savons bien les dire.
Jusqu’au bout : ne pas lâcher, car tout est encore possible, tout est permis dans le croire pour la santé, c’est ce qui sauve. ..................
.........
............J’ai même investi de la bonne lessive sur mon argent de poche de Biafraise. Oh la, la j’ai faim !
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. Chez eux, j’y ai souvent confondu l’amour avec les tannées. On s’enlaidit à ce train là. J’ai pris les devants… ......................... Faut résister. Dans ses moments là, çà vous arrache les tripes, règnent alors la rage, la rogne : la douleur fait sa place et ce charmant monde prend un vaste terrain. Tout le bastringue part dans les vibrations de mes pas scandant l’asphalte. ........... Ca résonne comme l’emprise d’une migraine ophtalmique. Elle, c’est migraine hépatique. La colère, le foie. Ma vie c’est la foi en moi. De toute façon je l’ai. Coefficient 8. Ma pratique avec le patient, ma radio était parfaite de face, de profil, et, les trois quart : nous voyions bien sur le négatoscope les trous de conjugaison – çà dans mon français l’examinateur les verra aussi mes trous dans ma conjugaison. Çà ne me mettra pas la même note ! Coefficient 2. Et ma gentillesse avec le patient, j’ai pris pour modèle sur ma Mémé, il y avait pas mieux dans l’hymne de l’élégance en tout. L’audace du mouvement pour obtenir le meilleur dans la pose radiographique. La douceur dans la voix pour rassurer le patient, lui faire passer un instant d’où la dureté serait exclue. Et, je l’ai fait sourire, en attendant le développement du cliché. C’est là où l’angoisse est la plus grande. J’imaginais un greffé du rein venant en contrôle pour savoir si son néphron était accepté. Ce temps n’a aucune limite, infini de frayeur, de frisons morbides, d’angoisse toute pure d’un abandon du corps en direct. Le diagnostique, ce terrifiant : l’attente oubliée. J’ai appris des petits contes courts de Nashedine tellement absurdes qu’ils occupent bien l’esprit, et, çà fait mouche si nous savons bien les dire.
Jusqu’au bout : ne pas lâcher, car tout est encore possible, tout est permis dans le croire pour la santé, c’est ce qui sauve. ..................
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............J’ai même investi de la bonne lessive sur mon argent de poche de Biafraise. Oh la, la j’ai faim !
suite (demain)
de Frankie Map's Monde
droits réservés
Votre fidèle blogsphére
Frankie Map's Monde
générosité, coeur, sympathie, empathie...des maux qui n'attendent pas... des mots insolubles dans la mesquinerie
RépondreSupprimerje t'embrasse Frankie
on attend la suite....
RépondreSupprimerla glycine embaume dans la cour, accrochée à la pergola
les abeilles butinent
le soleil se la joue été en avance
attendre en senteurs féériques..
Toujours un régal de te lire et retrouver ta "petite musique" unique. Bizzzzzzzzz
RépondreSupprimerC'est toujours très important les radios de contrôle, j'y vais toujours à reculons et la douceur psychologique de l'infirmière est très importante.
RépondreSupprimerPlein de bleus à l'âme et à larme dans ton texte.
Je t'embrasse Maps' Monde.
Belle soirée