pour tout renseignement
le cahier de l'arbre
bienvenue de vous y lire
à chaque atelier j'ai décidé de consacré 5 à 7 minutes pas plus à écrire sur un arbre
cela peut être ses frondaison ses écorces ses racines.....
Le cognassier
C’est l’arbre des poules que
j’ai élue quand j’étais en 6 éme pour créer mon club les LOUCAMAFA Luc
Loubatière, Catherine Bouin, et ma pomme Pompon Françoise.
Au fond des poules, il ne
payait pas de mine sauf quand il était en fleurs et quand ils portaient ses
fruits d’or. J’avais pris à grand mère le dernier drapeau de la sainte jeanne
d’Arc qu’elle avait confectionné pour marquer l’arbre de notre insigne le club.
Ce club était d’une grande tristesse. IL faut dire qu’après les coures de
l’école Point E à Dakar où les garçons faisaient de la guitare ou des jeux de
cavaliers et les filles qui s’entrainaient à la danse pour leur
fête familiale du weekend end. Cette pauvre Catherine était d’une mélancolie
comme un jour sans pain et ce Luc même s’il m’avait plus ou moins fait la
cour, comment pouvait il rivaliser avec Patrick Richetti fils des grandes
voitures de sport italiennes avec qui après une année passée comme seul
français dans l’école africaine nous avions passé 15 jours ensemble sur le Pont
du Lyautey à ne pouvoir se quitter sans pouvoir se toucher, ce n’était que nous
mots qui nous liaient et nous enjambions de point à point nos phrases, nos
pensées , en sachant que lorsque nous apercevront Marseille, ce serait notre
dernière phrase.
Comme il est dur à
faire le premier baiser. Quand on en a très envie qu’on ne sait pas après
ce qui se passe, peut-être que l’on devient enceinte. Si jeune cela était
inconcevable aux deux. Nos deux dernières phrases en adieu au vue du port de
Marseille.
Cher Cognassier afin de te
donner une deuxième chance après ce ratage du club LOUCAMAFA je t’ai placé dans
mon roman dans un champ de patates toujours aux poules prés de la gare
désaffectée prés de la construction de la « case cabane » de mon héro
noir. Pour te distraire je t’y ai mis en plus quelqu’un qui joue de la chora ,
dans le poulailler j’y ai rajouté de nombreuses espèces de canards du monde
entier pour la joie des couleurs de Mémé Louise Marie. Et un jour Cognassier,
tu seras dans les vitrines des librairies de France et pourquoi d’autres pays
comme l’Afrique, grâce à Delphine Tchang au Cameroun qui s’est proposée
de le critiquer lors sortie de son livre
sur l’Africaine au prix Goncourt.
Salut Cognassier. Quand je
vois les coings sur le marché de Belleville en fin d’automne, je pense toujours
à toi.
La fabulation
L’histoire de la princesse du Niger qui veut se
marier avec un aussi bon menteur qu’elle.
Afin de ne jamais avoir à répondre c’est
autobiographique.
Il n’y que vous qui choisissait et qui savait le pourcentage de mensonges…..
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Le protagoniste
La photo les lèvres dans le miroir
Ces lèvres pimentées de tes
baisers aldente. J’aime leurs reflets dans le miroir, elles concrétisent ta
rage de m’éprendre. Pauvre schnock. Trop tard pour ton feu. A
t’attendre j’ai déplacé mon triangle des Bermudes dans ma tête. Ce qui s’y joue
chaque moment où je me vautre dans le drap-page. Tu n’as pas l’imagination
assez musclé pour te la raconter j’avoue que le galbe de plus à mes
lèvres vont lever les beaux mâles dans mes déambulations à Saint Germain des
prés.
Les taies d’oreiller sur la
méditerranée
Dans la pinède ils ont dormi
Elle avait pris la taie aux marguerites bleues, lui la taie blanche : lui
donner un peu d’innocence. C’était un Bad boy. Elle l’avait choisi pour cela.
Les grenouilles de bénitier hommes ont tellement ranger leur service trois
pièces avec la pile à torchons de mémère qu’il leur faut tellement de
coups de manivelles pour les lancer que quand ils y arrivent, il n’y a plus le
mouvement des vagues… Alors que le Bad boy c’est le Tsunami. Ca fait la
une des journaux, tu peux rester coller au plafond… Là, il fallut étendre les
taies d’oreiller face à Méditerranée tant elles étaient en sueur…
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Simone Signoret
jeune, Delon
Simone Signoret dans le rôle Mme Rosa
et le papi dans le bus
Ils ont pris l’autobus pour
rejoindre la jetée et le bateau pour Knossos. Cet homme était hanté par l’image
d’une jeune fille qu’il avait aimée jeune et dont plusieurs détails telle la
voix de sa voyageuse le lui rappelaient. Apparemment elle ne se rappelait pas
ou le cacher très bien. Son visage était marqué d’une vie qui n’avait pas
été dans la lignée des roses de Bagatelles même si son prénom était Rose
de Pauillac. Elle s’appelait
d’ailleurs ainsi. Cela ne veut rien dire. Il y a des femmes qui ont
plusieurs passeports. Plus que de sacs à main. A sa frénésie, elle se jetait
dans les braises des "éclades" des corps comme pour
"démagmatiser" le passé à la chaux vive. Je pars avec elle pour
Knossos. Si la vie m’a remis sur sa route, cette fois ci je ne la quitterai
pas, ma vie n’a été qu’une suite, de sa recherche. Si elle savait l’amour que
je lui voue. Acceptera-t-elle de le recevoir ?
Le repas de fruits de mer
Reynald sur le paquebot
convia Rose à la salle à manger et commanda un plateau de fruits de mer. Rose
éclata de rire, à en pleurer. Elle regardait Reynald, elle pleurait :
d’habitude dit-elle c’est quand je finis une histoire que je commande un
plateau de fruits de mer afin que tout ce que l’on ne s’est pas dit se dise.
Et, pour vous Reynald ? ….. C’est pour rendre à nos bouches ces baisers
fous d’eau salée, la finesse de la chair de langouste vos adorables caresses en
râteau japonais, vos doigts tentaculaires du poulpe, les huitres leur couleur
sont celles de vos iris quand vous partez à l’horizon dans nos extases ils se
colorent des teintes de leur perle….. comme de me tatouer, Rose, par mes
papilles salivaires, l’émerveillement de nos retrouvailles Françoise….
Ils se regardent comme
poser sur un bloc de glace habillés de toutes les algues de leur plateau
des fruits de la mer.
Après un très long silence.
Rose Françoise : le
Bois plage, …
Reynald fait oui de la tête,
son sourire est immense
Rose Françoise :
l’écume des jours, Gudule,
Ils se lèvent, font le tour
de la table, ils se prennent dans les bras avec la conscience que ce n’est plus
la chimère de leur quête mais l’objet même de leur quête qu’ils ont entre leurs
mains. Ils s’effleurent à peine les lèvres comme leur première fois été 68, et
se rasseyant, ils dégustent tout, dans un silence monacale, le sourire embrasé
d’une si grande félicité réciproque.
Fin
de votre Frankie Map 's Monde
Quelle mine à bisous !
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerUne lecture bien intéressante, merci.
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