« Sol-Soledad », villes perlières, Molène,
Villes des Cendres.
Les crieurs de la ville avaient
prévenu de l’arrivée de la voyageuse au long court. Une ribambelle de jeunes
moines avec des flûtes à rimer avec le vent ouvraient la route à Fredida Leika
pour la propriété royale.
Un repas avait été préparé et servi
sur la terrasse : la voute lactée était la défunte de l’Éminence. Quelques
convives, le roi Marcus et Fredida : les légumes épicés d’herbes et de
cardamone accompagnés les rôtisseries de porc avec du Raz el Mool.
Le
roi Marcus
Fredida Leika racontez moi l’au-delà de mon Empire que je connais comme mon
chapelet avec ses richesses, ses
faiblesses.
Fredida
Leika
Roi Marcus, j’ai vu, j’ai traversé une ville à l’ombre de la terre, une ville construite qu’avec des miroiteries,
des verres cathédraux et du fer blanc de
boites de conserve. Un pays où il y fait très froid. Le rare jour de soleil
permettait la réflexion de la chaleur. Les
chants s’élevaient de chaque lieu de la ville, en chœur les montagnes renvoyaient leurs échos. Les jours sans soleil, il y avait « le gardeur de soleil ».
Il avait pour mission de retenir la note majeure du dernier chant .Chaque
jour d’ombre, en bicyclette, il
redonnait la note : sur le marché, dans les églises, dans les coures d’école. Les gens devaient chanter les mélodies du jour de soleil. Ainsi
fait par hasard, c’était devenu un rite dans cette ville. Leur drapeau était
une portée avec les notes de musique
sauf le « si » : le son du diable. Cette note était interdite
dans la cité. Ainsi ils avaient inventé ce nouveau mode de combustion, de
résistance au froid. Et très cher Roi Marcus quand nous quittâmes « Sol –Soledad »
nous pouvions avoir la migraine pendant quelques jours. Nous supportions à
peine le bruit des sabots de nos ânes sur la rocaille, les rideaux de bambous
dans le léger zéphire, le dé- tassage et tassage des coquilles d’huîtres des
villes perlières.
Les entremets étaient la dégustation
de vins rares et enivrants
suite demain
auteure Françoise Frankie Pain La Mangou
sous la direction de Julie Desff
pendant que sous la Loire, les écoliers sont en vacances je me propose de vous emmener en voyage
pour ravir un peu l’esprit chagrin de notre ami Roger le québéquois et tout simplement prendre
l'oie de Gulliver
l'oie de Gulliver
et pendant deux jours encore
et si l'idée vous en dit : "mettez vous y" , je ferai le lien vers vos blogs
à demain "les villes perlières".
Deux bien doux sourires...
RépondreSupprimertu ressembles dans cette photo à giulietta masina dans 'la strada'! bisou
RépondreSupprimermerci les amies kiss tendres
RépondreSupprimerNoueuse de foulards, noueuse de mots, talentueuse dans les deux domaines... J'attends avec impatience la suite!
RépondreSupprimerBonne journée!
Commentaire enrichi de la suite. Formidable comme vous tordez les mots, comme vous les poussez à sortir de leur frontière, à être meilleurs. Cette douce violence leur donne ce cachet qui n'appartient qu'à vous ma Frankie.
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