jeudi 15 décembre 2016

Panier pour personne passent Noël seule.2. Le luxe.



*Le luxe :
* L’impression d’être rentrée dans une corne d’abondance*
* Juste un  plaisir de ne pas compter *
*il y a folie à prendre un vison dans ses bras, *

Le luxe, ce matin,
 je rentre dans la boulangerie dans laquelle je ne vais que le soir :
histoires de circonstances,
à 10 h toutes les étagères de verres de Murano étaient croulantes  de pâtisserie,  brillantes de la chaleur qu’elles portaient encore dans leurs flancs.
L’odeur du fournil emplissait la salle des ventes.
J’eux vraiment l’impression d’être rentrée dans une corne d’abondance
Du coup, je me suis offert une chocolatine , un express :
 savourer ce luxe palpable à  ma bourse !
Tellement nous côtoyons dans certains quartiers de Paris,  la misère sur le trottoir, les trottoirs de Manille, et

Tous les dimanches, je fais le marché et la queue des légumes et fruits solidarités,
Tant de sourires s’échangent,  l’hiver venant je ne veux plus y aller pour en laisser aux plus démunis mais ils ne veulent pas : hommes comme femmes  m’attrapent par la manche et me mettent dans la queue :
Quelle leçon de reconnaissance et de fraternité !

Et , le luxe au sourire de grimaces, après mes affaires  de stimulation des muscles   pour danser sur la glace du champ de Mars …
Je vais faire mes courses chez Liedel,
plus j’y vais, plus j’adore,
 c’est une surprise : chaque course , une « abordabilité ».
Les queues aux caisses ce sont des croustillants,
y a pour  des serrements de cœur très fort ;
 là nous voyons, nous palpons
 sans interrogation intellectuelle
ceux qui nous entourent, font partie de notre quartier,
 la tête droite, ne pas plier sous l’opprobre
 de certains  personnes bien montées !!!!….

Je suis derrière une petite « mamai »
 avec un chapeau de loup du pôle Nord,
 j’ai senti Jacques London se retournait dans ma matière grise…
Un kadi débordait,
Je demande à la dame du kadi,  si vue mes cannes de confort ,
je ne pourrai pas passer devant ????
-         Oh !ma chère Mémé, j’en suis une aussi… !!!!
Je rigole, je plaisante avec elle,
elle a un rayon de pâté pour chats 2O boites au moins, le peignoir blanc écru  pour sa sœur et le champoing qui l’accompagne pour le bain un cyclamen blanc, une pintade  , le gâteau italien des petits déjeuners gourmands…et , et et et ,,,
La caissière appuie sur la touche 86 euros 50.
 - A ben non, je n’ai pas,
 faut que j’en garde pour le premier de l’an.
La caissière a fait le  marché arrière… de la moitié du contenu
Je l’ai regardé, sa malice était dans l‘ œil.
Elle s’était donnée le plaisir de l’abondance,
 juste un  plaisir de ne pas compter : oublier les prix…

pour une fois, pour une fois, à Noel,  le 31…

Je ne l’ai pas quitté du regard on sait jamais, le froid racorni les articulations , le cœur ;
  perdre son rêve, ….

En partant, je rangeais mes courses  elle s’approche, à mon oreilles elle dit : faites attention Mémé  y du vol,  çà rode de partout,
merci de ton visage qui m’a soutenu…

 Dans ma limousine qui me ramenait chez moi, nous glanons tous les marchés,  les caddys ont remplaçaient l’heure des poussettes, nous nous entassons comme dans les taxis brousse pour ceux qui connaissent.
Nous sommes merveilleusement de bien  en 7 kilomètres,  nous traversons de nombreux  pays du monde, 
soudain deux belles bourgeoises du 16 éme arrivent, elles  enjambent,  l’un se juche sur le siège à mes cotés, Madame Baobab prend sa densité de volume… et de cela  j’ai une   touche avec un manteau de vison.
L’écharpe de mouton noir afghan côtoie le vison du Pôle Arctique.
Je caresse,  tant c’est vivant, doux, la « charmeure » monte vite en nous,
 nous cocoonons , un  vite en mitigé hyper érotique,
il y a folie à prendre un vison dans ses bras,
je serai devenue lesbienne si nous avions été moins nombreux dans l’intimité de la traversière du 20éme de Paris,  j’appelle ce petit bus ma limousine, je nomme les chauffeurs discrètement par leur prénom quand nous sommes seuls à bord.

Le luxe du jour,
 le luxe de mes fêtes de l’avant,
j’y serai seule devant mon arbre,
c’est dans ces moments là qu’il faut s’attacher aux bastingages
comme Ulysse à l’appel des sirènes,
………
  Que je remplisse  mes souliers de Noël
 je résiste à l’immense tristesse de ne pouvoir le partager avec âme vivante,
  je ferai la table de tous mes morts
chouchou, Zou zou  Mach-melo-chouchou
illuminée de ces luxes de l’Avant.
De Frankie ‘s Mappemonde
Droits réservés













 Choisissez celles que vous désirez
 pour votre chaussons de Noël
Cadeau de Gaia
un des rôles que j'ai joué sur

 l'oLympe Ce n'est pas le titre excat 

NINO folies
de NiNo Monty pour Canal +  dans les années 1989
C'est "mie de Pain " qui l'avez écrit ce rôle cela équilibrait le rôle de la femme pas invitée au grand bal et c'est là que le personnage que j'endossais donna la Pomme de la Beauté à Héléne au lieu d'Aphrodite et vous connaissez la suite.....

Gros bisous  fraternelle tendresse
 


6 commentaires:

  1. Je sais ce qu'est la solitude et je te souhaite toutefois une excellente fin d'année. Bises

    RépondreSupprimer
  2. Quelle humanité dans votre texte. C'est vraiment beau. Merci.
    Je vous embrasse.

    RépondreSupprimer
  3. la solitude...il y a des dates comme ça où elle ne se laisse pas apprivoiser facilement, des anniversaires bouleversants, des angoisses palpables...ici Noël a toujours une date variable c'est une façon comme une autre d'oublier !
    le luxe pour moi ça peut être du pain avec une pomme et des noix plus que du foie gras !

    RépondreSupprimer
  4. Ma Belle c'est toi qui devrais tirer par la manche les hommes politiques et les amener faire les courses avec toi , en particulier le connard au pain au chocolat à 15 centimes !
    Ta générosité attire celle des autres, tu es une source d'amour et je t'aime très fort.

    RépondreSupprimer
  5. Le temps des fêtes n'est pas festif pour tout le monde, c'est bien d'avoir une pensée pour ceux qui sont seuls.

    RépondreSupprimer
  6. un petit moment de lecture qui me ravit... en pensée avec toi ..tu ne seras pas toute seule! bisou

    RépondreSupprimer