jeudi 12 janvier 2017

le jeu de l'oie littéraire 2 tirage, atelier d'écriture de la petite rockette Paris



Jeu de l’oie littéraire

2eme tirage /premier baiser/ surprise :  une femme et en côté une plage d’Asie.





Le mystère du poème épique 
 Le Mahabharata bordelais 

La voisine de l’hôtel particulier  du 18éme qu’elle partageait avec deux copines étudiantes avait su que je venais de rompre. Bordeaux était tout excité. Un nouveau ramdam de combat : Frankie la grande faucheuses d’hommes était à nouveau seule.

 Elle construisait ses tribus comme la princesse du Mahabharata. Cinq hommes à la fois. Au campus de l’université  il était fréquent de l’apercevoir avec sa tribu qui mangeait à la même heure, à la même table.  Cette table battait les records d’intérêts. Suivant les facs que chaque observateur était, le curseur des observations et des commentaires avaient de très variés points de vue sur le mystère du poème épique Le Mahabharata bordelais.

. Quelques hommes essayaient de franchir le cercle et d’y trouver sa place mais  le casting était bouclé. Fidèle plus qu’une femme mariée de Chartons de Bordeaux. Ce qui étaient notables : aucune prise de becs,  par contre les lâchés de Zygomatiques  jouaient souvent au Tarzan dans la jungle des mots. Les ethnologues en formation  faisaient de « picking » sur l’art oral et  l’art de la conversation.

Après 2 ans de ce baragouin hindo- « bordeluche » le cercle a fondu. De temps en temps  le resto de l’université les revoyait  mais la frite n’était plus là. Elle jouait la maman, on la sentait très dame cataplasme. La rumeur disait qu’elle les avait, les 5 quittés. Pour une Femme.

Balaise la Nénette  car les mecs c’étaient pas des  moins que rien, il y avait le champion olympique de 4, 70,  mesurant 1m 90, Il y avait le balaise qui montait des coups et se retrouvait  dés fois en prison, ils leur portaient des oranges et des objets pour son perpétuel rêve d’évasion ;  un était  comédien qui ressemblait à Jean Marais, une beauté irrésistible c’était le plus jeune, un autre était un brillant jeune architecte Finlandais, et le dernier était  artiste peintre aux beaux arts. La règle pour leur force solidaire était quand  un ou deux étaient en charrette tout le monde mettait la main à la pâte,  offrait ses compétences. Que chacun puisse obtenir le meilleur résultat… Elle ne voulait pas entendre parler de l’emploi du temps : c’est eux qui réglaient cela, au café pendant qu’elle allait faire la sieste dans sa Trois chevaux break - sa baraque quand elle ne pouvait joindre sa maison en bordure de l’ENSATT à Talence, avec l’élu de la sieste du jour. Elle n’en voyait cependant que 3 dans les 24 heures.

Jamais ils n’avaient aperçu La femme qui avait fait le rapt de leur princesse.
Elle les avait consolés en les offrants à ses copines en difficulté de rencontres valable sur le campus.
Quand elle arrivait en échange, c’était sa chasse gardée : alors la place devait être libre en un      claquement de doigts.

Quelques années étaient passées et la voici , seule, en deuil. La voisine du premier,  à son retour du Laos avait entendu la nouvelle à une soirée. L’oreille non ensablée à cette annonce Yannick la voisine prit un matin le chemin du second. Frankie avait l’appartenant donnant sur les tuiles des chais à vins du quai de la Martinique aux  Chartons  avec vue sur la fin du port de la Lune ,les grues des dockers et la queue des paquebots.

Yannick voulait avoir son premier baiser avec une femme, avec la Frankie Nationale. Dés que la porte fut ouverte   l’intention était criée comme les marchands de légumes du marché des Capucins. La ceinture de cuir sur le tee short blanc  était rouge. Elle s’invita à un café. Son corps était couleur de pain grillé  Sur la tapisserie de Frankie, elle se découpait sur le fond blanc pois-té de tulipes rouge très art déco. Un lustre Daum cadeau des 5 pour les  25 ans de Frankie .

Mademoiselle Yannick n’ayant jamais douté de son sexe apple, elle faisait une sorte de danse rituelle hindoue  en entrebâillant l’encolure de son haut de  coton où lancinant nageaient deux adorables seins en pommes aux tétons dardés.

Elle jouait après à cache-cache avec son rideau  de dentelle écrue qui lui faisait comme un shador.  Ll’ombre se découpait sur la pierre ocre du Sud Ouest du puits de jour avec le bleu pur de l’azur translucide à ce 10 h du matin.

-          Yannick, je te prie dit Frankie, je suis une femme comme toi, je n’ai pas de zizi, l’on ne me séduit pas comme tu peux séduire un homme. S’il te plait. Je suis dans mon deuil et toi tu vis avec l’étudiant en médecine le Marc. Je ne suis pas une tapas, ce que je vis est toujours un plat de résistance avec fromage et dessert, le vin  en harmonie.  Après le passage en fut chêne, quelques années, comme le vin après sa mise   bouteille…………………………………………. A ce soir chez les Merles
.
Je la raccompagnais à la porte. Elle m’agrippa, me poussa  dans ma chambre

-          Sous ton parachute violet, je t’en supplie,  je fais le feu dans ta cheminée, avec le vent de l’estuaire bien disposé pour l’ardeur des flammes. J’ai un baquet de bois que tu adores : les bois cirés de l’antiquaire du 118, et tes essences des morceaux de bois d’Afrique  cueillies sur le port… Je les ai posés  dans ta salle de bain en entrant.

-          A ce soir chez les Merles.



Frankie Map ‘s Monde
Droits réservés
Sous la direction artistique de Frankie Pain



 peintre photographe Margo Kareva

 Margo Kareva



les copines de Frankie 
Margo Kareva




 


5 commentaires:

  1. _Le Mahabharata bordelais_. Excellente description pleine de verve de cette cour masculine qui entoure la princesse qui gère son hara ( ?) d’hommes prêts à la satisfaire. Il est loin, le Roman de la Rose, et c’est tant mieux, parce que ça nous réserve des évènements pleins de surprise.
    En tout cas, s’il faut filer la métaphore et si je mes souvenirs sont fiables, la princesse en question va se réincarner en homme, justement après avoir été éconduite par l’amoureux qu’elle s’était finalement choisi : est-ce que ça ne veut pas dire que lorsqu’on ne parvient pas à se faire aimer comme bon nous semble, mieux vaut alors être un homme qui sautera ( !) par dessus l’obstacle ?
    Je vous souhaite une année pleine de ces petits récits frétillants, et je vous embrasse, chère Frankie.
    Jean-Pierre

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  2. Erotico-bordeluche un récit à la saveur épicée de la sultane au Port coquin.

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  3. aux commentaires précédent j'ajouterai seulement ...les mille et unes nuits !
    bravo Frankie pour ton jeu de l'oie si plein de belles surpeises

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  4. merci chers lecteur, quand nous franchissons le Rubicon nous craignons toujours de froisser et vos commentaires me ravissent merci de votre attention et de vos mots

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  5. Bonsoir Frankie. 5 hommes pour toi toute seule ! Tu as beaucoup d'appétit ! Vonne soirée

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