28 août 1863
Tout à coup, une rivière-ruisseau, un pont de bois semblable à une longue charrette étroite avec ses ridelles posées en travers d’une rive à Vautre. Ce pont aboutit à un roide escalier de six marches un peu baigné par les remous de l’eau. Nous levons les yeux. Clairière dans les arbres. Par cette clairière, sorte d’immense fenêtre de la forêt, apparaît le burg. Haut, énorme, étrange, sinistre. Je n’ai rien vu encore de pareil. On dirait un tas de hautes maisons à pignons, roulées tumultueusement autour d’une cime. Clochetons, gloriettes, tourelles, moucharabieh, lanternes, mâchicoulis, espions, vedettes, renflements d’architectures à fenestrage portés sur des encorbellements. Rocher à pic. Cà et là, autour du rocher, des groupes de tours serrés contre le château et défendant la montée. Portes-ogives en distance avec herses et sarrasines, escalier de lave usé et glissant. Nous montons.
Tout à coup, une rivière-ruisseau, un pont de bois semblable à une longue charrette étroite avec ses ridelles posées en travers d’une rive à Vautre. Ce pont aboutit à un roide escalier de six marches un peu baigné par les remous de l’eau. Nous levons les yeux. Clairière dans les arbres. Par cette clairière, sorte d’immense fenêtre de la forêt, apparaît le burg. Haut, énorme, étrange, sinistre. Je n’ai rien vu encore de pareil. On dirait un tas de hautes maisons à pignons, roulées tumultueusement autour d’une cime. Clochetons, gloriettes, tourelles, moucharabieh, lanternes, mâchicoulis, espions, vedettes, renflements d’architectures à fenestrage portés sur des encorbellements. Rocher à pic. Cà et là, autour du rocher, des groupes de tours serrés contre le château et défendant la montée. Portes-ogives en distance avec herses et sarrasines, escalier de lave usé et glissant. Nous montons.
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