*Le
luxe :
*
L’impression d’être rentrée dans une corne d’abondance*
*
Juste un plaisir de ne pas compter *
*il
y a folie à prendre un vison dans ses bras, *
Le luxe, ce matin,
je rentre
dans la boulangerie dans laquelle je ne vais que le soir :
histoires
de circonstances,
à 10 h toutes les étagères de verres de Murano étaient
croulantes de pâtisserie, brillantes de la chaleur qu’elles portaient
encore dans leurs flancs.
L’odeur du fournil emplissait la salle des ventes.
J’eux vraiment l’impression d’être rentrée dans une
corne d’abondance
Du coup, je me suis offert une chocolatine , un
express :
savourer ce
luxe palpable à ma bourse !
Tellement nous côtoyons dans certains quartiers de
Paris, la misère sur le trottoir, les
trottoirs de Manille, et
Tous les dimanches, je fais le marché et la queue
des légumes et fruits solidarités,
Tant de sourires s’échangent, l’hiver venant je ne veux plus y aller pour
en laisser aux plus démunis mais ils ne veulent pas : hommes comme
femmes m’attrapent par la manche et me
mettent dans la queue :
Quelle leçon de reconnaissance et de
fraternité !
Et , le luxe au sourire de grimaces, après mes
affaires de stimulation des muscles pour danser sur la glace du champ de Mars …
Je vais faire mes courses chez Liedel,
plus j’y vais, plus j’adore,
c’est une
surprise : chaque course , une « abordabilité ».
Les queues aux caisses ce sont des croustillants,
y a pour des
serrements de cœur très fort ;
là nous voyons,
nous palpons
sans
interrogation intellectuelle
ceux qui nous entourent, font partie de notre
quartier,
la tête droite,
ne pas plier sous l’opprobre
de
certains personnes bien montées !!!!….
Je suis derrière une petite « mamai »
avec un chapeau
de loup du pôle Nord,
j’ai senti Jacques London se retournait dans
ma matière grise…
Un kadi débordait,
Je demande à la dame du kadi, si vue mes cannes de confort ,
je ne pourrai pas passer devant ????
-
Oh !ma chère Mémé, j’en suis une
aussi… !!!!
Je rigole, je plaisante avec elle,
elle a un rayon de pâté
pour chats 2O boites au moins, le
peignoir blanc écru pour sa sœur et le
champoing qui l’accompagne pour le bain un cyclamen blanc, une pintade , le gâteau italien des petits déjeuners
gourmands…et , et et et ,,,
La caissière appuie sur la touche 86 euros 50.
- A ben non, je n’ai pas,
faut que j’en
garde pour le premier de l’an.
La caissière a fait le marché arrière… de la moitié du contenu
Je l’ai regardé, sa malice était dans l‘ œil.
Elle s’était donnée le plaisir de l’abondance,
juste un plaisir de ne pas compter : oublier
les prix…
pour une fois, pour une fois, à Noel, le 31…
Je ne l’ai pas quitté du regard on sait jamais, le froid
racorni les articulations , le cœur ;
perdre son rêve,
….
En partant, je rangeais mes courses elle s’approche, à mon oreilles elle dit :
faites attention Mémé y du vol, çà rode de partout,
merci de ton visage qui m’a soutenu…
Dans ma
limousine qui me ramenait chez moi, nous glanons tous les marchés, les caddys ont remplaçaient l’heure des poussettes,
nous nous entassons comme dans les taxis brousse pour ceux qui connaissent.
Nous sommes merveilleusement de bien en 7 kilomètres, nous traversons de nombreux pays du monde,
soudain deux belles bourgeoises du 16 éme arrivent,
elles enjambent, l’un se juche sur le siège à mes cotés, Madame Baobab prend sa densité de volume…
et de cela j’ai une touche
avec un manteau de vison.
L’écharpe de mouton noir afghan côtoie le vison du Pôle
Arctique.
Je caresse, tant c’est vivant, doux, la « charmeure »
monte vite en nous,
nous cocoonons
, un vite en mitigé hyper érotique,
il y a folie à prendre un vison dans ses bras,
je serai devenue lesbienne si nous avions été moins nombreux
dans l’intimité de la traversière du 20éme de Paris, j’appelle
ce petit bus ma limousine, je nomme les chauffeurs discrètement par leur prénom
quand nous sommes seuls à bord.
Le luxe du jour,
le luxe de mes
fêtes de l’avant,
j’y serai seule devant mon arbre,
c’est dans ces moments là qu’il faut s’attacher aux bastingages
comme Ulysse à l’appel des sirènes,
………
Que je remplisse mes souliers de Noël
je résiste à l’immense
tristesse de ne pouvoir le partager avec âme vivante,
je ferai la table de tous mes morts
chouchou, Zou
zou Mach-melo-chouchou
illuminée de ces luxes de l’Avant.
De Frankie ‘s Mappemonde
Droits réservés
Choisissez celles que vous désirez
pour votre chaussons de Noël
Cadeau de Gaia
un des rôles que j'ai joué sur
l'oLympe Ce n'est pas le titre excat
NINO folies
de NiNo Monty pour Canal + dans les années 1989
C'est "mie de Pain " qui l'avez écrit ce rôle cela équilibrait le rôle de la femme pas invitée au grand bal et c'est là que le personnage que j'endossais donna la Pomme de la Beauté à Héléne au lieu d'Aphrodite et vous connaissez la suite.....
Gros bisous fraternelle tendresse
Je sais ce qu'est la solitude et je te souhaite toutefois une excellente fin d'année. Bises
RépondreSupprimerQuelle humanité dans votre texte. C'est vraiment beau. Merci.
RépondreSupprimerJe vous embrasse.
la solitude...il y a des dates comme ça où elle ne se laisse pas apprivoiser facilement, des anniversaires bouleversants, des angoisses palpables...ici Noël a toujours une date variable c'est une façon comme une autre d'oublier !
RépondreSupprimerle luxe pour moi ça peut être du pain avec une pomme et des noix plus que du foie gras !
Ma Belle c'est toi qui devrais tirer par la manche les hommes politiques et les amener faire les courses avec toi , en particulier le connard au pain au chocolat à 15 centimes !
RépondreSupprimerTa générosité attire celle des autres, tu es une source d'amour et je t'aime très fort.
Le temps des fêtes n'est pas festif pour tout le monde, c'est bien d'avoir une pensée pour ceux qui sont seuls.
RépondreSupprimerun petit moment de lecture qui me ravit... en pensée avec toi ..tu ne seras pas toute seule! bisou
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