Je prends la plume pur
partager dans le silence et ces quelques
l’attentat de Boston du 15 avril.
Et pour être avec les
victimes , la terreur du sol Américain
car après l’attentat des tours il y 12
ans chaque attentat raisonne aux centuples…
Je vous recopie un
extrait « Ceux de 14 » de Maurice Genevoix et j’envoie à chacun ma
pensée profonde, désolée,…. Inspirée dans la volonté de tuer de la composition
des bombes billes de plomb , clous , et lames de rasoir.
« Quelques fois, lorsqu’il
le faut, je me lève. Cela n’arrive que rarement : même lorsqu’un obus
tombe dans l’entonnoir 7 et que jaillissent, noirs sur le ciel, des débris
humains qu’on est forcé de reconnaître, qui sont un bras, une jambe ou une tête,
je reste collé à la gaine de boue grasse et souple que mon corps a longuement
modelée, chaque talon dans son trou, chaque fesse dans son trou. Mais lorsqu’n
obus, sans siffler, tombe dans la tranchée du peloton, je me lève. Cela est mieux,
bien que cela ne serve à rien. Je vais voir le dos de Legailais, dépouillé, nu
et blanc autour de la plaie énorme qui ne cesse point de palpiter, et je
suppute, regardant cette palie, ce qu’on y pourrait « faire entrer » :
une plaie à y entrer le poing, les deux poings… une plaie à y entrer la tête…
une plaie large plus large que le dos. Pas bien loin de legallais , de l’autre
côté du trou d’obus, La violette s’est couché sur le ventre ; il a fermé
sa capote sur ses blessures, étroitement, farouchement, et il dit « non !
», les dents serrées. Eloignez vous, laissez-le… Laviolette veut mourir seul.
Il cache sa tête dans son bras droit replié ; sa main seule agonise
pardessus sa tête, frissonnante dans une moufle et laine bleue… Elle ne
frisonne plus. Laviolette est mort. »
ce soir mes prières iront pour tous ceux impliqués à resoudre la douleur et le sens et tout le reste
Très sincèrement avec vous.
Françoise Pain.
Je partage tes prières Frankie
RépondreSupprimerce texte de Genevoix qui était au front sur le lieux "Les Eparges" que j'ai visité avec une grande émotion, rappelle que quelque soit la bombe l'horreur est la même partout.
je t'embrasse
Bien dit, Frankie. Mais… comme l'a dit un commentateur : "They made a mistake, Boston is a very tough city and we ain't afraid."
RépondreSupprimerOu comme l'a déclaré un éditorialiste : "They just forgot that there are only three important things in Boston: sports, politics, and revenge. Specially revenge. We're very tough indeed."
On ne sait toujours pas qui a fait ça, mais parions que ça ne va pas tarder. S'attaquer aux États-Unis, dans l'espoir de les terroriser, c'est méconnaître les Américains totalement.
Un message plein de sens dans un monde qui parfois en manque cruellement...:-(
RépondreSupprimerJe suis avec toi , je suis avec eux...
Bisous Frankie
C'est une belle pensée pour l'occasion. ll y a tellement de fous dans ce monde que le mal peut aussi venir de l'intérieur.
RépondreSupprimerQuel terrible événement encore une fois... je pense aux victimes innocentes et me sens bien impuissante face à la folie de notre monde.
RépondreSupprimerBisous, Laure
Heureusement pas de commune mesure dans ces événements si ce n'est de susciter ton indignation que nous partageons,chère Frankie.
RépondreSupprimerLa vie est pleine de fous qui ne songent qu'à la supprimer... Pensées pour les victimes, c'est la seule chose que je puisse faire.
RépondreSupprimerJe rejoints toutes ces pensées bien sûr, j'ai appris avec effroi, attablée, dans ma guesthouse en Thaïlande, et un goût de feraille a rempli ma bouche.
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