1 Maurice Blanchot
Là où la légèreté nous est donnée, la gravité ne manque pas.2
Shri Aurobindo
Accepte le monde tel un théâtre ... Chacun de nous porte des masques et joue à travers eux. Sur la grande scène de l'existence ... si les hommes te louent ou te sifflent, sache qu’ils sont aussi des masques3
Jean-Louis Servan-Schreiber
Il faut apprendre ses langues intérieures, car une grande partie de la vie se passe entre soi et soi-même.4
Claudette Vidal
Soudain un silence surgit… saisissant le chercheur et emportant tout sur son passage. Le présent éternel retentit.
Julien Green
1900-1998
1900-1998
- [...] la piété que n'accompagne pas une vive affection ressemble à une forme ennoblie du mensonge.
(L'autre sommeil, p.43, Livre de Poche n° 3216)
- Dommage qu'on ne connaisse ses parents que lorsqu'ils commencent à vieillir, à perdre ce qui faisait d'eux des êtres humains.
(L'autre sommeil, p.53, Livre de Poche n° 3216)
Courbet un visage - [...] quel homme a jamais pu être sûr de ce qui se passe derrière son dos?
(L'autre sommeil, p.105, Livre de Poche n° 3216)
- Seule la monotonie d'un mal le rend vraiment insupportable.
(L'autre sommeil, p.116, Livre de Poche n° 3216)
- [...] une langue est un commentaire humain sur la création.
(Mon premier livre en anglais, p.62, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
- [..] presque tous les enfants sont des poètes, c'est-à-dire qu'ils ont souvent un sens assez profond du mystère; ils sont dans un monde un peu comme des étrangers qui arrivent dans un pays où ils n'avaient jamais mis les pieds, et ils regardent autour d'eux avec beaucoup d'étonnement. Le but de l'éducation est de faire peu à peu disparaître cet étonnement en expliquant à l'enfant le sens de ce qui l'étonne. Et peu à peu il grandit et se sent tout à fait chez lui dans un monde où plus rien ne peut l'étonner. Et c'est ainsi que meurent les poètes.
(Mon premier livre en anglais, p.63, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)Photo d''Annajo de malaisie - Le poète est essentiellement un homme qui a gardé au fond de lui-même le sens du mystère et la faculté de s'étonner.
(Mon premier livre en anglais, p.63, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
- [...] nous sommes ce que nous pensons.
(Mon premier livre en anglais, p.64, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
- [...] l'incertitude me paraît quelquefois beaucoup plus près de la vérité que les solutions catégoriques.
(Mon premier livre en anglais, p.67, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
- [...] qu'est-ce que l'invention sinon l'acte par lequel on trouve?
(Mon premier livre en anglais, p.78, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
- les péres noël seront noirs cette annee
- [...] la vie est un roman qui a besoin d'être récrit.
(Mon premier livre en anglais, p.79, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
http://www.gilles-jobin.org/citations/?
Bon dimanche a toi aussi Frankie et merci de toute cette sagesse.
RépondreSupprimerQue de belles pensées. Bon dimanche et bizzzzzzzz
RépondreSupprimerBon dimanche, à l'ombre de Julien Green... Tiens, si je reprenais son journal? Merci de me rappeler cet écrivain que j'avais un peu oublié!
RépondreSupprimerBon dimanche Frankie, avec toutes ces sages pensées -y compris celle du chat-... et la photo de Chien
RépondreSupprimerje t'embrasse
je suis ravie que ce choix vous touche. j'ai pris evidemment de l'interêt et de la charge émotionnelle positive en le faisant
RépondreSupprimeroui giné le journal de julien Green je l'ai justement à la maison et sera un de mes livre de l'entre deux
bel aavant
Je ne vais pas choisir ma Frankie, elles sont toutes très belles mais je les trouve un peu tristes et teintées d'un soupçon de désespoir ! Par contre j'aime beaucoup le sourire du petit chat et celui énigmatique de la Joconde féline.
RépondreSupprimerJe t'embrasse bien fort et hauts les cœurs !
Belle et douce journée
C'est vrai ces mots sont colorés d'une larme amère de tristesse désabusée. Et la vieillesse n'est pas la fin de l'humanité, non mais ! La fin de la vie de l'homme oui... Sagesse partagée en ce dimanche ensoleillé par vous, vos followers et un joli soleil de décembre. Bon dimanche à vous ma chère Frankie.
RépondreSupprimerchére sophie Garance, tu piges juste les choses de l'être, il n'y a rien de plus fort pour nous remettre en scelle , celle d'être entendu, mimi a aussi une grand flair
Supprimervotre amour de bêtes et parfois leur perte
merci d'être à nouveau parmi vous , et petit à petit ta griffe fera que mes fidéle te nommeront avant que j'ai eu le temps de te sortir de l'anonymat
belle fin de dimanche
Permettrez-vous, chère Frankie, que je trafique certaines de vos citations ?
RépondreSupprimer- La piété … ressemble à une forme ennoblie du mensonge
- Dommage qu'on ne connaisse ses parents que lorsqu'ils commencent à vieillir, [c’est-à-dire] à perdre ce qui faisait d'eux des êtres humains.
- Quel homme a jamais pu être sûr de ce qui se passe derrière son dos ? Réponse : celui qui est dos au mur.
- Phrase à compléter : « … : c'est ainsi que meurent les poètes. »
- Qu’est-ce que _l'improvisation_ sinon l'acte par lequel on trouve?
ce sont celle de Julien Green, alors vous savez le poéte a aussi ses subjectivités et il exprime ce que son point de vue et les points de vue même d'un auteur est marqué de ses valeurs mode de pensées m^éme si iune grand partie de son travail et de tenter d'avoir un point de vue de narrateur obtient embrasser la globalité de quelque chose d'aussi complexe que l'être humain ,
Supprimeralors je connais votre bienveillance alors je vous en prie votre patte sera un éclairage d'un philosphe qui a passé ses jours et ses nuits en présence de grands penseurs
les auteurs portent en eux plus la dimension de la névrose de parfois même les états border line de l'être, quand ce n'est pas des bribes de la maladie mentale
d'ailleurs Lacan disait à ses collégues et aux personnes assistant aux séminaires faites vite suivez les poéte , les artistes peintre autour , c'est eux qui vous diront plus sur l'insconscient que des pensums écrits de vos observations
alors courez les voir les entendre , il sera toujours le temps aprés de récolter ce qu'il nous auront appris sur l'être et son inconscient.
allez -y
je vous embrasse Jean pierre à bient^to toujours le bien venue dans cette blogosphère.
… le point de vue de narrateur obtient embrasser la globalité de quelque chose d'aussi complexe que l'être humain …
RépondreSupprimer- Bien vu, Frankie. L’obstacle qu’on rencontre quand on veut commenter une œuvre littéraire, c’est justement que c’est du subjectif et que donc telle, œuvre ne vaut pas plus que n’importe quelle autre. Subjectivité pour subjectivité : tout se vaut.
Comme vous le dites si justement, chacune voit une globalité – mais c’est la globalité de là où il est : l’un escalade une montagne pour voir le monde – l’autre le regarde à travers le trou de la serrure.
Je vous embrasse,
Jean-Pierre