Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
mercredi 3 novembre 2010
rubrique de l'amour suite de la maison rose : première apparition du propriétaire
SUR LA CORNICHE EN FACE L'ILE DE GORéE
l'ile de Gorée en face de Dakar
vue de lieu de tournage dans les villas qui longe la corniche
maison reconstituée face travaillée beau décor
le jardin est remplie de flamboyants
la pomme cannelle du jardin lieu de tournage
l'animal du tournage
tout était prévu sauf que la veille du tournage un homme fut logé dans la villa
(suite )de la maison rose : première apparition du propriétaire
Quand je rêve Angelot mio
Quand l’éclat de jour
Frôle les rideaux
Et je vois sur tes joues
La rondeur divine
Là je sais
Que l’on s’est aimé
Un homme a son bureau dans un coin du salon
Travaille avec des notes et son ordinateur
l'actrice PILAR :
- Le régisseur m’a dit que cela ne vous dérangeait pas que je vienne travailler ma voix sur votre piano
l'homme
- ce ne sera pas la Scala de Milan
elle
- Juste leur gamme
Ce sera chuchoter quand la dame voix voudra bien être à sa place
Avec ses jours qui se lèvent si tôt et de même les nuits qui se couchent comme les poules chez moi.
lui
Vous me permettrez de vous regarder quand vous tournez, si le réalisateur l’accepte.
Je montrai à l’étage, je n’y connais rien avec ce que je traite d'ici si complexe que je n'aurai guère le temps de communiquer avecla presse People .
PILAR s’installe, met la pédale, monte et descend la gamme, les écarts entre les notes, s’arrête, écrit, reprend.
De temps en temps l'homme la regarde. Il est dans l’envers du décor un peu comme sa vie professionnelle, il découvre les joies de la différence de support.
Tout à coup la voix est chaude. PILAR mets les mots :
Quand je rêve Angelot mio
Quand l’éclat de jour
Frôle les rideaux
Et je vois sur tes joues
La rondeur divine
Là, je sais
Que l’on s’est aimé,
L’actrice reprend en boucle.
Éraille petit à petit la voix
Comme désirant y inscrire la trace
De l’étreinte de leur corps
Et de son cri d’extase.
C’est imperceptible
Ce sont les frisons
Et la chair de poule sur les bras
Qui sort l’homme de la lecture des résultats des élections à Abidjan
Il savoure cela .
La femme est discrète
Elle retravaille certains accord, elle se plonge dans un sorte de petit portes photos miniatures devant elle sur le piano et elle repart
Quand je rêve Angelot mio
Quand l’éclat de jour
Frôle les rideaux
Et je vois sur tes joues
La rondeur divine
Là, je sais
Que l’on s’est aimé,
Elle s’essuie les larmes avec la pointe d’un mouchoir en papier
Elle salue à la japonaise le monsieur
Dans un quatre d’heure nous tournons et avec un clin d’œil
Sans votre quart de queue je n’aurai obtenu ce qui était mon fantasme d’interprétation.
Merci
Et en rejoignant ses deux mains baisant la tête
Elle barre ses lèvres de son doigt et fais : « chute » avec un sourire très malicieux.
l'homme
Quelle belle journée se dit-il vraiment je ne regrette pas d’avoir accepter cette mission,
Un mandat d’ambassadeur qui n’a pas couru jusqu’au bout.
Je croyais d’Abidjan c’était la dernière, ce sera après cela et vive ma maison rose.
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Wow....these pictures are really nice and colorful..... my compliments.
RépondreSupprimerBon Journée, Joop
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerPilar pend son quart-de-queue pour un escalier et fait ses gammes en en montant les marches...
Et fredonnant ses mots d'amour qui ne s'adressent pas au proprio, mais à Sébastian, elle fait croire au voyeur de l'histoire qu'il en est l'inspirateur...
La suite va probablement le décevoir si, entre temps il n'est pas tombé de son balcon.
Et la maison rose est toujurs belle , en cette île de Gorée . Les esclaves noyés réssuscitent après avoir tant souffert.
Sébastian le sait bien et offre quelques mots de cet amour à tous ceux qui ont péri et ne sont jamais revenus...
Pilar le sait et en est émue...
Maintenant, le tournage peut commencer.
Merci beaucoup, Françoise, pour cette broderie qui caresse mon imagination sans retenue.
Je t'embrasse.
Le mystère flatte l'imagination, dans ce récit.
RépondreSupprimerTrès agréable ;))
s.
Very nive pictures, they make you dream to summer and vacation, under a hot sun.
RépondreSupprimerFroissements, frôlement des âmes, regards furtifs, des secrets qui rôdent et ne s'ouvrent qu'à ceux qui savent voir au delà du visible...
RépondreSupprimerDécidément les forces de la vie, l'énergie solaire des plexus me plonge dans une rêverie éveillée dont je ne veux pas sortir trop vite...
Je t'embrasse,