premier jet
Mémoire seconde
« …. vaguement humaines, le silence des bourreaux,
La réminiscence, là où fut la faiblesse. Vaines paroles, parle toujours, cul de jatte , tu peux toujours me courir après
L’esprit cerne, saisit, renomme
Faire de l’effroi une phrase
Puis un chapitre
Clore la série
Emporte à faux …
Affaires classées - cold case- »
Quelques phrases cueillies chez Mago la semaine dernière
Sur l’étagère dans cette chambre aux murs blanchis à la chaux,
La brosse à dent
A elle seule, c’est une salle au musée de Bobourg.
Sur ses trois pieds comme le support pour la montée dans la lune de la fusée Ariane
Mauve , ses poils violets pâles.
C’est une Stark.
De la fenêtre on aperçoit la brume auréolant les montagnes basques.
Elle ne se rappelle plus.
Elle entend la douche. Elle coule , il chante
Quelles histoires va-t-il soulever ?
Elle a du mal à croire qu’un jour la série des objets petit a sera écoulé comme le dernier grain du sablier.
Un autre temps
Comment serait son sablier à ce Philippe Stark
Si c’était lui.
Il est beau gosse.
Après l’un des fils Daum
Le designer à la voix de Richard… le grand joueur d’accordéon de jazz accompagnateur de Nougaro avec son léger blésement.
Elle s’était finie. D’habitude tous les 7 ans comme dans les contes de fées
Là la dernière fois au bord du lac au mont pelée le 31 juillet 2000, le sculpteur de marbre de cararre à la quête de son identité. Était-il un homme, ou une femme ?
Il lui avait sauvé la vie dans l’ascension, pour l’en remercier elle lui avait dit que puis-je faire pour vous à la hauteur de ce que vous venez de me donner ?
Elle se rappelle sur le bout du chemin illuminé par la lune elle avait ri un quart d’heure sans pouvoir s’arrêter…
Comment aurait mis çà en fable la Fontaine ?
Sa mère avait été violée par son père. Mariée elle avait mis au monde deux filles sauf lui. Elle ne put jamais l’habiller en garçon. Il était parti son père lui avait payé un atelier à Londres pour qu’il continue ses études de beaux arts. Pour respecter sa mère, dans le train il se changeait en fille. Sa mère sur le quai.
Elle n’avait pas trouvé plus beau depuis pour s’abandonner.
12 ans déjà. Avait-elle mis en jeu son hyménéen, après tant d’année. Elle avait peut-être gagné en cadeau cette brosse à dents.
Elle sent belle détendue, apaisée. La nuit fut donc féconde de bien être. Elle se blottie dans ses draps anciens de cotons rugueux et grège. Il sente la prairie des draps séchés sur l’herbe Sur un regain. La taie d’oreiller lui donne un bain de musc, de transpiration latine, et sur la taie d’oreiller « l’heure bleue ». Oui. Je ne peux coucher qu’avec du Guerlain dans le pif.
1, 2, 3eme mémoire de « L’heure bleue »Lui va faire son histoire se marquer en mémoire seconde.
Sur la chaise son smoking, un foulard de soie rouge blanc et c’est rigolo un petit chien blanc de la pub de Whisky.
Comment je suis arrivée dans ce lit. Mon dieu pourvu qu’il ne m’est pas droguée ?
Sur la table de nuit un gain de cuir marron clair de jeune porc avec une lisière mis avant bras de crinière de lion.
Oh ! Le regard de lion du dessin de Rembrandt.
Le gant gauche. La main pipeline de notre profond du dedans. Fourrure capteuse de parfum là c’est de « l’Habit rouge. »
C’est « l’habit rouge » qui m’a amené là. L’heure bleue j’aurai parlé toute la nuit devant une mort subite sur l’usage de la virgule.
Là, elle en est sur elle a joué abusé de sa virgule. Il chante encore .Bien d’ailleurs, une voix de crooneur, je l’entendrais bien dans du bluz country.
Les boutons de smoking sont recouverts d’un tissu de pagne. Quelle idée ! Demain le vote contesté au Sénégal. Déjà Six morts et ce n’est que le premier tour.
Pourquoi la mémoire me revient et de lui rien. « Plus grave est l’entente apparente »
La douche s’arrête.
Et
Lui « tu es prête… ?
Un bel homme noir aux muscles saillants dont le bas du corps en enroulé dans une serviette éponge bleu lavande, un sourire qui va jusqu’au lustre vénitien.
Prête à quoi,
« ne m’as-tu pas dit hier après la remise des prix ton césar d’honneur moi le meilleur scénario, tu m’as dépêché dans le train de nuit pour Biarritz, t’avait tout organisé c’est au top de soit qu’il faut se lancer t’avait dit et en arrivant à Biarritz dans le taxi qui nous a amené à ta vielle ferme transformée en chambres d’hôte : l’homme avec qui tu communiques d’une belle palabre tu l’épouses c’est çà ou mourir de folie…»
Ah oui j’ai dit çà ! En effet çà me ressemble bien. Alors ?!
Lui
Nous serons fou ensemble. Il n’y a rien de plus beau. A force d’écrire je n’ai pas vu passer le temps et l’écriture est ma grande maitresse. Toi ta bouche c’est la langue de mon père, tu as développé ton masculin comme jamais je n’ai croisé. Dans mon pays des origines ont dit que pour atteindre le meilleur de soit même l’on doit développer l’inverse de notre sexe … mon féminin est l’équation de ton masculin, nous ne pouvions que dire oui.
Tu n’as pas un autre prénom que ton nom de scène 12345
Si My when ! Alors mon quant à moi, Kant à moi.
La prête monte l’escalier
Oui ici ! Ta robe orange d’hier tes photos de noces seront dans les magazines demain
La mienne aussi nous ferons des collages
Elle
Mais la Dou
Lui
Non comme çà pour notre jour de noces
Elle
Pourquoi, eu rien,….
Lui
Nous sommes allés au bout du tube de dentifrice de nos conversations, clos phrase et chapitre.
Bénis soie ions bénis pour le « nous » à nos jours.
Elle :
Sidiki
Lui
Le destin nous a retrouvés
Mon père m’a si souvent parlé d’une petite bisonne blanche
Je l’ai toujours cherché
Elle
Je connais mon beau père.
Lui
Hum !
Elle
Il est vivant !
Lui
My when ! Oui !
Le curé habillé de blanc et de rouge et deux enfants de cœur l’encens les rameaux bénis un petit agneau né de quelques jours
La cérémonie faite
Devant la fenêtre il installa la petite table bureau et la femme de la ferme porta un jambon des couteaux une grosse miche, du fromage de brebis. La gourde de vin en peau.
L’histoire ne raconte la suite mais il devait y avoir des cerises rouges qui rebondissaient sur la colonne vertébrale et du thé à la rose et de la confiture de rose des souffle qui faisait le bruit de la mer à la barre quand les deux bras du Sénégal se mélange à l’Océan.
Mémoire tertiaire
de Frankie Pain dans l'atelier des Ecritures de l'Hajat avec Chantal S
Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
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"Béni soit le jour et le mois et l’année,
RépondreSupprimerLa saison et le temps, l’heure et l’instant
Et le beau pays, le lieu où fut atteins
Par deux beaux yeux qui m’ont tout enchaîné."
Pétraque à laure
Sidiki pourrais dire cela à Mywhen !
sur le blo de mago que j'ai cité en amorce de maémoire seconde
Des vers toujours actuels! Bonne semaine, Frankie.
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