L'odeur des tilleuls
hier en descendant du bus
pour aller à la piscine
comme c'était bon
la savonnette à l'huile d'olive de Buis les Baronnies
la savonnette au tilleul
la page de Proust parlant de la feuille de tilleul
que j'aimerai bien retrouver
pas d’ascenseur pas de piscine
l'odeur du tilleul en sortant me consola
la piscine de plus était bondée
je repris l'autobus
avec en compagne George Sand
Sa biographie et sa mare au diable
L'achat d'herbes aromatiques au marché
thym, romarin, sauge, basilic
tomates , grosses courgettes du jardin.
en terrasse à l'ombre
boire un café au zambar bar
chez Ahmed et son béret basque
Ahmed me reçoit toujours
avec un si grand sourire
j'y suis rentré un jour
j'avais vu sa tête de sanglier empaillée
son béret basque , des chapelets de piments d'Espelette
et çà je craque.
l'odeur du tilleul
m'a mis en forme
et ce matin la découverte c'est du blog d'un auteur que je découvre
chaque semaine par son feuilleton
dans "le Monde des livres"jeudi -vendredi
et dont j'ai lu dernièrement ce petit livre sur son voyage l’Afrique une résidence au Niger "Oreille rouge" qui m'a fait tant rire
Ed de poche des éditions de Minuit
belle semaine
l'aquarelle des mauves pour peindre dans le train.
photo de Maryvonne J.V.
Photo frankie atelier d'écriture en villégiature
Photo frankie l'atelier les outils
Photo frankie
Photo frankie
3
Dialogue exercice
Avec de la méthode de l’Hajat associée à celle
transmisse par Catherine Anne
( lors de son spectacle sur Camille Claudel au
théâtre de l’Est Parisien)
Filet mignon, une portée du
ruisseau, compotée de deux berlingotes
Shamaka
Le
nœud généreux
Saugette
encore
un fil à soie !
Shamaka
Phrase soufflée. Si tu me laissais aller dans la vie
de ma phrase au lieu de lui couper la partie du cul. Mes phrases ne sont pas
des culs de sac. Ne me les fais pas cul de jatte chirurgien au diagnostic en
aveugle.
Saugette
Rire
Mon
mari n’écoute même pas le début de mes phrases ou il me les termine. C’est l’un
ou l’autre. C’est un drôle de pli. C’est redoutable pour l’estime de
soie ! (sourire doux à Shamaka).
Pause
Je
t’ai fait du filet mignon à la sauge, dans un lactée bordelais. Il
est à point.
Shamaka
Ca tombe bien, le nœud généreux m’évoquait les celui
des plats enveloppés des fatous quand dans leur boubous de l’endimanche , elles
baladent le fricot quand elles se rendent à une fête.
Saugette
Ah ! ca me rassure . pourtant un jour, il nous
faudra en reparler de ce nœud qu’il nous a fait en cadeau de mon anniversaire. Mes 25 ans.
Comme je suis sèche. Je croyais à la pavane de tes
sens , à tes scènes ouvertes.
Ta vie de
Hamac sous le ciel. Par tout temps.
Shamaka
De
causeuse je suis parlante ou de parlante
je suis causeuse.
Pause
Quand une chose a été parlée une fois tant que
l’autre ne reborde pas le sujet, je me tais pour toujours.
Pause
Saugette et
Shamaka se regarde profondément dans les yeux. Nous sentons que chez l’une et
l’autre un film tourne dans leur tête,
la scène.
Grimaces chez Shamaka de la scène après. Et
Saugette s’abandonne à la même expression.
Quand
tu le voudras. De toute façon j’y pense encore.
De temps en temps dans des rêves.
.
Saugette
Ma première vie fut une tisane même si j’avais la
couleur des thés de cérémonie de la Montagne
Jaune. En Chine. Le passé, mon homme était lourd et archaïque
comme un galet de la charge du monde et de ses maux, alors j’ai eu peur des tiens. Coupés courts.
Shamaka
Un ré majeur au dessus de la portée du ruisseau. De la
permanence du ruisseau j’y tiens, je tiens. Ton homme en silence est un tonnerre qui gronde, un tracteur dans les mottes de terre. Il retourne la
terre , la chamboule détruisant son éco système. De ses dénis que tu pointes si
bien. Ca te parle si juste. Je suis dans l’éphémère comme les campanules du
ruisseau. Shamaka celle que je suis maintenant. Celle que tu es aujourd’hui.
J’ai cette année 2013 la tête, les pieds décidés comme
Alba la petite fille d’Anoma Maryvonne –tu as du recevoir sa carte de
vœux ? -. Je vais la peur en poupe, je l’ai malaxée comme un bon chorizo
aux piments d’Espelette, sa force
récupérée comme en aïkido, je l’ai fait mienne. La Trouille, sa compagne
aussi soudées que Sancho et Don Quichotte est
dans le lointain.
En bon appétit, je te souhaite la même chose.
Saugette
Moi Saugette, je t’encense de ces mots. Ils me disent combien tu as ressenti ce vécu où je suis attachée. J’y suis, mais plus forte.
Sourires
intenses
Passons à table.
De la beauté en fleur de sel, en fleur de peau,
délivrance de la foi, libération veloutée des jours à venir
à valoir de celui-ci béni... Echo : la
chaleur de ton cœur grésille comme cette
première caliente d’été. Allez, sers toi Shamaka.
De Françoise Pain La Mangou
Guide en Ecritures : sur tout
projet : oser écrire,
écriture de soi, nouvelles, roman, pièce ;
"Doctore en escribir : "yo no sé".
Frankie anime à Paris et
en province
atelier d’écriture
lamangou@yahoo.fr
pour tout renseignement
travail avec vous à la carte
lamangou@yahoo.fr
pour tout renseignement
travail avec vous à la carte
la fabrique des mots
les feuille de sauge
une tortue sculptée
les bruits environnants
et le textes un peu comme la pâte feuilletée après plusieurs tours
pardon à celles et ceux qui l'ont ratés
et qui voulaient le lire
bonne lecture
commentaire d'Annajo
RépondreSupprimerCe texte intense, ou fleurissent les échanges et se cueillent les pépites en cours de lecture, à chaque phrase, entre chaque mot, entre chaque non-mot aussi. Surtout.
Je t'embrasse mille et une fois, comme ces mille et une soireees que nous avons partagees autour du bic, du papier, des rires, des sourires, des bons mots et des bons petits plats. Ces mille et une after-soirees ou, rentrant chez moi apres avoir partage ce que nul ne peut vraiment decrire s'il ne l'a vecu, je me sentais legere et en resonnance avec la ville.
AnnaJo, rêvassant sous le ciel humide de Yangon.
pain françoise
tu as inauguré la nomination l'hajat de mon atelier d'écriture et tu en as suivi assidûment les trois saisons et tu as été jusqu'à l'envoie et la demandes des éditeurs
RépondreSupprimerj'espère que prochainement tu auras réponse positive .
merci de ton retour
c'est toutjours important pour quand on aborde les non dits de ne pas perdre son lecteur et de lui donner du plaisr et de quoi imaginer
gros bisous et courage pour tes nouvelles aventure en Birmanie
Ton atelier, c'est une porte ouverte sur l'aventure des mots... Merci de nous en donner un aperçu, je vois la vie différemment, avec l'odeur du tilleul qui me restera!
RépondreSupprimertu parles de Georges Sand , j'ai justement trouvé hier sur la brocante du 14 juillet , un délicieux petit livre ancien "Valentine" de la très chère Georges, et je me délecte à le lire, on sent le parfum des chemins creux , on entend le cri lointain des oiseaux nocturnes et le son des orchestres de campagne avec la cabrette et les violoneux.
RépondreSupprimerquelle fraicheur!
ton ruisseau donne une furieuse envie d'y tremper les pieds!
Que tout ça est généreux, tu nous emmènes dans des pays lointains que je ne soupçonnais même pas.
RépondreSupprimerC'est la force de l'écriture certainement.
J'aurai bien pris un morceau de filet mignon à la sauge et aussi un petit café avec toi à la terrasse du Zambar bar (serait-ce le Zanzi'bar de Ménilmontant ?) mais ça fait loin tous ça.
Enfin par la pensée, on y arrive un peu !
Je t'embrasse ma Frankie, belle journée
Supprimerje savais que nous avions des même racine de coeur ,de notre appréciation de choses de la cuisine et la cuisine, la nature et çà en plus et ce n'est pas rien..
je t'embrasse belle journée
j'avais remis le texte pour toi
c'est certainement le Zanzi bar de Ménilmontant, je sens que je suis sur les terres de ta tata ou ta marraine, j'ai écrit le nom comme je pouvais car sur les noms propres je suis dyslexique.
Supprimerje suis ravie de te faire découvrir mon pays basque. j'y ai vécu de grands moments de ma vie et de grands virages. et je l'aime presque comme ma terre natale.
et il est beau. si un jour tu viens côté ouest de la France fais y un tour tu ne seras pas deçue
gros bisous
tu sais cela m'a touché que tu sois fille de pompier, ....