résumé
ces photos sont de la collection privée de Frankie et de Frankie
La vue est imprenable pas de vis à vie, le dos
avec la cabine de pilotage, la zone pour les visites spéciales. De l’avantage
d’être avec un champion. A-t-il la clé du paradis ? Est- ce que cela va
jusque là ?
Le baiser inspiré remis les comptes au niveau de
la mer, pour notre mademoiselle Odette.
C’est bien le cas, nos deux héros flottent portés par le gros engin
bondé de vacanciers en transit vers Royan.
Le silence s’est imposé naturellement. Alain se
dit qu’avec une femme digne des grandes joutes oratoires elle arrivera bien à
détendre l’atmosphère et à trouver le sujet. Prendre le moindre risque quand on
a pris le pire. Faire attendre une femme qui a décidé de se donner lui. La
perte du sujet par son désir peut amener des « rebuffade »
hystériques et çà s’il commotionne des ruptures à la pelle. Là il est le
champion , c’est récurent. Les mettre dans un carcan hystérique est un de ses points
fort. Il n’a pas trouvé que cette solution : une pierre, une bonne ficèle, et, à la mer dés
la sortie du port. Naviguer léger, faire le vide.
Odette a décidé de le laisser être lui même :
cet homme l’intéresse de prés, puisque qu’elle a accepté de mêler son corps à
lui dans un moment de condensation d’émotions. Le passage de la passerelle la menant vers sa nouvelle vie. Devant la
fanfare d’archi vieillit de 30ans et le médaille du mérite, le pot et discours
de la vielle de Bordeaux…. (Dernier épisode de la partie salée)
Odette repense au livre « La vie secrète »
de Pascal Guignard où il dit : citation
de mémoire « nous parlons toujours de trop dans l’amour ».
Là, Odette décide de mettre sa muselière
invisible à sa grande parlante et de le laisser être lui –même.
Ne pas
répondre , sauf aux sollicitions : celles
dans le jambon du sujet, le reste comme
le menu fretin du filet : à peine relevé , relancé à la mer. Elle s’amuse
d’avance d’être le cerbère de sa descente ou montée au baldaquin.
Elle a été sympa de s’être donnée au baiser
comme une femme qui passe l’éponge comme si rien n’était arrivé.
Sa mère
c’était le genre. Elle faisait « chier »
(pas poli mais bien le mot) tout de
monde avec le père qui n’envoyait jamais de courrier. Il disait en excuse, le poster dans des boites à lettres qui n’étaient pas relevées. Oui. Soit disant . Après les permes et s’en être
expliqué, il réitérait. Quand il était là comme si tout avait une trajectoire
de pain béni ! L’entourage et
l’environnement en parlent encore de ses outrances à la mère , alors que çà fait 20 ans qu’elle est sous
terre.
Alors, le skipper , badigeonné depuis toujours
au mythe de l’homme prodige ?
Ulysse
et les pièges de la mer de ses îles ?
Sa Pénélope
tisse, défaisant la nuit, se battant
avec ses prétendants pour maintenir sa couche unique à son guerrier.
Oui.
Peut-être ?
Les deux réunis.
Faire une surprise ! A-t-on 5 ans ?
Dans un tel chambardement, on pense plus loin
que le bout de son innocence retrouvée.
Amuse-nous et comme le dit Michèle Manceaux : « ne capitulons pas , n’en faire pas cas. » Regardez flottez le
bac, pensez à Duras, à la traversé du Mékong, à la jeune fille avec son panama
et dans sa voiture des ambassades l’homme asiatique subjugué par le vision de
la jeune fille accoudée à la balustrade du bac sur le Mékong. Image arrêtée. Entendre
le bruit des tennis du film « India
song » voir Mickael Lonsdall jouant
du piano dans la véranda de la maison coloniale.
Estuaire est partenaire.
Les
kilomètres de voile dans les silences multiples et variés, les avaient habitués
à cette communication. Le skipper lui caresse les mains, les avant bras, cela fait
bailler Odette formidablement jusqu’à avoir après le bruit des essuies glaces qui grincent , laissés par inadvertance alors
que la pluie à cesser depuis longtemps. Et
çà grince.
Alain
est heureux, son « empannage »
des lèvres. Ce baiser vent arrière était
gouteux, plein de promesses. Une femme impliquée en sa bouche cerise, toujours peinte de l’aurore au couchant. Elle embrasse comme les femmes « gouluchaient »,
il y a trente ans. Les généreuses.
Elle a donc dit vrai : ne pas trop avoir croisé le fleuret lingual, si souvent que çà. Elle vit sur ces mémoires. C’est une belle
aubaine pour lui une telle jachère. Le
fantasme des loups de mer : une virginité repoussée. Comme ce vieux pirate
croisé lors d’une escale à Trinidade
qui avait d’un collier de dents de lait pour tous les hymens qu’il avait sabordés. Il les achetait sur des brocantes et quand le voile immaculé passait par sa grand voile, il faisait sertir une dent de lait sur une monture d’or 24 carats et la rajouter à sa série de dents de lait sur sa chaine d’or qu’il adorait exhiber avec détail à la clé de sol.
de Françoise Pain La Mangou
suite mercredi
et Frankie vous embrasse chaleureusement
et belle place à l'ombre et dans les courants d'eau et d'air...
Comme les larmes montent aux yeux puis naissent et se pressent, les mots font de même. Nous devons seulement les empêcher de s'écraser comme les larmes, ou de refouler au plus profond. Un lit en premier les accueille: les mots rayonnent. Un poème va bientôt se former, il pourra, par les nuits étoilées, courir le monde, ou consoler les yeux rougis. Mais pas renoncer.
RépondreSupprimerRené Char, Le bâton de rosier
du blog de la scie reveuse
c'est si proche deu skip^per et d'odette
bisopus les lecteurs... et lectrices...
Un régal que le baiser d' Alain et d' Odette si plein de promesses..:!!
RépondreSupprimerJe t' envoie les miens plein ....d' affection...:-)
Belle fraîche soirée à toi la si belle
En ce moment je les vois comme les personnages du "Planétarium" de Nathalie Saraute... on s’approche on se tâte, on s'éloigne pour se retrouver !
RépondreSupprimer(je suis un peu absente en ce moment avant les "vraies" vacances Frankie)
je t'embrasse très fort
Fabrice Lucchini quand nous travaillons ensemble me disait que j’étais sarrautienne, tu es la deuxième personne qui me le dit. Je pense que nous appartenons à ce siècle dernier où la question du oui, du non , des parleuses de Duras, du minimalisme dans le rapport à l’autre qui le faisait et le défaisait, nouvelle génération où nous pensions que la liberté dans un couple sans la mise en domination de l’un par l’autre, nous étions nombreuses dans le combat , mais beaucoup se sont rendus pour explorer de manière moins franche la prise de la bastille ou de la place.
SupprimerJe ne sais si j’ira jusqu’au bout mais bien est un des propos de ce feuilleton d’été. Moi j’ai tellement était frontale que j’ai perdue toute place dans la voie à l’autre. Mais je sais que l’autre des combattante de mai 68 se sont taper des 10aine d’année en dépression pour avoir biaisé. Il n’y a pas de règles . vivre au niveau où l’on est . et mes deux héros se coltinent le désir de l’autre dans un désir de leur liberté. Alors çà oscille sur la frontière de la bascule.
L’auteur trace une route et début le début de l’histoire d’Odette et du skipper il y toujours un moment où le skipper fait changer de direction la Odette et je suis toujours comme de ronds de serviettes.
Merci de ta présence dans le feuilleton
merci de votre passage, c'est les vancances
RépondreSupprimeron vit à son rythme gros bisous
je fais un crochet par chez vous, depuis chez le marquis, et suis ravie d'y retrouver marguerite duras et son amie michèle manceaux, pascal quignard et rené char,contente que vous les aimiez,
RépondreSupprimerje vous salue frankie
catherine
bien venue Catherine de votre visite, que nous partagions le lien avec ce cher Marquis de l'orée, 'en suis ravie , je vois aussi que nous avons affinités électives . et comme chacun nous aide à la réflexion de l'un de l'autre de soi à soi et notre place dans l'univers , si l' écriture n'a pas obligatoirement sa place sur le blog, ce qui compte c'est que de cours extrait en cours extrait, la forme s'écrit et se développe.. si vous aviez un blog ou vous lire ce serait formidable à bientôt
SupprimerNon, Frankie, pas de blog à moi, et je suis assez novice comme lectrice de quelques blogs découverts récemment. Et ne maîtrise pas encore tout à fait l'art du commentaire. Mais c'est plutôt excitant.
RépondreSupprimerBien à vous, merci pour votre réponse,
Catherine
La séparation à parfois du bon, on s'aperçoit de ce qui nous manque.Bon début de semaine.
RépondreSupprimerquelques pannes d'ordi merci de ton passage
SupprimerUne pierre, une ficèle, et hop ! par-dessus bord.
RépondreSupprimerJ’adore cette façon de « naviguer léger » – principalement dans cette grande croisière qu’est la vie. Tout le malheur des hommes… combien se « sages » ont prétendu compléter cette phrase ? Eh bien, sans être ni Sénèque, ni Pascal, mais en suivant les préceptes de notre Prêtresse, sachons éviter le malheur, en jetant à la mer les traumas, les hontes, les humiliations – etc. Tout ça nous empêche de naviguer léger… vers demain ? Non, certes – mais aujourd’hui.
Bonne navigation Frankie, je vous embrasse
Jean-Pierre
merci jean pierre d'être venue souffler dans la traversée des deux protagoniste je vous embrasse , oui, comme vous diotes une pierre et une ficelle et hop à la baille..
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