L'hortensia bleu
3
suite et fin
Bracelets d' hortensia bleu
Devant le buisson d’hortensia bleu
aux cinquante grosses pommes - fleurs. Après un temps suspendu que l’on
donnerait à une prière, une prière intérieure Elisa se para de bracelets d’hortensia bleu, elle
fit de même à mes poignets.
J’eus l’impression que la clé de
notre partition avait changée de « colorature ». Notre marche
s’accéléra. Dés que le petit mur longeant la plage fut accessible, elle nous y
fit grimper sans pour autant changer la rapidité de notre marche. Cette
tonalité me déplaisait complètement d’autant qu’avec la journée que nous avions
dans les pattes, nous pouvions faire un faux pas et nous retrouver chevilles devisées sur le trottoir. J’aime
pas ses fins de journée dense où pour des raisons …… la vigilance cesse comme
dans la fin du chemin de varappes après avoir escalader plusieurs sommets…..
C’est souvent le lieu de la plupart des accidents de montagnes.
-Elodie s’il te plait nous changeons
de rythme ou nous descendons sur la chaussée.
-Pas question c’est comme çà.
Regardes la nuit va bientôt être là, le phare est allumé, nous devons faire
vite, tu vois la maison en haut de la falaise c’est elle ma demeure. la maison
de mes grand parents , je viens d’en hériter.
-Ce sont des pierres alors elles
sauront nous attendre.
-Nous devons y arriver avant la
nuit.
Charlotte saute sur le trottoir,
ralentit sa marche. Elodie est montée le temps des blancs d’œufs
en neige en crise hystérique.
-Je me suis fait mettre en internat
pour ne pas subir les crises de ma mère, ce n’est pas pour les épouser dans ma
vie ; alors tu te calmes ou je tourne le dos , je rentre chez moi et go vers mon
bivouaque . Rien de meilleur que la prairie sur un pan de montage entre
des tas de fougères qui transforment l’odeur de la nuit par leurs feuilles
encore gonflées de chaleur.
-S’il te plait juste le temps que je
passe l’entrée de la maison, je ne m’y fais pas…
-Mollo hein, modérato cantabile
comme dirait la Duras Marguerite …….. Hé ! Oh ! Moi entre la vie, ses tsunamis, j’aime mettre mes
ponctuations de littérature : ce sont mes nounous depuis que ma grand mère
s’est envolée………., toi t’as tes bracelets d’HORTENSIA, …………………….au bord de la
mer il ne fait jamais noir : les algues phosphorescentes, le blanc du sable
et de l’écume des vagues………………………….. Ta demeure je comprends que tu sois dans
cet état là parce que ta bicoque royale, quand même, elle m’a toujours foutue les poils au garde à vous, dés que je
passais sur le GR 10 de randonnée à sa proximité et toi tu en es propriétaire….
What’s the Beef ?
L’échange se brouillait de plus en
plus l’angoisse montait chez Elisa, cet
état était communicatif, mon cœur
battait 120 pulsations minutes.
Pourquoi ses grand parents avaient–ils
choisi cet emplacement là ? Le paysage ! Peut-être ?
Leur petite fille ne serait pas aussi agitée au fil des pas qu’ils la rapprochent de la demeure..
Leur petite fille ne serait pas aussi agitée au fil des pas qu’ils la rapprochent de la demeure..
Les murs de la maison avaient été
cuits avec des enchâssements de coquilles Saint Jacques. Charlotte mon prénom
d’emprunt plus positif que les deux
autres en jachères se dit : une halte du chemin de Compostelle !
Elisa doit être en situation post
traumatique elle a vu ou subi des choses qui ne se nomment, retenues dans des
trous de rochers de l’indicible.
La porte est lourde, rouge piments
d’Espelette, des clous à grosses têtes noires laquées résistantes à l’air
marin.
Dans l’entrée une tête de coq
sculptée en pleine expression, il semble nous hurler la phrase de Dante aux
dessus de la porte des enfers : « Si tu entres ici, sache qu’il n’y a plus d’espoir ».
Elisa serra très fort la main de
Charlotte, se jeta dans ses bras, posa la tête sur son épaule. Elle lui dit que
ses grands parents étaient naufrageurs.
A la fenêtre, hauteur de phare, une lumière aux semblables effets phares. Cela détournait les bateaux qui se fracassaient sur les récifs en bas de leur falaise, Ginette la grand-mère achevaient les noyés, William le grand père et ses hommes glanaient les richesses à prendre, les chargées sur le dos d’ânes …… .
A la fenêtre, hauteur de phare, une lumière aux semblables effets phares. Cela détournait les bateaux qui se fracassaient sur les récifs en bas de leur falaise, Ginette la grand-mère achevaient les noyés, William le grand père et ses hommes glanaient les richesses à prendre, les chargées sur le dos d’ânes …… .
C’est çà au-dessus de la porte sur
du granit gris était gravé « W.G Clifs ».William, Ginette .
Elodie : tu dors ici avec
moi ?
-Non je ne peux dormir que sous la
voie lactée dans un champ. Je t’y inviterai un soir.
-Merci de m’avoir accompagnée, une
fois le corridor passé, je peux être dans la maison.
C’est ma mère qui a fait le coq.
C’est ma mère qui a fait le coq.
Bonne route.
De
Frankie Map’s Monde
Droits
réservés
Ecrit
sous la direction artistique
d’Ingrid
Thobois
Atelier
2 à « la galerie animals » village suisse dans le 15éme à paris
FIN
http://lamangou1.blogspot.fr/2016/12/panier-pour-personnes-passant-la-soiree.html
RépondreSupprimerpour lire la premier partie si vous la chercher
pbillet juste avant le 2 de l'atelier 2 avec ingrid thobois
bonne lecture
Un fardeau bien lourd que celui des naufrageurs c'est le remord des pierres qui vibre ici
RépondreSupprimerI am not Fra Geur, but Fra Angelico. C'est la saison, non ? surtout pour les grosses fleurs bleues, sentimentales comme nous.
RépondreSupprimerMa chère avec tous mes vœux rituels: "et surtout la Santé"... je souhaite que 2017 nous permette de continuer d'échanger à travers d'innocentes dingueries tout ce que le monde virtuel contient de douceur.
si si accepto les fra angelico . yo lo sabe que nina Manouche esta no fra geur rire de bon coeur ma très chére.Merci de vos mots et de la doyuceurs de vos dire dans la justesse du récit. Thank you
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