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des coupures ont été faites si vous souhaitez avoir l'intégral de ce billet
lamangou@yahoo.fr je vous l'enverrai
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Le montreur d’ombres.
Comme sur un navire dont le lit serait à l’arrière, Elle pria.
Faire partie de 10 000 éme des erreurs chirurgicales . Le nombre d’opérés
du matin. Elle avait vue l’entassement des futures opérés la veille dans le
salon d’attente de l’hospitalisation. Ils avaient réquisitionné lits dans les autres services de la
Pitié et la
Salpêtrière pour hébergement .
Elle avait appelé ses
ancêtres. La dernière heure avant le départ pour le bloc elle s’adressa à
chacun.
Comme portés par le monteur
d’ombres les ancêtres lui avaient révélé
à la lumière de son amour et de sa gratitude .
Ils étaient posé le long de
la charpente de la barque , bateau , gabarre comme pouvaient l’être les
charognards au dessus et tout le long du pourtour en latérites du marché de
Bobo Diolossao.
Rien chez eux évoquait ce
que le mot charognard nous raconte seulement cette image sculpturale de leur
présence tout autour.
Elle pria le grand Autre ,
tous ceux qui l’avaient fait advenir dans la part lumineuse de sa vie, créant ainsi
régulièrement des brassées de résistances au bourbier marécageux très féconds
du trio de la lignée ...
Ce fut un beau voyage aux extraordinaires
générosités sur ce bateau , sa barque , sa gabarre sur l’Achéron, sa route vers
les Champs Elysées.
La lumière était belle, doré du soleil qui pénétrait
la chambre ouverte à l’espagnolette, du
bleu clair au vert anis, l’air frais des
plumes des anges, et le safrané pastel du sourire de Tous.
curariennes* : déclinaison Frankienne de curar
les ancétres. |
je vous souhaite bonne lecture et la suite demain |
damian dés l'aube |
les esprits présents accompagnaient la plongée jusqu'à la renaissance à la couleur espoir ce vert printanier tant de nuances du jaune soleil au bleu du ciel...le gastéropode reste dans sa coquille
RépondreSupprimergros bisous Frankie
Personnellement à chaque fois que je me fais opérer (28 fois il me semble) je me vide complètement la tête, je finis par y aller la fleur au fusil.
RépondreSupprimerMais je te comprends, et tes marches de la guérison sont évocatrices de ton ressenti.
Tes angoisses et tes pensées mises en mots sont superbes.
J'aime beaucoup ta photo noir et blanc des ancêtres.
Je t'embrasse bien fort Frankie. Belle fin de journée.
merci lectrices chéries merci de votre assiduité et bé Mimi du sud quel dr^^ole de globe trotteuse des blocs opératoire
RépondreSupprimerj'aime bien l'image de la fleur au fusil sympa les nanas et demain la suite
josette
RépondreSupprimermerci lectrices chéries merci de votre assiduité et bé Mimi du sud quel drôle de globe trotteuse des blocs opératoire
j'aime bien l'image de la fleur au fusil sympa les nanas et demain la suite
et je suis ravie que l'image que j'ai trouvé pour illustrer mes ancêtres t'est aussi beaucoup plu. belle journée à toi
et ma chère Josette tu as bien captée les couleur au delà de ce que j'y mettais mais c'est çà le bonheur d'être lu c'est que chacun y fait son readymade et nous envoie des éclats de leur perceptions j'adore car ce sont des guides pour les lignes qui suivent
Je touche du bois, je ne suis pas passée par là, mais je comprends très bien les pensées qui doivent nous assaillir.
RépondreSupprimerBonjour Frankie,
RépondreSupprimerSi j'osais, je dirais que vous manipulez les mots avec une violence tranquille. Vous leur faites dessiner une angoisse qui s'en veut, en quelque sorte.
Je hais les médecins. Mais dans votre cas, je ne sais pas pourquoi, mais je sais que tout va s'arranger.
mon cher roger merci d'avoir lu alors que je sais depuis mon petit billet sur les urgences de Tenon, votre sentiments sur les hopitaux...
RépondreSupprimerj'adore votre oxymore votre violence tranquile
"Vous leur faites dessiner une angoisse qui s'en veut, en quelque sorte."
j'aime bien votre point de vue.
je vous embrasse très fort Roger.
L'image que Roger a trouvée est saisissante de justesse.
RépondreSupprimerTu fais partie des rencontres de loin les plus marquantes de ma vie, c'est à toi que je dois tout, avoir eu le courage de déployer mes ailes, me révéler au monde. Avoir une telle muse, une mama de corazon et de pluma, les racines de l'encre foudroyante qui surgissent de mon mon bic ou de mon clavier, me gonfle de joie et de reconnaissance.
Ta plume dit tout, elle suggère tout, elle fait s'accoupler, dans un rythme douloureux et étrange, la queue du démon et les ailes de l'ange.