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trois jours déjà
1
Bernard Werber
L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir.2
Etty Hillesum
Pourquoi devrais-je réaliser quoi que ce soit ? j’ai tout simplement à être, à vivre, à tenter d’atteindre une certaine humanité. On ne peut tout dominer par la raison, laissons donc les fontaines du sentiment et de l’intuition jaillir un peu elles aussi.3
Ce n'est pas seulement la guerre ni l'amour,
Ni les maux éclatants d'une âme inconsolée,
Ni les trônes fameux s'écroulant tour à tour,
Qui peuvent inspirer la poésie ailée.
Elle aime l'humble asile où la Paix fait séjour ;
Il lui plaît de gravir la colline isolée
Et de voir la chaumière à la fin d'un beau jour
Qui fume vers le ciel du fond de la vallée.
William Wordsworth (Beauté du calme in « Choix de poésies», p.266, trad. Émile Legouis, Les Belles-Lettres, Paris, 1928)
4
Dieu merci, les échecs ne sont pas une science définitive, mais un être vivant qui se développe sans arrêt. Reuben Fine (Les idées cachées dans les ouvertures d'échecs, trad. Denise Catozzi, p.17, Payot, 1972)
5 -6
Matsuo Bashô
1644-1694
1644-1694
- Devant l'éclair -
sublime est celui
qui ne sait rien !
- Aux admirateurs de lune
les nuages parfois
offrent une pause
(Haiku, trad. Corinne Atlan et Zéno Bianu, p.127, nrf, Poésie/Gallimard, 2002)
Daniel Boulanger
1922
1922
- - Vous vivez dans la pénombre ?
- On ne voit les étoiles que la nuit [...]
(La dame de coeur, p.33, Folio n°2108)
- C'est merveilleux un mur. Quand on le regarde bien, on finit par l'aimer. Il se laisse traverser.
- L'amour, mon cher ami, c'est avant tout une question de terrain.
Ça pousse ou ça ne pousse pas. Il y a des fleurs très jolies même sur
des caillasses et de l'herbe, bête et jaune, sur des sols admirables.
Hervé Bazin
Il faut se résigner à n'avoir qu'une pensée d'homme, à mesurer l'univers avec ce millimètre.
(Ce que je crois, p.40, Livre de Poche n°5141)
11-12- 13
de Marguerite Yourcenar
Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait au moins le tour de sa prison ?
(L'Œuvre au Noir, p.18, Folio n°798)
12
Ce n'était pas trop de toute une vie pour confronter l'un par l'autre ce monde où nous sommes et ce monde qui est nous.
13
Il était de ces hommes qui ne cessent pas jusqu'au bout de s'étonner d'avoir un nom, comme on s'étonne en passant devant un miroir.
merci
à mon fidèle Citation - mandala pour les trois premières
merci à Gilles pour ses recopiages de ses lectures où je vais vous cueillir les pensées de 3 à 13
http://www.gilles-jobin.org/
Bonne Année, ma grande Frankie...
RépondreSupprimerJe te lis tous les jours... mais je reste à l´ombre, et j´apprends.
Que cette 2013 te comble de nouvelles aventures!!!
Je te bise de tout mon coeur.
;-)
merci tout plein Frankie pour ces pensées certaines me sont familières...les autres je les dégustes avec ton chocolat.
RépondreSupprimerBelle année à toi
Un condensé de savoir vivre! Merci, Frankie!
RépondreSupprimerMerci pour ces pensées qui portent à réflexion.
RépondreSupprimerComme j' aime ce jour où tu nous donnes à réfléchir...La troisième plus particulièrement m' interpelle cet après-midi...:-))
RépondreSupprimerC' est drôle comme ta poupée te ressemble...
Bisous d' un jour brouillard