Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
mardi 12 octobre 2010
LE Marigot de Dakar bango sénégal / lieu de mon enfance
Dans le square je faisais quelques pas les enfants qui me voient aller et marcher me reposer
s'agglutinent autour de moi, l'un me dit :
« je te vois de temps en temps à la télé pourquoi tu vis chez les pauvres ?
- parce que je suis dans la télé mais je ne m'appelle pas Thierry l' Hermite ni GERARD DEPARDIEU .
ILS PASSENT à AUTRES CHOSES
comme les enfants de cette photo ils m'offrent leur sourire et
raconte nous une histoire.
belle comme lune
- encore
- ok
-
Ibrahim me dit : « je la connais mais elle ne finit pas comme çà !
alors je lui demande à son tour de nous raconter
j'étais aux anges ,
il est Sénégalais de l'age où moi je vivais au camp de DAKAR BANGO AUTOUR DU MARIGO
JAMAIS IL N'A eTe DANS SON PAYS , il me racontait comme mes copains d'école à SAINT LOUIS il possédait la palabre africaine et l'art de conter inégala labre
quand il est parti appelé par d'autres potes, il me salua comme une dame de la pababre comme une chose magique vielle de tous les temps
Vraiment la génétique les racines qui poussent même séparé de la terre natale !
Jamais le conte des fruits de la belle Galhia ne sera comme avant
et le personnage de l'histoire qui n'avait pas de prénom s'appellera "Youssef"
Bango et marigot de Lampsar -
je vivais au bord de ce marigo
Hautes eaux rougies par le limon, prêtes à déborder
MATIN-
~8h30, concert de perruches à collier [vers la caserne], de choucadors à longue queue - qui semblent avoir élu domicile dans les grands arbres (nîîms et filaos) de la mosquée-, et d'1 choucador à oreillons bleus.
Plus tard, on entend 1 huppe fasciée [caserne], et un peu le coucou didric, partout.
Passant au dessus du marigot [Lampsar 'doux'>delta], seulement 3 goélands railleurs, quelques mouettes à tête grise et dendrocygnes veufs, 1 sterne hansel.
11h15, un gros vol de travailleurs à bec rouge - près de 1000 !- rase les arbres et la toiture de la maison, toutes les ailes réunies des petits granivores produisant au passage un bruissement de vent caractéristique [>Bango].
MIDI, 11h30-12h-
Encore 2 vautours/gyps africains, adultes, en vol S>N (cf. notule de 2010 07 12: '~45 gyps africains remontent vers les confins maures') cerclant par dessus le marigot et les mangroves de Thiolet
3 autres vautours, juvéniles, en file indienne au dessus de Bango, sur le même 'chemin' aérien [S>N] que leurs congénères de l'autre jour (cf. notule)
Au dessus des eaux du marigot: quelques guêpiers de Perse, 1 hirondelle rustique, les martinets des maisons.
Augmentation du nombre d'alcyons pies: petits groupes d'adultes et immatures un peu partout au long du Lampsar.
Passage de 2 crabiers chevelus [>delta].
Dans le jardin: 1 tisserin gendarme, adulte mâle en livrée nuptiale, très concentré sur l'arrachage de fleurs jaunes dans un jatropha sp. / 1 moineau gris chante toute la journée.
A partir de 12h30, le varan du Nil, observé à trois reprises dans sa traversée de la baie de Lampsar-bolong de khaye [entre 'jardin' et blocs de palétuviers].
1 martin-pêcheur huppé vient se poser sur la grille de mon voisin, plonge dans l'eau, s'envole vers la digue pour revenir un peu plus tard et enjamber les grands eucalyptus de mon jardin pour pénétrer dans le quartier
1 second martin-pêcheur huppé traverse le marigot au ras de l'eau [Bango>mangroves].
Au loin au dessus des plaines alluviales, vers les rizières, vol tournoyant de ~300 pélicans blancs.
Passage: encore 2 goélands railleurs, 2 pigeons roussards [>delta].
SOIR-
A partir de 17h45, les guêpiers de Perse tournoient haut dans le ciel.
1 sterne hansel passe avec une prise dans le bec.
A partir de 19h, 1 bihoreau gris adulte tourne au dessus du marigot / 4 hérons pourprés ensemble remontent le Lampsar [>marais et typhaies de Lampsar 'doux'].
19h10, les 5 premiers courlis corlieu de la saison migratoire post-nuptiale ! [au dessus du quartier, silencieux, N>S en vol rapide].
19h30, encore un coucou didric, traversant en criant (évidemment...) le marigot [Bango>mangroves].
8 aigrettes (dimorphes) des récifs en vol groupé [Lampsar 'doux'>delta].
19h55, 6+ roussettes paillées, encore peu nombreuses...
2010 07 26:
MATIN-
2 vols de moineaux dorés.
Le coucou didric - ils sont au moins 3 dans la zone- est toujours aussi actif et chantant.
Sur la berge en hautes eaux: 1 grenouille occipitale se fraie un passage entre les sporobolus et l'eau.
~10h, 1 martin-chasseur strié chante en haut d'un prosopis à la lisière du quartier, entouré de moineaux dorés, à proximité d'1 moineau gris juché sur une branche d'un palmier.
Entendu: choucadors 2 sp., perruches à collier, barbion à front jaune.
2010 07 24:
SOIR-
1 coucou didric entame un 'dialogue' avec moi en survolant mes eucalyptus, s'y posant de temps à autre !!
2010 07 23:
APREM', ~16h-
1 tantale ibis plane contre les alizés au dessus du quartier, en compagnie des milans parasites à bec jaune et 1 corbeau pie + les martinets des maisons.
extrait du blog scité si dessous
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Coucou Frankie
RépondreSupprimerTes souvenirs d'enfance sont beaux, merci de les partager et de me faire connaître un continent dont je ne sais pas grand'chose !
Tu as beaucoup voyagé dans ta vie ?
LIEU DE L’ENFANCE
RépondreSupprimerMerci de ton petit mot sur mes souvenirs d'enfance
Mon,père était un globe trotter
de temps en temps quand ses missions n'étaient pas
trop difficiles, dangeuses plus exactement
nous pouvions le suivre
alors c'était trois mois ici ou là ,
lui notre précepteur ou les écoles locales
Alors c'est pour çà que mon français n'est pas toujours droit
Car le mot enseigné par les maîtres des pays
ils y avaient des accents qui faisait
entendre les mots d'une manières très différente
que la réalité du son
ce qui est terrible :
mes fautes de subjonctif et de passé simple
car les maîtres n'avaient enregistrés dans le bon ordre les irrégularité
Quand je conte les gens pointilleux sur le texte
tordre la tête les enfants en riant me corrigent
d'autres quand j'arrive m'appellent en se moquant
eh « Subjonctif » ou « Passé Simple »
et d'autres reprennent les surnoms
Je trouve qu’ avoir eu un passé simple
aurait fait une écriture moins fournie
quand être appelée subjonctif, c'est le plus beau des compliments
c'est le verbe du devenir référence,
au livre de d'Ormesson "la grammaire l'île du subjonctif"
voilà alors j'ai roulé mes 4 BOSSES
MERCI POUR TON ODE à L'Automne ET DE TA VISITE
quelle bourlingueuse tu es alors! d'avoir des vies en mille-feuilles ici , avant et ailleurs , je comprends mieux ton approche de la langue , matériau que tu pétris avec joyeuse férocité! et c'est bien fait et tant mieux pour les mots de les entrechoquer ainsi pour qu'ils sonnent et tintinnabulent ! tous estomaqués de l'usage que tu en fais ! : tu les prends comme des gourmandises ,des cornichons aigre-doux,des meringues aux pignons , des zakouskis fumés.. les trop corrects sur eux on beau être effarouchés , et pincer le nez ,ça brasse bon et gouteux , ta cuisine de sorcière-conteuse ! on a envie de soulever les couvercles des casseroles et de couper des tranches de terrine aux histoires poivrées! bon vent , Madame pour les prochaines aventures!
RépondreSupprimer@frankie : mes parents étaient coopérants.
RépondreSupprimerCes lieux dont tu parles, ton enfance ... ce sont de magnifiques souvenirs que tu me rappelles !
Et tes endroits, ils sont aussi les miens.
Merci pour cette bouffée de bonheur que tu donnes !
et bien chère boudeuse ravie d'évoquer des bonheurs à très bientôt
RépondreSupprimerFantastic post, darling
RépondreSupprimerI love the pictures!
Enjoy the day!!
@Frankie :
RépondreSupprimerhttp://unzebretoutneuf.blogspot.com/2010/08/nostalgie-dafrique.html
A bientôt.
Merci, Françoise, pour ce partage de ton enfance...Un partage comme tu sais le faire...
RépondreSupprimerJe pense au musicien des oiseaux , Olivier Messiean....
Un concert dans le ciel, à chaque heure du jour et la palabre du bas, souvent sagesse toujours fraternelle.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
"pourquoi tu vis chez les pauvres?" = dis donc ils sont plein de lucidité ces petits...
RépondreSupprimerBien plus lucides que la plupart des occidentaux adultes.
Wow...these pictures are wonderful.
RépondreSupprimerRegards, Joop
Bonjour, Moi aussi j'ai vécu au bord de ce marigot pendant deux ans: 1960/1962.
RépondreSupprimerMon père était officier des troupes de marine et servait dans le régiment implanté à Dakar Bango.
Nous habitions sur le camp.
J'étais élève de l'EMPA (Ecole Militaire Préparatoire Africaine) de saint-Louis devenu maintenant une école militaire.
sénégalaise.
De quelle période date votre séjour ?
Cordialment.
Avec mon frère Georges nous étions à l'EMPA à la même période et notre père était officier des troupes de marine.
RépondreSupprimerCordialement,
Alain BONACORSI
depuis des années je cherche Françoise Pain (ou Pin) nous étions enfants de militaires situés à Dakar Bango de 1960 à 1963. Je n'ai qu'une photo d'elle , nos parents étaient très amis et nous dormions l'une chez l'autre frequemment. Son papa s'appelait Christian et je crois sa soeur s'appelait Martine. Je recherche également depuis des mois des photos de ce casernement situé pres du marigo. C'étaient des blocs où logeaient les militaires. Merci à qui pourra me renseigner
RépondreSupprimer