jeudi 24 juin 2021

encore un petit coup de purge au pire

A avoir consacré ma vie ces trois dernières années à ma douleur, j’ai ouvert la porte à ce qui vient de m’arriver.

Le kiné se barre. « Je n’arriverai à rien avec vous. »

Encore un polonais.

J’ai du lui demandé de ne pas parler si vite , cela augmentait mon rythme cardiaque. Et je devais me concentrer sur ma marche

8H 30 du matin ;

OK d’accord. A tout bout de champ fleurissait cette expression comme les pâquerettes au printemps. Dans mon métier d’actrice je ne peux pas avoir un tic de langage. Difficile en se concentrant sur le mouvement de ne pas choper ce OK Ca va.

Quand les gens me demandaient « comment çà va ». J’étais toujours très mal d’y repondre. / « vous ne le voyez pas, c’est assez visible. »

Et l’autre matin il me dit « on attaque ».

Je me suis sentie dans le djebel avec mon pére, il criait cela à 16 seize chiens de guerre, aller faire sortir les fellagas de leur cache et protéger ainsi ses soldats.

Je ne lui ai pas fait ce recit, ,

quand je fus conteuse on m’engueula gravement de dire on attaque , pour dire  commençons le conte. La maîtresse conteuse me disait conter : c’est prendre les enfants dans ses bras, le public les bras largement ouvert comme un signe maternant.

On m’expliqua si dans le stand up , nus pouvions le dire. : on lance le filet et on attire dans le filet le public à soi, .en conte…

Quand on se concentre dans le mouvement, il est difficile de gommer très vite l’impact d’un mot.

Le métier d’acteur, de conteuse, de comédienne et de psycho pédagogue, ont marqué ma  vie et mon hyper sensibilité à recevoir dans son plein de sens le mot ou du moins un signifiant fort du mot.

 Résultat

 le kiné m’a appelé ce matin il m’annonce avec de moi il ne pourra rien faire. il venait avec aucun plaisir me faire rencontre. 40 euros la demi heure plus produire du plaisir. Handicapée mais pas le droitt à la douleur son expression . La lenteur du developpment  du mouvement.

Le malade  n’a pas le droit d’être malade.

Drôle d’oxymore.

 3 ans coupée du monde, entendre si rarement les mots venant d’ailleurs, comment ne pas les sentir vibrer aussi profondément en soi.

Choper des tics de langage / pour reprendre mes cours où aucun tic de langage n’a sa place. On n’y pense pas au dernier moment Depuis que je fus sous le règne d’Aliens Piranhas, dés ces moments là même sous morphine, je pensais  aux futurs interviews.

Monsieur n’a jamais pu avoir un transfert positif avec moi. Et de ce fait.

Pourtant j’ai travaillé au plus que mon corps me donner.

En plus le dernier jour, je lui ai dit : qul dommage que l’on soigne que le symptôme sans se poser la question de ce que symptôme nous raconte.

Tant que le sens profond de la parole du symptôme n’a pas été élucidé… Ca rame.  Ce qui est guéri est guéri. Le MYelom.

Mais la suite : la marche la prothése de la cassure me penetre à chaque fois dans la chair vif et me fait hurler/ OUI  Ca a du sens.

Dérangeant évidemment quand on fait la séance dans la cour et que le cri sort de mes poumons,  pas encore Coranisé. Et lui ce que l’on va penser de lui : martyriser sa patience.

Depuis le temps c’est quand même quelque chose il ne s’est pas rendu compte que j’avais perdu mon mode d’expression habituelle ;

Entre la non visite de mes amis, d’ ma famille, les femmes qui pénétrer ma chambre de maison de rééducation en criant taisez vous ; Conseil attentif de ma sœur pour leur facilité le travail ;

Comment ne pas perdre son langage. Son médium, ses mots, devenir bègue. Et se faire presque traiter de femme de rien par des femmes qui ont à peine le certificat d’étude.

Aujourd’hui j’ai perdu une auxiliaire de vie

Sa remplaçante n’a pas supporté mon atelier : rien avoir avec une maison bourgeoise oui.

J’ai perdu mon kiné : ne peut rien me faire progresser,.

Et ma sœur me demande de disparaitre à jamais.

Je l’emmerde, je la saoule. Elle est sur liste noires tous ses téléphones.

Je ne comprenais pourquoi à 6 de ce matin j’étais habitée de vibrations extrêmes noires./

Y a encore des choses à purger si je veux survivre à çà.

 frankie  Pain de la Mangou

Droits d’auteurs reservés.

 

Fellini 's road  la lumière scene des clowns

je confectionnais mes costumes la nuit.

le createur Olivier me disait arrête encore un nouveau costume à faire

Mon oiseau porte bonheur

un tres vieux de mes tableaux
la chambre où avant mêm de penetrer on me disait : "taisez vous"

 

R3

2 commentaires:

  1. Personne mieux que toi même ne peut "attaquer" ta rééducation.
    Le kiné t'aidera... si tu ne l"l'attaques" pas...
    Allez courage, dis toi que le meilleur est devant.
    Il y a beaucoup plus de gens qui t'aiment que tu ne le penses.
    Bizzzzzz

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  2. Merci ma très chére Manouche , le vais deguster ces mots.
    merci beaucoup

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