Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
dimanche 31 octobre 2010
de la buanderie de la Maison Rose, à la Perle de Rosée au baiser"les adeiux de bretagne" de Frankie Pain
la-lessiveuse
Perle de Rosée et Frimousse
les accessoires de buanderie usage nouveau
la buanderie est un endroit agréable
Pilar s’est installé dans la buanderie de la maison rose, elle a entre ses mains la chemise de Sebastian. Elle a pris un coton tige, de l’eau écarlate, elle frotte la trace de rouge à lèvres, et sur l’épaule les bijoux éphémères déposés dans les traces de son rimmel. Le temps s’est suspendu, elle retraverse les étapes du chemin jusqu’au croisement de cet homme en vrai.
Elle pleure souvenant, souvent. De joie quand elle est dans ses bras.
Anna arrive avec une grosse panière de linge. Pilar sort de son rêve, se concentre sur sa tâche.
Anna :
Pilar laissez –moi cette chemise, je vous en prie depuis des lustres je fais les travaux pour cette famille et avec un air fripon assez inattendue :
Sans vouloir vous êtes désobligeante, je ne pense pas que vous n’excellez pas en ce domaine si Sébastian vous a élue c’est pour des qualités. . .
Anna s’interrompe, observe Pilar
Oui des qualités si rares une seule jusqu’à aujourd’hui en détenait la connaissance.
Alors je vous prie, allez tranquillement vers vos occupations, votre attention me touche, et monsieur me paie fort bien pour tout cela. . .
Pilar rigole doucement !
Pilar
- c’est un endroit magique la buanderie !
Anna
la porte ne vous en est pas fermée, venez avec vos carnet de croquis ou juste comme aujourd’hui toucher la chemise de Monsieur, tout à l’honneur des sentiments qui vous lient, nous sommes de la même trempe, vous et moi .
Sébastian frappe, attend, rentre
Sébastain
Puis-je vous l’enlever Anna ?
Anna à Pilar
- Vous voyez !
Il sentit l’émotion de PILAR
Sébastain
Anna ?
Pilar
Cette femme est délicate et parle savamment. Elle m’a remis gentillement à ma place. A Ma place que je ne connais pas.
Sébastain
Je suis un homme assez lisible, vous habitez parfaitement l’espace de l’amour qui est rarement habité, de ma vie de mari je ne l’ai jamais explorée.
Pilar
Et de ma vie de femme je m’y suis jamais tenue que quelques jours, j’ai vu le couvercle se refermer.
Je devais d’abord me découvrir de par les autres, par le monde mes multitudes d’activités et l’art.
Aujourd’hui je suis ravie de me sentir prête à cette exploration et d’être deux à le désirer.
Quelle magnifique chanson, dans ma vie, comme la gaîté de Mozart dans un morceau de musique crée au cœur de son plus grand désarroi : amoureuse de 4 images, ce vol d’identité.
Après un mois d’un courrier étrangement « Bébé », je découvris le larcin : derrière ce beau blanc « François Soulier » une machination ; un « ivoirien » y était caché.
Anna traverse la salle à manger effleure l’image des deux, légère expression interrogative, elle donne un coup d’accélérateur à sa démarche, elle remue le fricot dans la cocotte sur la grosse cuisinière en fonte sur laquelle la bouilloire chante .
Sébastain
- Allons à notre étage !
Et à l’oreille de Pilar
- C’est l’heure du thé de roses
Il se ravise
- Perle de Rosée !. . . . . . .
Perle de Rosée, j’ai appelé ma dernière jument née, c’était prémonitoire, je vous l’offre ainsi s’inscrit dans les murs de la maison rose les bons égards envers vous.
Sortant de l’ascenseur, il ouvre la fenêtre qui donne sur le cœur de la ferme côté champs et bois et dirige le regard de Pilar :
- Vous la voyez, elle joue avec sa sœur Frimousse.
Pilar
Belle race, belle robe, je suis comblée. « Perle de rosée » !
Sébastain
Ici la race pour les labours, percheronne coupé d’anglo arabe. Robuste pour vive à toute saison dans les herbages, même si bien sur elles ont leur écurie. Façon habile de ne pas passer la tondeuse, engrais naturel. La beauté de chaque instant dans le paysage !
Pilar
Je vis un rêve les yeux ouverts !
J’ai eu raison de vous chercher partout. . .
J’ai fait çà en catimini, à part la psycho morphologue sur vos quatre photos. Elle
confirma les raisons de mon émoi, vous aviez les caractéristiques d’un homme qui
appartenait à la race de ceux dont j’ai pu être amoureuse, peu étaient dans la
confidence, je fus fort déçue quand l’une confondit dans le retour la rage contre
l’ivoirien et vous. Réponse rapide pour faire plaisir, mise en attente de la
réponse, soin abrupt comme on liquide une vielle facture lors d’une rentrée
d’argent.
Ah ! Les regards diagonaux ou les lectures du même genre quand je tente
obsessionnellement dans mon écoute d’être spécifique par éthique envers l’amitié ou
la demande formulée…
Sébastain referme la fenêtre. Il serre Pilar très fort conte lui fiévreusement
engage un baiser « les adieux de Bretagne ».
à suivre
de frankie pain
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J'adore toutes ces photos !!!!
RépondreSupprimerlaver , frotter , conter , passer l'amour à la machine??? et les vagues qui se jettent sur la côte, les chevaux galopant dans le vent tandisque la moiteur chaude de la buanderie invite à déboutonner le corsage de la belle lavandière au front embué , aux yeux brillants ..
RépondreSupprimerSomething I have not seen in Asia, thanks!
RépondreSupprimerOui la suite de photos est très belle, et le texte très surprenant, rythme à la fois berçant et déroutant.
RépondreSupprimerBises
sébastien
toujours ce rythme qui t'est propre, c'est très particulier, on tangue, on danse, on valse, comme des vagues, j'adore tes images de lessiveuse, de buanderie, ça sent bon le linge propre par ici.
RépondreSupprimerCe soir j'avais un coup de blues, une amie me délaisse et m'abandonne, moi qui suis excessivement fidèle en amitié, ça me fait du mal. Alors je me suis dit je vais aller chez Frankie, ça va me faire du bien; et j'avais raison, ça me donne un vent de fraîcheur, tes images, ton texte, et là au moment où j'écris, j'ai le sourire.
Et rien que pour ça, je te remercie mille fois.
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerAh la buanderie est un vrai paradis. On l'oublie trop souvent. Et les amours écloses au milieu d'un passé qui a forgé les liens sont aussi savoureuses que sont juvéniles perle de rosée et Frimousse.
La chemise sera bien lavée , le rouge du baiser bien effacé mais Sébastiian et Pilar sont Les Roméo et Juliette d'un endroit où la propreté est d'une blancheur ( non immaculée )aseptisée.
Anna en est la garantie absolue...
L'ancien qui forge et le présent qui vit avec l'ancien..Quel régal, par les mots et les images.
Merci beaucoup, Françoise.
Je t'embrasse.
Souvenirs d'une époque pas si éloignée... J'aime beaucoup ta dernière photo.
RépondreSupprimerBisous et très belle journée Frankie
je vous remercie de vos témoignages, cela m'encourage pour l'écriture de la suite cet eldorado de l'amour "la cote del 'Ivoire"
RépondreSupprimermerci beaucoup et je vous embrasse très chaleureusement c'est le jour de nos anciens
célébrons les dans la paix , la joie, le pardon
Vous lire est la garantie d'être prise dans un maëlstrom d'images, d'émotions, et de souvenirs anciens. Un vrai bonheur au retour d'un week-end pluvieux.
RépondreSupprimerJ'attend la suite de l'Eldorado du corps avec la même impatience que tous les autres !..
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