une mise en bouche de la plume
proposition : je lisais des couleurs l'automne nous traduisions en couleurs d'hiver.
profitez de ce bain d'hiver pour inscrire ces sensations nouvelles qui nous enveloppe autant par le regard , les sensations physiques les emitouflages..;et le monde....
Ecrirez au fur et à mesure que l’on lit le livre « de ballade d’hiver
couleur d’automne »
de Henry David Thoreau
de Frankie map's Monde
ma phtos de 24 heures chronos
L’hiver
Mais voyez les bois aux
voiles de femmes afghanes, des blancs, aux grèges, aux bleutés : ces
couleurs
déclinantes des linceuls du monde qui attendent le défunt ou ils enveloppent
les vivants qui par leur mépris nous racontent simplement qu’ils ont choisi de
disparaître de nos vies.
Dans les bras de ce coup d’hiver monumental à la première congère je me
signe de la croix, et envoie leurs rabes de mesquinerie, d’arrogance mesquine,
de poignard dans le dos,….
Blanche immaculée, blanche immaculée, salir sera jamais plus aujourd’hui
et demain.
Ces teintes toujours
translucides, apportent au paysage une profondeur des contes merveilleux de la
toundra du fleuve Amour.
La campagne, un insondable
aux gouttes de cristal, miroir aux alouettes
de l’éther alentour.
Blanche ermite, blanche
escale,
notre estomac nous serine son désir de soupes, même une soupe aux cailloux,
et le premier abri où la cheminée s’orne de sa queue de panache,
nous toquons,
on écoute la voix qui nous répond derrière la porte :
« plus il y a
de fous plus l’on rit plus on se réchauffe :
l’abri est à son comble comme
l’histoire russe « La moufle » .
L’ours polaire , le foc de la
banquise, le renard, une souris , un écureuil, un homme qui leur parle le
langage des oiseaux et Nous.
Nous réhabituons l’enfance, l’avons-nous quittée
un jour ? L’abrupte du monde adulte plus rude que cet hiver… nous a
souvent soufflé un rapatriement sanitaire dans les strates là de notre vie, dés
que la tâche à accomplir is closed.
Et Henry David Thoreau
qui boit la soupe : nous accueille avec cette phrase
« Toute la ronde éthérée
Mondes infinis se révélant
au regard
Brille d’un intense
éclat et la voûte céleste
Constellée de mille
lumières scintilles d’un pôle à l’autre.
Dans un coin de l’abri
de fortune le bœuf de labour se retourne sur son autre flanc
Il est encore couvert
de neige, à son paysan »
Frankie il exige en lâchant sa bouse, le fruit de tout son
labeur.
Il a été choisi pour
une mission humanitaire au marigot de Dakar Bango. Le nouveau Paris Dakar sur
le tracé de l’ancien prépare les nouvelles pistes pour gagner des mécènes, afin
que la course soit plus suivie par les médias.
Ces quelques images écrites pour vous ,
vous serez aider par tous les clichées de nos grands et grandes spécialistes de l'image....
et pour regardez les autres images cliquez sur le lien
merci au emprunt des blogs et très bonne semaine
L'hiver est là, avec son blanc, sa froidure, le rose timide des aubes, le soleil argenté.
RépondreSupprimerMe reviennent des poèmes d'Émile Verhaeren, qui ont bercé mon jeune temps et qui me bercent encore.
La poésie nous ramène à nous-même, à cette essence qui nous fait frères de ce qui est.
La fréquenter nous ramène chez nous, dans cette humanité première.
Quand le trésor était ouvert...
Belle journée à vous...
Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs,
Et met, au bord des toits et des chaumes branlants,
Des coussinets de laine irisés de lumières.
Passent dans les champs nus les plaintes coutumières,
A travers le désert des silences dolents,
Où de grands corbeaux lourds abattent leurs vols lents
Et s’en viennent de faim rôder près des chaumières.
Mais depuis que le ciel de gris s’était couvert,
Dans la ferme riait une gaieté d’hiver,
On s’assemblait en rond autour du foyer rouge,
Et l’amour s’éveillait, le soir, de gars à gouge,
Au bouillonnement gras et siffleur, du brassin
Qui grouillait, comme un ventre, en son chaudron d’airain.
Émile Verhaeren
j'en suis resté au fleuve d'amour... par ce froid, tout gèle :))))
RépondreSupprimerSi l'Amour pouvait se réchauffer et nous transporter tous dans un grand courant d'humanité...
RépondreSupprimerBon dimanche!
Il en a coulé de l'eau dans le fleuve depuis qu'on l'a appelé Amour....
RépondreSupprimerle fleuve Amour...on en rêve depuis l'enfance , depuis qu'on a entendu ce nom pour la première fois ...et on ne guérit jamais de son enfance
RépondreSupprimergros bisous Frankie seulement moins 1 ce matin