Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
mardi 11 mai 2010
« De gré ou de force »
[ SIGNIFICATION ]
Spontanément ou par la contrainte
Que cela plaise ou non
De toutes façons
[ ORIGINE ]
Le premier sens proposé pour l'expression dit à peu près tout.
Faire faire quelque chose à quelqu'un "de force", c'est le contraindre ; c'est donc 'forcément' déplaisant pour lui, comme l'indique le deuxième sens.
Pour le 'gré', nous allons d'abord nous attarder un peu sur l'étymologie du mot qui nous vient au Xe siècle du latin 'gratum'[1] désignant quelque chose qui plaît, qui est agréable (et justement, 'agréable' a la même racine, ainsi que 'agréer').
Le mot a d'abord le sens de 'consentement', puis, un siècle plus tard environ, de 'reconnaissance' ("je vous en sais gré" apparaîtra au XIIe).
S'il ne s'emploie plus isolément, 'gré' fait partie de plusieurs locutions, dont "de gré", encore utilisée aujourd'hui, ne serait-ce que dans notre expression, qui apparaît en 1080 pour dire "spontanément".
C'est au XVIIe siècle que "de force ou de gré" est d'abord attesté chez Corneille. Depuis, la forme s'est inversée mais l'expression reste très utilisée.
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