samedi 2 juillet 2016

Yves Bonnefoy est mort premier Juillet

Aujourd'hui je suis triste dans mon âme, ma poésie, il est parti vers la destination des cieux
notre grand poéte.

Je viens de l'apprendre à l'instant. Il venait de sortir deux livres un la reprise de ses poémes des jeunes temps pour traduire l'incompréhension  en la reduisant  , sans touché à leur mystére .
La quinzaine littéraire  16 juin fin juin.
le deuxiéme : je reviendrai ici vous le communiquer.
 
Bon voyage, grand homme, cher  grand guide pour nous très nombreux..... 

J'avais grâce à ses poémes dépassé ma timidité et je suis allée l'écouter au Collége de France avec son grand ami Jean Starobinski.

" Yves Bonnefoy, le plus célèbre poète français contemporain, également critique d'art et traducteur, est mort, vendredi 1er juillet, à l'âge de 93ans, rapporte Le Monde."


Toujours 
Immortel
sa poésie là  pour être avec lui.


Merci de ta grande oeuvre MOnsieur Bonnefoy.

extrait : vous pouvez cliquer sur le lien 
et merci ce site pour ce bel article.

https://www.letemps.ch/culture/2016/07/02/poete-presence-yves-bonnefoy-nest-plus

 
"Son premier recueil, Du mouvement et de l’immobilité de Douve, paru en 1953, fit entendre d’emblée la singularité de sa voix:

«Je te voyais courir sur des terrasses / Je te voyais lutter contre le vent /Le froid saignait sur tes lèvres / Et je t’ai vue te rompre et jouir d’être morte ô plus belle / Que la foudre quand elle tache les vitres blanches de ton sang»
 
Cette gravité voluptueuse et même extatique, à l’arrière-plan de laquelle on peut deviner l’exemple d’un Pierre Jean Jouve sinon d’un Georges Bataille, s’alliait aussi, parfois, à une allure beaucoup plus sacrificielle, voire christique:

«La lumière profonde a besoin pour paraître / D’une terre rouée et craquante de nuit / C’est d’un bois ténébreux que la flamme s’exalte / Il faut à la parole même une matière / Un inerte rivage au-delà de tout chant / Il te faudra franchir la mort pour que tu vives / La plus pure présence est un sang répandu»
 
Le recueil suivant, Hier régnant désert, allait, lui, revêtir une allure plus intériorisée:

«Il y a sans doute toujours au bout d’une longue rue / Où je marchais enfant une mare d’huile / Un rectangle de lourde mort sous le ciel noir. Depuis la poésie / A séparé ses eaux des autres eaux / Nulle beauté nulle couleur ne la retiennent / Elle s’angoisse pour du fer et de la nuit / Elle nourrit / Un long chagrin de rive morte, un pont de fer / Jeté vers l’autre rive encore plus nocturne / Est sa seule mémoire et son seul vrai amour»
 
La mélancolie de tels vers céderait toutefois par la suite au bonheur de la rencontre amoureuse, célébrée par exemple dans «Le Myrte» de Pierre écrite:

«Parfois je te disais de myrte et nous brûlions / L’arbre de tous tes gestes tout un jour / C’étaient de grands feux brefs de lumière vestale / Ainsi je t’inventais parmi tes cheveux clairs»


pour lire la suite aller sur le lien par respect de ce journaliste qui nous fait un bel exposé sur la oésie de Yves Bonnefoy 
merci encore.... 

belle journée pour les chers lecteurs...
Frankie Map's Monde 

4 commentaires:

  1. C'est toujours triste de voir partir quelqu'un que l'on estime. Petite consolation, il nous reste ses livres. Bises

    RépondreSupprimer
  2. un poète ne meurt jamais tout à fait Frankie ils rejoignent l'étoile polaire ou la croix du sud

    RépondreSupprimer
  3. Pour suivre l'étoile de Josette et comme le disais Bécaud, Quand il est mort, le poète,On enterra son étoile,
    Dans un grand champ de blé.......
    Je t'embrasse bien fort ma Frankie

    RépondreSupprimer
  4. Oui la poésie sera la plus forte ... dans ce monde à l'envers...

    RépondreSupprimer