vendredi 4 septembre 2015

l'épopée D'Agathe 11

Elle est de retour sur le continent métropole.
le voyage : Couture , manger des étrilles dans le train seconde...
Je me croyais dans le "transe sibérien" celui des russes où l'on fait sa soupe , où on la partage . Il y avait un coach sportif Brésilien qui était dans le ravissement de me voir occupée. Des bretons de plus en plus saouls imbibés d'alcool traversaient permanentement le wagon , c'est là que je me suis dit un petit coup de crabes étrilles, donnerait à ce wagon son dernier air iodé  de Bretagne.
Les quais nous remettent à l'équerre des parisiens.
Posée là avec ma case Cady de voyage, je me suis fait enguirlander par un couple qui tirait de front comme César dans son cirque 4 valises et c'était moi qui prenait la place. 
La note du Paris était donnée, il allait falloir conjuguer avec eux , leur audace , insolence,  despotisme, ......      aprés tout ils m'ont permis de raccorder ma guitare en mode mineure pour ce genre d'engeance.

Nous devons continuer à nous ressembler et pas rentrer dans les décors pour ces malotrus.

Le lendemain, les Bretons descendaient des cars devant chez moi , j'avais mal au ventre de voir tous ces agriculteurs dégonflant les ventrs des bus , il régnait une atmosphère de lassitude de grande fatigue, c'était comme un calvaire alors je les encourageais " je marche avec vous".

Toutes nos racines, nos origines étaient là. 

Le soir penauds, tristes, ils se sont congratulés entre  eux d'avoir été là, mais je sentais dans les cœur un bâillon  ensanglanté...

Belle journée les amies (s) que la vie est belle dans mon petit atelier parisien.
je pars vite nager à la piscine.

et merci merci merci de vos mots très chaleureux et ravigotants...

Demain on étrenne le nouveau concept des instantanée
Tchouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Votre Frankie Map 's Monde 



de mon petit bureau case chambre 
de Mon Morbillan chéri.

4 commentaires:

  1. Bon retour Frankie les températures moroses de la capitale ne vont pas te dépayser...manque juste l'air iodé et la musique du ressac.
    Je t'embrasse belle sirène de la piscine

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  2. je lirai plus attentivement ...à la maison..en ce moment je bourlingue... bisou

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  3. « merci merci merci de vos mots très chaleureux et ravigotants... »

    En effet, chère Frankie, vous semblez en avoir bigrement besoin de choses ravigotantes, après la manif des agriculteurs. Des gens qui remplissent le ventre des bus et qui demandent à pouvoir travailler sans avoir à mendier des aides – Quelle idée !

    Alors, que faire ?
    - On peut chercher à résoudre le « problème paysan » en militant pour un autre monde, dans le quel les poules courraient dans les champs et les veaux vivraient sous leur mère. Ça, c’est ravigotant. Mais comme on a déjà raté ça en 68, on n’est pas sûr d’y arriver.
    - Si on ne peut pas sauver le monde, on peut construire une arche et embarquer avec les amis. Mais faisons qu’elle soit plus solide que les bateaux des passeurs.
    - Enfin, si on ne peut pas faire tout ça, on peut chercher à se rehausser au-dessus du quotidien, justement en travaillant dans son petit atelier, ou en allant nager à la piscine.
    Et c’est déjà pas mal !

    Je vous embrasse chère Frankie.
    Jean-Pierre

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  4. Déjà de retour! Resplendissante et prête à affronter Paris... J'aime que ton grand coeur ait vu la détresse paysanne et que tu nous le dises aussi bien. Les images vues aux nouvelles étaient terribles, de les voir repartir sans résultat satisfaisant.
    A bientôt

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