Suite et fin
« Sol-Soledad », villes
perlières, Molène, Villes des Cendres.
Cher
roi Marcus, celle qui me fascina le plus fut :
La « ville des Cendres ». A un détour de la voie de la soie, pendant
quelques jours j’observais des petits
groupes descendant chaque jour d’un
train. La gare était la dernière gare. Une
urne fixée dans un porte bébé de poitrine le dos avait la charge du sac. Avec
ma petite équipe, je décidais d’emboiter
leur pas. Tantôt la marche tantôt sur les dos de petits chevaux. Deux ou trois sherpas en rapport de
l’importance des arrivages. Après 10 heures d’ascension entrecoupées de poses
casses croutes, auprès de torrents, nous arrivâmes au pied de hauts sommets. La
ville c’était construite en yourtes avec des murets de mille pattes en fer
forgées. Au centre des champignons habitacles, un palais ressemblant à un moka de chocolat
blanc en marbre où la décoration était des aigles de bronze en envol. Le sol
était constitué d’écailles de noix de coco. Quand les habitants y marchaient, résonnaient les deux bois percutés : les
Tongues et le coco. Des jeunes lamas s’exerçaient partout à souffler dans des
flutes « capteuses » d’âmes. Les arrivants confiaient leur urne à des
sherpas. Pendant que ceux ci grimpaient au sommet à leur place pour rependre
les cendres , les endeuillés se promenaient. Difficile d’échapper aux moulins à
prières qui vociféraient à chaque
carrefour en anglais, et espagnol en alternance.
Des
yourtes où émanaient des odeurs d’huile de jasmin, d’orange, de « canfre »,
d’encens, de fumées des bouses de Yack
attiraient les corps des voyageurs pour
des massages délivrances des chemins clôts. Inaccomplis. Des pleureuses pouvaient s’associer aux
massages. Des pipes d’opium étaient
proposaient à l’endeuillé.
30
jours s’écoulaient avant que l’urne ne leur soit remise vide. Beaucoup c’était
assis des journées entières dans le
palais Moka de marbre blanc. Là s’étaient
écrit la légende du mort, leur histoire avec
,ou leur pas histoire. Beaucoup y restaient …ils se lovaient dans
leur enfance. Le nombre de yourtes
grossissait des enfants naissaient, s’inventaient des vies autrement.
Le roi
Marcus
Fredida
Leika venait m’endormir avec une autre ville.
Fredida
Leika
Demain.
Je crains que ma fatigue obstrue mon art de vous conter. Cher Roi Marcus
accueillez-moi dans votre lit, je parle
en dormant et ce que je dis alors sont comme des hiéroglyphes si vous me
restituez exactement mes mots ou un scribe veilleur de mon sommeil , promis je
vous raconterai des contrées où l’on mise
sous emprise pour faire leurs visites .
Le roi
Marcus
J’acquiesce
à votre proposition chère Fredida Leika, je vais faire dresser mon lit sur terrasse
même, ainsi les bruits de la nuit sera notre
Morphée.
sous la direction de Julie Desff.
à demain pour quelques sagesse de carême et très gros bisous
Hello Frankie, quelle façon phénoménale vous avez de conter. Je lis avec tant de plaisir. Allez, continuez, et repoussez la fin jusque dans l'éternité. Je reviendrai.
RépondreSupprimer@Roger merci mon très cher Roger, cette étape des villes feront je pense d'autres petits car depuis je ne vois plus la ville pareillement et d'une tache de soleil sur le macadam mon esprit s'échappe et voyage, loin de mes habitudes narratives il me fallut du temps pour les sortir ces villes . je vous embrasse fort. je suis sur cher Roger que vous avez des talents de compteurs et dans votre art d'enseigner même des matières scientifiques vous saviez mettre en haleine et soutenir les énigmes autant avec vos mots qu'avec les mathémes.
RépondreSupprimertoutes mes amitiés mon très cher Roger , je souhaite que le soleil est aussi sur votre terre , afin que les oiseaux noirs de la mélancolie ou une vague dépressive soit dissipée.
toute ma tendresse Roger.