Ce Week end j’ai
écrit pour une revue de recherche ostéopathie
et psychanalyse.
Il y avait des
moments qui pouvaient être sympa s’extraire sans
trop exposer le sujet même…
Alors j’ai pris les
ciseaux et j’ai fait comme Céline j’ai découpé pour vous lecteurs et lectrices …
…*
Ce texte clôt fait 6
pages et porte un titre supplémentaire
La Baccara et son méta-odos
(le long chemin) en latin. Le passage l'y amenant ne pouvait être là.
Sur un poème de Chénier – La
jeune Tarentine
Prologue de la séance
de Joséphine avec Monsieur Docteur Wagram
du ……*
Seule sur la Table / invoquant les
étoiles, / Le climatiseur impétueux soufflait dans les géraniums des fenêtres
ouvertes./ 13 h. Monsieur Wagram L'enveloppe./ Donne ses commandes en voix
balbutiée/ et loin des matelots, / Elle parle,
elle respire profondément/, Elle pleure sans bruit, / Elle a des
seins moulés par les flots. Elle psalmodie à l’estran de la plage. /Le vent, les
vagues rythment la thérapeutique perception.
/Bercée par la danse du flot/ La vieille Joséphine : la cochère des mots / Son
beau corps plantureux roulé / dans les
vagues marines.
Du savoir précis , précieux de Monsieur Wagram l’alchimiste ostéopathe.
L’ENVOL DE L’ALBATROS
De la
goélette des esclavagistes
La goélette : l’Aurore,
nommée aussi « Pacotille »
Les anneaux de la mémoire des
combes.
La quête Château Yquem
La
Baccara et son méta-odos (le long chemin) en latin
….*
la vue
intérieure est jaune paille
Souvent
la couleur se niche sous les paupières.
….*
La
respiration devient ample,
l’ hanse de l’orchidée,
les
bâillements arrivent des profondeurs
……*
après la bronchite où Joséphine
s’était
sentie quinze jours
comme
une citrouille d’Halloween.
…*
A chaque
toux le pus sortait
par les lucarnes creusées
pour
donner manger à la nuit la lumière de Bougie
…*
Quel aveu d’échec après trente cinq ans d’analyse,
en arriver là ?
Nom de Zeus, de Poséidon.
Plus, plus que la guerre de Troie et le retour des
guerriers grecs.
Pourquoi Joséphine est-elle
grosse ?
Elle porte l’Iliade, et, l’Odyssée
dans ses joues, sa gorge et le ventre de sa
contrebasse….
Walou**(Rien en arabe, nada en espagnol, no thing in
english.)
…*
« çà » comme une voie
en brousse
laquelle s’est tracée à coup de coupe coupe
et l’on arrive sur un mur,
sur le Kilimandjaro par exemple, voie Nord : impraticable.
Fin du voyage. Fin de la quête .
…*
…..*
…..*
….*
La pourriture exacte, la pourriture nécessaire
comme celle des grains du raisin , base même
du Château Yquem
et là Joséphine
rit et dit :
« vous savez que je nomme
mon travail sur moi :
la quête de mon Château Yquem.
…*
En fin de séance
Ce geste, à la bouche de Monsieur Wagram, elle l’a senti
aussi comme une protection des mots qui sortent. Ses années de vie en ermite furent une
ruche. Lire à haute voix pour ne pas perdre l’usage de sa parole. Maintenant
Joséphine fait son quart d’heure de retraitée du 7éme art et du théâtre
français, dans des happenings sur le commentaire haute mer, haute voix dans le bus et abris bus. Elle offre aux voyageurs,
ses petites fabriques du jour cueillies
en elle ou comme une marguerite sur le
chemin de Compostelle. Elle crée à la régalade : rigolades.
Depuis cette séance, on lui
demande : « comment on fait pour lire et s’y intéresser comme toi tu
fais ? » Je te regarde,….. ou « comment
tu fais pour ne pas avoir la tête qui tangue avec tout ce qui se passe ? ».......
Parfois cela finit en quatuor, on s’y mêle . Sur la brèche, elle est Joséphine,
avec la multitude des attentats, la pression,
la peur, l’angoisse bien tenir les rennes des mots du coup elle s’appelle : Joséphine la
cochère des mots. Dans le bus elle sait que ces mots sont des mustangs – les chevaux du dernier film avec Marilyn
Monroe très sauvages difficilement domptables-, et si c’étaient
des taureaux ils seraient des Mirouas (race
de taureaux avec les plus grands écarts de cornes, tous les matadors veuillent
toréer avec en sachant que les risques
sont beaucoup plus grands.)
……*
…..*
De Frankie Map’s Monde
Bougainvilliers de Nice
envoyés
par mon amie Annette et sa fille
le 16 juillet...2016
envoyés
par mon amie Annette et sa fille
le 16 juillet...2016
J'ai lu d'un trait, mais j'y reviendrai... Que d'images tes mots font naître! Un vrai feu d'artifice. Merci pour le spectacle!
RépondreSupprimerSuis tout à fait en osteosympathie avec toi et le châreau Yquem !
RépondreSupprimerSurtout ne lâche pas les rênes, tiens bien la bride, que les chevaux ne te prennent pas la main, tu en as besoin pour écrire !-:)
RépondreSupprimerGros bisous Map's Monde.
merci lectrices chéries.. Il y avait des passages je ne pouvais pas ne pas vous les offrir
RépondreSupprimermerci du retour
il y en aura d'autres mais je n'aime pas souler les êtres car ecrivain et l'autre c'est beaucoup de respect et de dignité et de temps en temps une extase psychique
gros bisous
je vais aux nouvelles il y a eu du gabuge la rue me l'a dit alors ... à demain.
Kiss
L a Jeune Tarentine, le corps moulé par les flots, est devenue une bien belle sirène… Chénier vous inspire, Chère Frankie, mais c’est _vous_ la cochère de mots…
RépondreSupprimerJe vous embrasse Chère Frankie,
Jean-Pierre