Le Nous de Tunis
Cadeau de saint
valentin de Zou Hall : un chat noir en bois avec pliures aux fessiers pour
être en appui sur une étagère. Les pattes sont blanches, le corps noir, le
creux des oreilles roses, rouge le museau, la bouche.
C’est
Zou Hall qui le plaça sur l’étagère face à mon lit : « là, tu
le verras bien » me dit-il avec son sourire suave , étiré jusqu’aux
oreilles comme s’il l’avait effilé avec une lame de rasoir.
Cet
homme, à ne rien y comprendre était très jaloux. L’homme devrait être jaloux en
rapport à ce qu’il nous donne. Sa ration était vraiment fort biafraise, et à
cette époque là, il ne fallait pas m’en promettre mais m’en donner.
Je
subodore qu’il avait fait installé par ses services spéciaux, une caméra « être
là sans l’être », il ne s’abaisserait pas à me demander des comptes, il les avait sur
écran.
Je
ne fis pas lors de mes « oulahops »
de plumard.
Je
fus élevée au grand voyage de l’amour par les essences japonaises. Après deux
ans d’éducation comme dans les grandes écoles de geishas au Japon. Mes
premières fois et toujours avec mon fiancé - futur époux, furent l’essence
taôiste. Le corps était porté par une retenue subtile afin d’attendre dans une sensualité exacerbée
l’aurore boréale de l’extase avec l’aurore rosée orangée sur la dune du Pilat.
Ce cher Zou Hall , lui avait du apprendre l’art de l’essence chez les
cavaliers mongoles toujours en selle, ainsi le point de rencontre des deux corps en
boutons pression, valait le temps du hennissement du cheval.
Mon
art de forniquer était chevillé à l’essence japonaise, je ne pouvais respecter
et permettre que cet art. Evidemment ce Zou Hall avait un esprit pétillant et l'humour - l'
intelligence se mêlaient brillamment : « fascina ment ». Alors comment lui refusait le chat noir en
bois sur mon étagère ?
A la fin de son doctorat en communication à Bordeaux avec Monsieur Escarpit, il fut appelé en
Tunisie et obtint un poste haut placé dans le gouvernement. Quand dans ma
chambre se préparaient quelques libations à la déesse Aphrodite, un mouchoir de
dentelle rose et blanche était jeté sur le museau du chat. Avec la lumière dans le parachute violet
clair – le plafond de la chambre- la
densité de la lumière pouvait obstruer la caméra.
Mon
très cher chat de la Marza (quartier de Tunis où était logé Zou Hall ) :
« tu n’as pas vu dans la salle de bain. Wallou , wallou. Tu n’y vois ‘queue dalle ‘ ».
Et
chante le chicon,
sonne
son Tam Tam métallique,
la
chicorée s’aille ail, s’aille, ail.
Alors les tours dans la salle de bain, pas de
mouchoir de dentelle sur le museau. Ainsi le chiffre des moyennes chute. Mon grand
génie de l’esprit ne sera pas courroucé.
Sous
son côté faiseur de morale etc.… je découvris que je jouais le rôle de femme
qui cachait une autre face de son être. Je le compris à une émission qu’il
donnait de musique ancienne arabe retransmis sur Antenne 2. Je me suis sentie
flattée de qui me secondait dans ce « Nous » construit de main de
maitre de toute pièce. Ravie de moi d’avoir pris des initiatives loin de son
accord. Rires. Mon Dieu, rires. Après je jouais le rôle de sa femme, nous descendions dans des hôtels, nous ne dormions
que dans des suites. Et je demandais un salaire à chaque mission publique.
A l’écran dans les coulisses, aux tables
des productions… Un rôle est un rôle, un travail.
Françoise
Pain
Sous la direction artistique de Frankie
Pain
Droits
réservés
belle semaine très chéres et chers,
gros bisous
de Frankie Map's Monde
remerciements à Manouche pour ses 64 samouraïs
et à Gine pour leur retour finement ciselés
Sea you soon
Il est chouette ce Zou. Belle semaine à toi aussi Chère Frankie
RépondreSupprimerl'esprit vogue et s'envole avec ce mouchoir rose posé sur le museau du chat ...
RépondreSupprimermerci mes très chers d'avoir voquer avec le chat qui lui a très peur de l'eau. Kiss
RépondreSupprimerEnfin je peux venir te faire un coucou!
RépondreSupprimerDimanche j'avais pleins de pages bizarres qui s'affichaient et m'empêchaient d'accéder aux commentaires!
Belle semaine à toi et à ton imagination si fertile!
Bisous ma belle!
Il est un peu voyeur ce chat, c'est vrai qu'elles sont un peu curieuses ces petites bêtes là !-:))))
RépondreSupprimerTu sais Frankie que je connais très bien la petite ville de La Marsa, j'y ai souvent séjourné car Antoine est né en Tunisie et parle bien la langue de ce pays.
La Marsa pour lui, c'est plein de souvenirs d'enfance.
Je venais aussi aux nouvelles de tes résultats.
Les as tu reçu lundi ?
Je t'embrasse bien fort Map's Monde.
Des yeux de chat... merveilleuses opales témoins d'érotiques nocturnes ou diurnes!
RépondreSupprimerUn texte puissant!
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RépondreSupprimerUn texte très intéressant à lire.
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