Je devais écrire un texte pour
Notre Patricia nationale , la date m'est passée sous le nez trop occupé à
respirer automne...... *Hallowen* *Quand j'ai commencé à conter cette série
contée Sarkozi venait de passer au
pouvoir *
L’automne
s’entend : les chutes des marrons sur la tôle du préau
de l’école désaffectée
de Monsieur Souche
Des canaux à la coure
de récréation
les élèves sont
remplacées par les girafes orties blanches.
L’odeur des orties
blanches nous parlent du changement de saison
le chant de vignerons
s’éclaffe en fin de journée,
Odette pense à la maison des Bernarda de
Garcia Lorca
où les 5 filles n’ont vu que l’ombre, la silhouette d’hommes
que dans leur swing des
vignes et
l’odeur qu’ils laissent
à la cave
après avoir déposer le
mou du raisin
dans le grand égouttoir après leur pressoir.
Elles se baladent
folles dans la fragrance de leurs sueurs.
Qu’est ce cet animal si
odorant qui offre des frissons après l’abandon des narines ?
Se disent telles en devenant de plus en plus
folles,
surtout la jeune Ayuda qui n’a pas avalé le
surmoi familial.
Soutenue dans ses
exaltations par l’ainée Magdalena.
Odette pour son
Monsieur Souche après sa tournée dans les urgences du coin,
mijote la soupe .
Aujourd’hui
les patients l’ont encore payée des
produits de la ferme.
Qu’il est lourd le cœur
d’Odette de voir
dans quelle misère est la campagne.
Elle ressemble à ce que
raconter sa mémé Marie Louise juste après la guerre.
Les fermiers sont
affolés, un a entendu
que le premier ministre
allait faire comme le ministre de l’économie.
Dimanche
après midi sur Europe 1
Ca a
fait le tour des villages.
Comment peut-ton abandonné le navire ?
après datant de tergiversations qui ont fait
viré toutes les créations….. ;
Tout à la gueule de mort né.
Et l’enfant
s’accrochant à la jupe de sa mère
voyant son visage comme
à travers un miroir déformant d’un jour d’Halloween.
Le gosse à peine sortit
du balbutiement au langage articulé
dit :
« m’aman qu’est
ce que je peux faire ? »
Si jeune et se sentir ainsi concerné !
Odette coupé la
citrouille, déshabille oignons et ail,
couche le tronc du
romarin à la surface du lac gamelle.
Les buches crépitent,
les flammes dansent et ensorcellent la marmite,
Hasley son Jacques Roussel ne la quitte pas, son Odette
buvard a bu le mauvais lait de ses patients.
Elle part à la douche,
laver les choses toxicoses.
Elle se couchera dans
son hamac, Hasley sait qu’il aura droit à se coucher le long de son flanc.
Monsieur Souche s’assiéra dans le fauteuil Voltaire, lira ses
pages de sa journée. Odette lui fera reprendre certains passages, elle donnera
son avis. Il l’embrassera sur le front. Regagnera son atelier d’écriture,
inscrira dans la marge le subjectif de son Odette Doctor.
Il ira lui servir le
vin de noix de l’an dernier avec
quelques dés de leur dernier jambon.
Il s’amusera à bercer
le hamac.
Où partons nous à
voguer mon Souche ? dit Odette.
Dans le creux de tes
jupes…
Frankie Map's Monde
droits réservés
l'âne égaré de Debuffet
Monsieur Souche a jeté l'encre dans la dentelle rose.
RépondreSupprimermerci manouche tu viens de me faire éclater de rire , il avait du mal à venir aujourd'hui , c'est délicieux merci.
RépondreSupprimerMonsieur Souche a jeté l'ancre dans l'océan Odette...
RépondreSupprimerVotre écriture est vraiment libre et pleine d'inventions !
RépondreSupprimerJe suis contente que Charlotte Salomon soit en tête de gondole. Depuis le livre de Foenkinos, on en parle beaucoup plus, et c'est tant mieux.
Bonne journée.
merci de votre venue dans le lopin de terre commentaire,
Supprimerc'est si charmant ses éclats de pensées sur nos petits mondes inventés du monde et des visages de littérature métissée sangs mêlés,
Merci pour les deux qualificatifs oui çà y ressemble bien à la plume de la Map's Monde,
tout a déjà été raconté, il y a le style qui est une autre version du dire et de l'histoire.
merci Séraphine, après vous avoir lu ce matin, je vais aller découvrir votre écrivain on sent qu'il a traversé le" Boaoss" phonétique (le mouvement artistique que comprenait les surréalistes plus encore , ... on oublie , nous allons donc y revenir.
je vous embrasse