Dans ma cabane marais poitevin
Je suis bien
Le braconnier monsieur Collet qu’on appelle comme çà depuis sa grande histoire…
J’allais régulièrement comme docteur scénariste dans une
grande maison de là bas…
Et au détour d’un
livre Nous comprîmes "Quand un" et moi que nous étions fait l’un pour l’autre
Sauf que la différence d’âge ne permettait aucun mariage.
Il essaya de me marier avec un de ses fils veuf.
Mais renoncer à son malheur de veuf était impossible pour lui , moi épouser un
amoureux de la chopine c’était vraiment de quoi rêver.
Je devienne l’amie de la famille. Tous me supportaient.
Nous avions inventé un langage silencieux,
c’était une très histoire d’amour
au dessus du niveau de la mer.
A sa mort , il eut souhaité que je puisse venir régulièrement
dans sa maison. Mais la famille ne le vut
pas du même œil.
Il avait tout prévu "Quant Un'
si au bout de trois ans , aucune de mes
visites avaient été remarquée , il avait vu cela avec son notaire que le dernier
tiers de son héritage me serait donné ainsi que la cabane dans le verger , le verger aussi.
Et un permis de
construire avait été ajouté afin que je puisse mettre à la norme de mon
essentiel pour continuer à écrire, peindre et recevoir des êtres pour qui ma
parole était soignante. Si la maison
était vendue, un mot était donné pour que je puisse jouir du chai pour faire
mon cidre, mon pineau et les salaires du factotum était réglé jusqu’à sa
retraite pour qui veille au verger et à la fabrique .
La partie du parc poulailler et les clapiers étaient à ma jouissance
ainsi que tous les rosiers et le massif
de fleurs, les arbres.
Il savait qu’ainsi la maison perdrait énormément de sa
valeur. Et ainsi il était sur qu’il ne la vendrait pas pour une bouchée de
pain.
Je devais prévenir la marée chaussée de ma venue , afin que tous compagnons de chasse et de pêche
se relaient pour ouvrir l’œil sur moi. Les crimes sont si vite arrivés dans ce marais
, Simenon le voisin en avait donné l’esprit
mais les archives en conter bien d’autres
qui ne furent jamais élucidé. Et pour retrouver la liberté dans leur maison familiale , un
accident pouvait résoudre la question de
leur bénéfice.
Sa cave me fut donnée. Il disait que ses fils avaient bien
assez bu, et ses filles n’avaient pas assez de palais. La colère, le courroux, le village s’en fit
des gorges chaudes.
Aller à la messe était une grande partie de réjouissance en plus le fait de chanter en
latin.
Régulièrement les nonnes des couvent de la contrée
venaient prendre des leçons d’élocution
pour lire la bible avec la juste de mon « Quand Un" Shakespeare »
En vous écrivant
le cadre,
mijote un petit lapin de garenne que le braconnier Monsieur Collet est
venu me porter à mon arrivée, ce matin.
Après avoir prélever la viande pour faire une petite
fricassé avec oignons, ail , thym, romarin,
persil avec un petit gratin de pommes des champs et des lamelles de bolet que j’avais
fait sécher à l’automne, j’ai mis les parties osseuses à baigner dans
un bon vieux cidre de la fabrication du factotum de « Quand un » deux carottes coupées en demi tranches, avec laurier , thym de Bretagne , laurier des embruns de l’Ile d’Arz .
Dans mon "wok" , dans de l’île d’olive, un oignon et demi coupé en petite
lanières et gousses égoutté de son cidre , le "lapinou ", bien revenu, doré rôti, arroser de farine, recouvrir de sa macération cidre .
Tout mijote.
Demain
je mettrai des champignons frais de Paris que j’espère trouver au Coop du
village.
Je lierai le tout avec un œuf et du citron , je me le servirai avec du riz
en regardant de ma baie sur le
canal, les lentilles d’eau disparaître sous la poudreuse.
La cheminée a un très bon tirage, le braconnier va arriver me raconter
sa forêt sous la neige.
La soupe chante dans le chaudron à la crémaillère sur les buches écarlates , crépitante :La carcasse du
vieux coq avec deux pieds de porc que Monsieur collet m’a ramenés d’une fête à la cochonnaille.
c'est la saison "on tue le cochon".
Nous sortirons une bonne bouteille de la cave de "Quant Un".
Elle n’est pas belle la vie?
Ce soir je couds, j’ai rien à me mettre avec cette neige.
Alors
avec ce que j’ai trouvé au marché je
vais me faire la tenue de la neige.
Peut-être que demain , ce sera fondu...
comme ce sera beau, je porterais même à Paris. ON
ne trouve plus de tissus fait France à Paris... ceux là, vieux stock de haute
couture: le premier jersey de coton laineux. Orange et blanc.
Ça,
çà va pas me mincir mais qu’importe les
hommes à qui je plais , ne voient que mon
sourire et l’éclat de mes yeux, avec, çà ouvre
la parole des nuits entières jamais
autre chose ne passe.
Je suis fidèle
à l'esprit de "Quand Un", et à l'art de nous aimer à toucher l'Eternel .
il serait bon d'aller tourner mon fricot
Belle soirée et belle journée demain.
J'entends monsieur Collet qui se frotte les pieds , se déchausse et mettre les sabots....
je vous embrasse très fort....
frankie in the marais poitevin
pas de champignons
pas le mélange de l’œuf et du citron cela tuerait le gout rare.
oubli de
une bonne 20 de baies de couleur multiple lasser en grains
je viens de goûter excellent
pour la cuisson
une fois que la mixture est bien partie vous couvrez et baisser sous le Wok
vous couvrez bien
comme on doit être bien dans ta "cabane" ; entendre le feu crépiter,sa une douce, l'odeur d'un fricot,un silence parlant, une lenteur et des mots simples et profonds... je me laisse bercer...
RépondreSupprimerUn conte! Une vie rêvée, au fond du marais si prodige en bonnes chères! Bonne soirée au coin du fourneau!
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