vendredi 15 juillet 2011

DECLINAISONS LATINES des FRAGANCES FONDUES




le cheval de PlaM'



DECLINAISONS LATINES des FRAGANCES FONDUES


P l a M ’ la diseuse

Il était froid, veineux comme le marbre.
Taillé comme la falaise d’Etretat.
Il avait le port altier de la pharaonne Néfertiti.

Il avait la couleur rose d’un bébé beau à la naissance.
Un rose beige couleur de « léchee ».
Ses membres étaient surnuméraires.

A regarder sa silhouette de loin,
Il ressemblait à ce fruit minuscule
que l’on nomme « l’amour en cage ».

Il était aspérités et douceur.
Je l’appelais parfois ma « Terre profonde »
J’aimais l’appeler aussi mon « Roger Caillois » :
Il me parlait si bien des roches, des pierres : ( comme lui).

Sa langue était "un" cisaille pour la taille du diamant,
Rien qu’à l’entendre, je ressentais un grand frisson me parcourir.
De grosses larmes me coulaient, joyeuses.
Mon nez retroussé mutin avait la marque d’une extase
qui m’avait surprise malgré moi,
comme l’écoute d’un virtuose de violon en solo.

Il était mon elfe-fleuvE ,
mon effluve étourdissant du « Malice ».
Le regarder me faisait pousser une couronne de lauriers
en tresse avec mes anglaises blondes.

Le voir ; çà me grattait, me piquait, çà démangeait
comme ses gratias des champs de ma Charente Maritime,
ou cram-crams du désert ,
dans la portion après le marigot à M’Bourg – Sénégal –
la frontière avec la Mauritanie.

Il était mon vin de messe,
Il coulait en moi comme un velouté de gelée de roses,
de lait d’amandes amères,
d’essences de Poires Williams de quinze ans d’age
après le passage à l’alambique du Pépé.

Il battait en mon cœur comme un culte païen
sorte : « d’Après midi d’un faune »
dansé par Nijinski .


Personne avant Isabell Fossé ne l’avait
regardé.
parlé, écouté.

Alors chaque année qui venait , fossilisait sa surface
Qui était devenue comme le glacier du Vignemal
Avec la transparence du glacier des grottes de Casteret.

Il éclaire mon matin.
Mon soleil.
Ma face EST.

Je l’ai vu comme une paroi de montagne.
Je voyais ses passages de « trois » et de « cinq sup ».
Ses kernes pour sa marche d’approche
La fissure où l’on pitonne pour progresser dans la voie,
Ses couloirs de Gaube, ses pierriers,
Ses cheminées, ses nevets, ses pentes couvertes des joyaux :
L’orfévrées de la montagne au printemps, …..


Sa face NORD rébarbative, impraticable.

P l a M ’
En apparté en haussant les épaules avec un sourire mutin et tendre plein de la compassion sur l’être

Oui, chère Madame Fossé,
Comme nous sommes bien coincés
dans nos bestioles d’êtres portant plus
nos carapaces protectrices
que le gros vers nu qui se terre derrière.

P l a M ’
A tous

Il a fait de moi l’archée, lui la contre basse.

Tantôt pot fleuri après pot pourri.

Quelle idée d’appeler « pot pourri » !
Composte ….. ? Non .
Déclinaisons latines des fragrances fondues ! YES !

Alors ce Defallia fou, jouant des castagnettes
dans les déferlantes de mes rires.
Sels de ma vie,
Mon gros-grand berlingot
Mon duante – la note bleue –

Vite , vite, vite
Mon tourbillon
je roule dans tes bras
Tu fonds , tu es tout salé
Ma quintessence de l’Himalaya.

Mon terrain de mouvance
Vert pale, mes Terres de Sienne,
Visage au centuple expressions
Tu rivalises avec la forme des nuages ,

Il était temps que l’air glaciaire s’achève.

C’est le pape qui n’est pas content, il était son sacristain.
Dieu en a décidé Autrement !

Calotte glacière, calotte du curé .

Lui
Pichenottes …….sur l’épaule de P l a M ’
(elles peuvent être vocales)


Hélant du fond de la salle sans se faire voir la voix peut-être enregistrée

Dansons ma frisonne !

Pardon ! Je vous l’enlève.

de frankie pain
à l'atelier l'HAJAT sous ma direction
JOHANNA ECRIVAIT AUSSI peut-être un jour lirez vous son texte


2 commentaires:

  1. Waouh!!! l'éclate!
    Je viens de commander le bouquin...
    Livraison 5 à 7 jours. Guette et tiens moi au courant bises
    P

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