Atelier d’écriture 10 premier de l’année 2017
Inauguration de mon jeu de l’oie littéraire.
La case était Une fleur, l’image une jonquille.
Le
titre du chapitre choisit :
couscous
viandes légumes.
Couscous secousses viande et légumes.
Boulettes.
La servante qui portait
le couscous viande légumes avaient les cheveux couronnées de jasmin. Au milieu
de « razelamouth » nageait dans l’espace sous le brasseur d’air le
jasmin. Nos plaisirs étaient mélangés celui de se jeter sur les boulettes du
couscous ou les boulettes de l’homme qui accompagnait ce repas. La dernière
partie.
C’était un repas de
séparation alors chut au « Paopaul » de Monsieur. Il avait osé à 4 heures du matin assis sur un banc public
prés de la statut Maillol des arts et métiers – j’aurai pu poser pour elle-
rompre mon précieux sommeil pour m’annoncer notre rupture.
J’avais une tête d’égout - les gens ne se voit vraiment qu’à travers le
prisme d’eux même - et vue sa
famille du 16éme il ne pouvait se promener à la main du cirque Barnum, et que nous ne pouvions pas nous marier :
sa famille maternelle d’Alsace de grande souche catholique , chez eux ; se
marier avec une actrice était inconcevable. Pas question de rentrer par la grande porte de
l’église. L’actrice n’a droit qu’à la
porte de la sacristie et les actrices on les enterre à la fausse commune.
J’avais bien oui ses mots malgré que j’avais entendu aussi qu’il était en grave état d’ébriété, tout grand directeur artistique d’une agence
de photo de pub du « Terre de Sicile »…
Je raccrochais, je
préférais retrouver mes rêves même s’ils allaient être cauchemars, jamais mon
pote inconscient avec qui je voyageais en grande fraternité, ce grand mentor,
même si son regard était aigu, pointu autant qu’un aigle noir il n'était capable
d’une telle ponte. Cependant parfois çà secouait dans les baïnes de reflets
du surhumain de nos objets « petit a » qui en ma demeure m’avait
bougrement pas ratée d’étranges
manifestations d’amour torride.
J’attendis que le
restaurant batte son plein. Je me retenais au jasmin au-dessus de ce chevalier
charmant de ses déflagrations du désert
des Tartares, à ses baves
interprétatives raclant le fond la
citerne de nitroglycérine, se vengeant peut-être simplement d’avoir raté son
dernier verre avant le délirium très mince ,et je ne voulais pas salir ma
bouche au-delà de ces mots alors je me levais,
je versais la soupière de légumes- viandes -boulettes sur la
tête de l’étron humain, je saupoudrai le
tout des graines de semoule avec la touche finale : le pot d’harissa.
Tout avait été
orchestré comme par un ange miraculeux de protection rapprochée : ma position vers la porte , il était encastré derrière la table, la porte du resto en face
la tête d’une station de taxi.
mektoub
J’entendis se lever
dans les odeurs du jasmin une envolée gouteuse d’applaudissements et des ououou
des femmes de l’Atlas.
Frankie Map ‘s
Monde
Droits réservés
sous la direction artistique
de Frankie Pain
la déco de la dernière touche
de "fin de partie" Harissa
dans les plis des draps | l'appel 4 heures du mat |
maillol des arts et métiers |
l'actrice enterrée qu'à la fausse commune
belle semaine et gros bisous de l'ange de nos coeurs
Frankie tendresse
L'actrice n'est pas une fausse commune mais une interprète de talent.La fosse est réservée au harissa des estomacs délicats et à l'orchestre des youyous.Des bisous angéliques.
RépondreSupprimerUne réaction volcanique et salvatrice, aussi roborative que le couscous et brûlante que la harissa! La colère est parfois bonne conseillère!
RépondreSupprimerJ'ai adoré le parfum du jasmin...
quand on en a soupé rien de tel que la soupière renversée et épicée Frankie...
RépondreSupprimerjuste pour le plaisir cet instant de poésie du grand Slava dans la neige :
https://www.youtube.com/watch?v=KCQ3edOx7PM
entre jasmin et harissa...finalement je choisis quand même le jasmin :))) bises et bonne semaine froide !!
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