« Sol-Soledad », villes perlières, Molène,
Villes des Cendres.
Le
roi Marcus
.Fredida Leika racontez moi encore. Sous votre voix, vos découvertes, vous m’offrez l’Empire d’ Alexandre. Il n’a jamais cessé ses conquêtes de territoires
nouveaux même dans l’heure et demi avant sa mort : il fermentait encore
quelques projets. Votre voix Fredida Leika me les porte en mes mains, sans le désavantage de chevaucher, de guerroyer,
de tuer. Ainsi cette Prospérité que vous m’offrez de vos mots, je peux jouir des miens, de mon peuple et respecter la
magnificence de la vie humaine.
Fredida
Leika
Alors, des villes perlières quelques
mots.
Un jour un homme avait découvert le joyau que portait en ses
lèvres l’huitre. La nouvelle s’était répandue. Comme pour la ruée vers l’or , il se formata des villes autour de ces mers ,
avec les matériaux sous la main. Un architecte de génie avait eu vent de
l’affaire, il adorait créer avec ce que possédaient la terre. Là c’était des
déserts. Il construit des cubes maison avec les coquilles des perlières. Comme
dans ses zones il y avait peu de végétation que les vents pouvaient souffler
très fort, les rues étaient étroites et tournées en angle droit afin que le
vent ne s’engouffre en grande ampleur et
qu’il se prenne le mur sans trop d’élan. Ca sentait la marée partout. Quelques
femmes préparaient les repas et les portaient en bord de mer, un bordel c’était érigé pour détendre et rendre performant les
plongeurs. Les gens là bas avaient la couleur irisée des huitres, des verts, des bleutés, des écrus. Les yeux étaient comme des boutons de nacre. (Rires de l’assemblée) J’avais visité une
île Molène au large de la Bretagne où tous les gens étaient verts aussi couleur
des produits locaux. Verts Algues et crabes verts. Ils ne mangeaient que çà.
Dans cette île un unique café avec un disque rayé : « Il est mort Jacques,
jamais il ne reviendra». Sur un
perchoir dans la terrasse vitrée à vue
imprenable sur les algues et les crabes
verts, un perroquet brésilien battait
régulièrement des ailes.
Françoise Frankie Pain La Mangou
sous la direction de Julie Desff.
bon thé
à demain pour la fin
De vraies perles ces gens qui sont verts...qu'ils le restent longtemps !
RépondreSupprimerOù tu m'emmènes, dis? Pauvre perroquet, si loin de son vert natal!
RépondreSupprimerPauvre perroquet il devait être bien dépaysé.
RépondreSupprimerJe ne sais pas comment va se terminer cette histoire mais je préfère le bleu de la mer moi !
RépondreSupprimerAlors oui pour les bleutés, et les écrus.
Et j'espère que le perroquet brésilien de Molène avait aussi des ailes bleues.
Je trouve que ton style a changé mais peut-être est-ce une halu, je fatigue en ce moment.
Je t'embrasse bien fort ma Frankie.
Belle soirée
monstyle n'a pas changé , c'est le sujet qui appelle à d'autres fondements . je vais te faire des bisous chez toi
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