Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
dimanche 3 octobre 2010
Le désir se repoudre le nez
dimanche
la grasse matinée
mon fantasme
le prendre au lit
avec mon aimé
mon aimé est en or filigrane
dessiné dans le pli de mes rêves
dans un improbable qui aurait bu un petit coup
et se prendrait à croire à un possible
l'on confond sa couette à un corps endormi
j'ai cultivé longtemps grâce au maître Henri Gougaud
-quand je lui attribuais ce titre-
le désire sans objet
et si l'objet du désir
apparaissait au fond du bac d'une photo plongée dans le révélateur
c'est fendant , fondant,
prendre de bougie pour des lanternes
des champignons pour des soucoupes volantes
des limaces sur une feuille pour l'origine de l'imagination
le désir défroisse son corps
fripé comme un coquelicot sortant du cocon
En cuisine le boy prépare le repas de midi
les petits piments de "krounkrounche" on était accommodé
au vin de xérès de l'irrésistible
je n'ose bouger car je pourrai me réveiller et le rêve est délicieux.
Il aurait pu me dire à l'oreille :
"en matière d'amour beaucoup de choses ne sont pas prises en compte"
comme je le sais
je ne me suis pas donner la peine du quotidien
ma vie personnelle était trop dense pour m'enkyster
dans des répétitions performantes même pas remarquée
moi qui dans "vent et marée" je me battais
pour faire frémir le public en applaudissement
vouée au fulgurance d'un rêve que je laissais croire réel.
AUJOURD'HUI DE L'amour
je ne rêve de vivre
que
ces "choses que je n'ai jamais pris en compte
d'un homme qui a conscience de ces choses là"
le coquelicot désir est défroissé de son écrin
j'imagine que cela va prendre beaucoup de temps.
J'ai ceuilli des images
pour l'interlude
Un sourire,
Dans le temps des semailles, apprends;
Dans le temps des moissons, enseigne;
en automne regarde passer les oies sauvages
vers les pays plus chaud
pose toi à ABIDJAN
En hiver, jouis à Bordeaux
de frankie pain
SI TU VEUX VIVRE HEUREUX,
PROMÈNE TOI AVEC DEUX SACS,
L'UN POUR DONNER
L'AUTRE POUR RECEVOIR.
PROVERBE CHINOIS
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Un vrai plaisir de vous lire. C'est si bien écrit. J'aime beaucoup le parallèle photos-écriture. Fantasmagorique.
RépondreSupprimerBelle soirée à vous,
Roger
comme la personne précédente, j'aime également beaucoup le parallèle entre ton texte et les images.
RépondreSupprimerAu début je me disais: "mais quel est le thème de cet ensemble de photos ?"... Alors je me suis dit, c'est peut être la dualité, le couple, et puis je me suis dit non, c'est la solitude, ou l'unité, ou le portrait, je ne savais pas.
Et puis après avoir lu ton texte, je me rends compte que le thème de ton ensemble de photos c'est tout ça, toute ta sensualité, tout ce qui forme le désir: on désire forcement qq1 d'autre que soi-même, donc la dualité, mais le désir est très égoïste, on désire assouvir son désir. Un mélange entre toi, lui, lui et toi :)
toi, moi, toi et moi.
merci cher auteur des commentaires
RépondreSupprimerdans le domaine si étrange que le monde de l'autre
c'est comme un gué de pierre pour traversée un bras de fleuve chaque pas peut porter à la baille comme on dit chez moi en Charentes MARITIMES
à bientôt de vous lire
dimanche matin. Le soleil pleut sur la Ville Rose et me tire du lit avant 9h.
RépondreSupprimerl'homme suit mes pas silencieux. Un baiser furtifs et sans mot nous prenons le petit déjeuner ensemble. Odeur de pain grillé, de café et de thé parfumé...
C'est dimanche. Une douceur d'été indien nous fait oublier les fraîcheurs trop longues des 5 premiers jours de la semaine.
Bleu du ciel, dernières fleurs dans la patio, par la fenêtre grande ouverte nous laissons lentement s'annoncer l'automne...
tu parles de grasse matinée,t'aurais mieux fait de rester couchée avec ton larbin..ça aurait éviter les excréments sur la toile qu'on venait de rincer et mème,il fallait ètre nombreux......
RépondreSupprimerPS:si ça ne vous plait pas à toi et tes commères des commentaires,JE VOUS EMMERDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
c'est fort dommage que vous ne signer pas demoiselle ou damoiseau bref
RépondreSupprimernous essayons ici de parler sur les ligne du coeur
c'est compliqué
nous ne réussissons pas toujours mais nous résistons et nous y coltinons à chaque pas
la société s'envase de ses péts mal contrôlé nous essayons d'offrir le point de l'icerberg visible nous ramons tous pour raison ou pour pour une autre nous nous torchons le cul avec nous mêmes pour offrir au blog des pointes d'asperges digérées de ce que l'on nous impose
torchez vous bien et reveniez
nous ne sommes pas vos poubelles vertes et faire au désir qui repoudre vous savez que quand tout s'écroule il;est bon de forniquer apas avec nos esexes mêmes si c'est le véhicules mais avec tout notre corps et ce que nous vouons absolument sauver
la vie
l'espoir en l'amour de l'autre
le respect
la culture car tant qu'il y aura de la culture la pulsion de destruction aura son âre feu
alors mademoiselle ou monsieur torchez vous bien avant de venir ici
anonyme a dit
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimer@ Frankie : merci pour la dédicace du voyage ;)
RépondreSupprimerJe vois que tu as un amoureux transi... Hmm... De la sale bête ça :)
Bonjour, Frankie Pain.
RépondreSupprimerLe désir ne se repoudre pas que le nez ...Tes images et tes mots se mettent en communion pour nous faire nous aimer...Et le tout sous l'oeil du Dalaî Lama...C'est sublime.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Frankie Pain
RépondreSupprimerPar toi, j'ai reçu un message chaleureux de Sophie la Brodeuse.
Mais je ne peux lui répondre ni aller voir son site...
Si elle me lit...
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
cher herbert je t'ai mis un mot sur ton blog
RépondreSupprimermais tu peux adressé un mot à sophie elle lit régulièrement les commentaires et elle tient la rubrique du jeudi que j'illustre simplement
belle fin de journée et merci
des mots en écho sur le désir de la part d'un homme cela me touche doublement car nous si prés et pourtant dans ce petit espace l'océan indien de nos différences fait que parfois on croit se tenir , se respecter et étrangement nous parlons des langues étrangères
alors je suis heureuse cela me réconforte j'ai du faire quelques progrés sur ma route vers l'autre c'est si important
tendrement vôtre HERBERT EN TOUT BIEN ET GRAND HONNEUR
CAR TES FANS VONT ME PELER LA PEAU
(RIRES)
Quel plaisir de naviguer entre vos histoires et les citations , c'est que du bonheur ..merci beaucoup .
RépondreSupprimerEst-ce que je peux prendre la premiére photo,elle est chouette.
Bisous et douce journée .
Thérèse.