jeudi 6 mars 2014

« Sol-Soledad », villes perlières, Molène, Villes des Cendres.



Suite et fin
« Sol-Soledad », villes perlières, Molène, Villes des Cendres.

Cher roi Marcus, celle qui me fascina le plus  fut :   La « ville des Cendres ». A un détour de la voie de la soie, pendant quelques jours  j’observais des petits groupes  descendant chaque jour d’un train.  La gare était la dernière gare. Une urne fixée dans un porte bébé de poitrine le dos avait la charge du sac. Avec ma petite équipe,  je décidais d’emboiter leur pas. Tantôt la marche tantôt sur les dos de petits chevaux.  Deux ou trois sherpas en rapport de l’importance des arrivages. Après 10 heures d’ascension entrecoupées de poses casses croutes, auprès de torrents, nous arrivâmes au pied de hauts sommets. La ville c’était construite en yourtes avec des murets de mille pattes en fer forgées. Au centre des champignons habitacles,  un palais ressemblant à un moka de chocolat blanc en marbre où la décoration était des aigles de bronze en envol. Le sol était constitué d’écailles de noix de coco. Quand les habitants y marchaient,  résonnaient les deux bois percutés : les Tongues et le coco. Des jeunes lamas s’exerçaient partout à souffler dans des flutes « capteuses » d’âmes. Les arrivants confiaient leur urne à des sherpas. Pendant que ceux ci grimpaient au sommet à leur place pour rependre les cendres , les endeuillés se promenaient. Difficile d’échapper aux moulins à prières  qui vociféraient à chaque carrefour en anglais, et espagnol en alternance.
Des yourtes où émanaient des odeurs d’huile de jasmin, d’orange, de « canfre », d’encens,  de fumées des bouses de Yack attiraient les corps des voyageurs  pour des massages délivrances des chemins clôts. Inaccomplis.  Des pleureuses pouvaient s’associer aux massages.  Des pipes d’opium étaient proposaient à l’endeuillé.
30 jours s’écoulaient avant que l’urne ne leur soit remise vide. Beaucoup c’était assis des journées entières  dans le palais Moka de marbre blanc.  Là s’étaient écrit la légende du mort,  leur histoire avec ,ou leur pas histoire. Beaucoup y restaient …ils se lovaient dans leur  enfance. Le nombre de yourtes grossissait des enfants naissaient,  s’inventaient des vies autrement.

Le roi Marcus
Fredida Leika venait m’endormir avec une autre ville.

Fredida Leika
Demain. Je crains que ma fatigue obstrue mon art de vous conter. Cher Roi Marcus accueillez-moi dans votre lit,  je parle en dormant et ce que je dis alors sont comme des hiéroglyphes si vous me restituez exactement mes mots ou un scribe veilleur de mon sommeil , promis je vous raconterai  des contrées où l’on mise sous emprise  pour faire leurs visites .

Le roi Marcus
J’acquiesce à votre proposition chère Fredida Leika,  je vais faire dresser mon lit sur terrasse même, ainsi les bruits de la nuit sera notre  Morphée.











Françoise Frankie Pain La Mangou
sous la direction de Julie Desff.
 
 
à demain pour quelques sagesse de carême et très gros bisous

2 commentaires:

  1. Hello Frankie, quelle façon phénoménale vous avez de conter. Je lis avec tant de plaisir. Allez, continuez, et repoussez la fin jusque dans l'éternité. Je reviendrai.

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  2. @Roger merci mon très cher Roger, cette étape des villes feront je pense d'autres petits car depuis je ne vois plus la ville pareillement et d'une tache de soleil sur le macadam mon esprit s'échappe et voyage, loin de mes habitudes narratives il me fallut du temps pour les sortir ces villes . je vous embrasse fort. je suis sur cher Roger que vous avez des talents de compteurs et dans votre art d'enseigner même des matières scientifiques vous saviez mettre en haleine et soutenir les énigmes autant avec vos mots qu'avec les mathémes.
    toutes mes amitiés mon très cher Roger , je souhaite que le soleil est aussi sur votre terre , afin que les oiseaux noirs de la mélancolie ou une vague dépressive soit dissipée.
    toute ma tendresse Roger.

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