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L’estuaire de la Garonne et de la Dordogne. Là çà remue
. Pas une minute pour penser . Odette en est heureuse sa nouvelle vie est à quelques
encablures. Alain est très concentré sur le passage : c’est comme remonter
un contre courant.
Il sait que cela ne va pas durer en attendant comme en
montagne on attaque pas la montée « tout dré tout dré », là il louvoie et la mère Odette mouille sa chemise aux winchs,
changement de bord, au prés , comme une répétition générale pour un bac. Oui en
effet, il croise le bac qui va de Royan à Souillac. « Dieu qu’il est large
l’estuaire ».
Alain
« Quand
on aura passé ce goulé de difficultés, il y a un petit port que seuls les marins
connaissent, nous nous y s’arrêterons c’est pittoresque tu vas adorer. Nous y
mangerons du caviar de la Gironde,
des pibales (petites anguilles) en salade à l’ail et au persil et des
anguilles au poulet de pré salé.
Après je te promets une sieste qui te mettra
debout quand ton moral flanchera , le temps
de m’appeler et j’arriverai dans ton marais avec mes bottes de sept lieux ou
celle du chat botté et je te ferai le marquis de Carabas ».
Odette éclate de rire, elle en
oublie la douleur de ses mains prêtes à éclairer le bateau en nuit sans lune
tant les ampoules sont sur le point d’éclater
. Alain y a veillé ,il lui a mis d’office des gants en peau de chamois
.
Alain la regarde plein de tendresse masculine et
ose cette question , celle qu’il a sur le bout de la langue depuis le premier
jour de navigation : « pourquoi m’avoir caché de ta biographie ton
talent de coéquipière en voile? Y’a pas photo. Tu es une débrouillarde ».
Odette : « j’ai vécu avec un homme où pour le voir c’était sur les mers ou sous l’eau. Vu ton métier , ta passion , c’était l’élément qui aurait mis tous les atouts : pour mettre tous les bons bouts à notre liaison ; je souhaitais que notre conjugaison ait aussi des racines de terre, car j’arpentai les planches. Toutes les villes de théâtres nationaux n’étaient pas des marinades. »
Odette : « j’ai vécu avec un homme où pour le voir c’était sur les mers ou sous l’eau. Vu ton métier , ta passion , c’était l’élément qui aurait mis tous les atouts : pour mettre tous les bons bouts à notre liaison ; je souhaitais que notre conjugaison ait aussi des racines de terre, car j’arpentai les planches. Toutes les villes de théâtres nationaux n’étaient pas des marinades. »
Alain : «
tu crois que je pourrais te demander en mariage ? »
" hum hum Odette je peux te demander en mariage"
Odette : « je
ne te dis pas non , donne moi un an jour pour jour . »
Alain : « pourquoi ? »
Odette : « je ne commence jamais plusieurs choses neuves en même temps. Et le marais poitevin c’est aussi complexe de s’y implanter que dans le Médoc que nous longeons alors ! What is the bœuf !».
Alain : « pourquoi ? »
Odette : « je ne commence jamais plusieurs choses neuves en même temps. Et le marais poitevin c’est aussi complexe de s’y implanter que dans le Médoc que nous longeons alors ! What is the bœuf !».
Alain a le sourire de quelqu’un qui rattrape une
parole qui l’a surprise autant qu’Odette et lui a échappée :« manœuvres d’accostage.
Moussaillonne ».
suite très prochainement
l'arrivée au port de Bordeaux
gros bisous de l'estuaire de la Gironde
Trinquons à l’Entre- Deux - Mers !
RépondreSupprimerIl y a anguille sous roche non là où je me trompe ?
RépondreSupprimerLa Gironde va aspirer Odette et Alain et nous allons les retrouver à Bordeaux mais, on ne va tout de même pas attendre un an pour savoir si le marquis de Carabas va épouser princesse Odette ?
Eh au fait ! Attention au mascaret.
Gros bisous Mappemonde. Belle soirée
ma chère mimi du sud et comme dit manouche trinquons à l'entre deux mers.
RépondreSupprimerquand on a un plan , et que sur cete portion , je n'avais pas imaginé un tel surgissement. c'est bien vrai il y a un moment ce sont les personnages qui mène le rafiot, alors en temps que respectueuse de mon travail en amont , je lache , mais je tiens et là je suis prise par la mascaret en effet. cela doit être un effet du mascaret...
tenons la barre et les objectif de la chère Odette, j'intégrerai cette donnée nouvelle, salut
les lectrices de gironde...
Je te suis dans ton voyage et je trinque aussi.
RépondreSupprimerj'ai débarqué ce mardi sans doute à Talmon pour voir les perles noires...j'arrive après la marée mais le vent va m'aider à suivre la trace d’Odette et d'Alain le marin et bien malin qui prévoit la suite entre planches et planques !
RépondreSupprimerje te souhaite une belle et douce nuit étoilée Frankie
C'est vraiment super bien écrit, et surtout très bien détaillé ! ça fait rentré dedans très rapidement !! On veut onnaître la suite !!!!!
RépondreSupprimertoujours un régal des papilles oculaires
RépondreSupprimerpour mes textes très rapidement je fais de coupures dedans
car aprés elle partent aprés corrections ect pour des éditions
mais je laisse la possibilités si on me contacte sur mail d'envoyer
bisous