1
Milton Trager
Tu ne peux donner aux autres que ce que tu as sincèrement acquis au fond de toi-même.photo frankie
2
Alexandre Jollien
Ce qui nous sauve, c'est de savoir que l'on ne peut pas guérir de ses blessures mais que l'on peut vivre avec, que l'on peut cohabiter avec elles sans qu'il y ait nécessairement de l'amertume.photo frankie
3
En espadrilles, on est tout juste assez civilisé
pour tutoyer le globe, sans l'appréhension rétive du pied nu méfiant, sans
l'excessive assurance du pied trop bien chaussé.
Philippe Delerm (La première gorgée de bière, p.64, Éd. L'Arpenteur)
Philippe Delerm (La première gorgée de bière, p.64, Éd. L'Arpenteur)
photo frankie
4
Créer,
- voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère.
Friedrich Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, p. 115, Éd. Livre de poche n° 987)
photo frankie
5
[Se regarder dans la glace] est se souvenir que, passé un certain âge, nous sommes les sculpteurs de notre propre visage.
Roland Jaccard (La tentation nihiliste, p.43, Quadrige/PUF,n°126)
autoportrait aprés le marché de belleville
6
Épictète du jour
Tu veux
ressembler au commun des hommes, comme un fil de ta tunique ressemble à tous
les autres fils qui la composent ; mais moi je veux être cette bande de
pourpre, qui non seulement a de l'éclat, mais qui embellit même tout ce à quoi
on l'applique. Pourquoi donc me conseilles-tu d'être comme les autres ? Je
serais comme le fil, je ne serais plus de la pourpre.
Entretiens, Livre I, XII.
Entretiens, Livre I, XII.
7
Lorsque tu entendras le coeur de la vie,
tu verras la beauté en toutes choses.
.
Khalil Gibran
8
Aie
confiance en toi-même, et tu sauras vivre. Johann Wolfgang von Goethe, Faust (Bartillat, 2009)
9
Pour en finir avec notre moi illusoire,
il nous faut apprendre
à être plus présents intérieurement.
Toujours tournés vers l’extérieur,
mais en partant de plus loin.
Agir, voir, à partir de ce lieu caché
où je ne suis plus seulement moi,
c’est-à-dire l’ensemble de mes préoccupations,
la pression de mon histoire, de mes souffrances,
mais l’être de tous les êtres,
le souffle où je peux entendre tous les souffles,
le cœur battant et captivant
de ce mystère inépuisable d’être au monde.
.
Philippe Mac Leod
10
“ J’appartiens au monde et le monde m’appartient,
et le monde est vaste et mon cœur l’est tout autant”
Robert Walser
Robert Walser
“ Créer, non posséder. Œuvrer, non retenir.
Accroître, non dominer”
Lao Tseu
12
"L'architecture est art de suggestion" -
Daniel Pennac
13
Le temps,
pour les chamans, est aussi une force, comme l’eau, la terre ou le feu. Il me
fallait apprendre à pénétrer en lui, comme je l’avais fait dans le lac, à
m’allier à lui, et lui donner assez d’amitié pour qu’il me parle, pour qu’il me
dise (car lui seul sait) : « Laisse mûrir », ou bien : « Le moment vient,
attends encore », ou bien : « C’est l’heure, va maintenant ! »
(Henri
Gougaud, Les 7 plumes de l’aigle)
14
« Je suis l’esprit qui
toujours nie » déclare le Diable, dans Faust.
Johann Wolfgang von Goethe, Faust
15
"J'ai rêvé
d'un livre qu'on ouvrirait comme on pousse la grille d'un jardin
abandonné."
Christian Bobin
"Je n'aime que
les livres dont les pages sont imbibées de ciel bleu - de ce bleu qui a fait
l'épreuve de la mort. Si mes phrases sourient c'est parce qu'elles sortent du
noir. J'ai passé ma vie à lutter contre la persuasive mélancolie. Mon sourire
me coûte une fortune. Le bleu du ciel, c'est comme si une pièce d'or tombait de
votre poche et qu'en l'écrivant je vous la rendais."
Christian Bobin
"Je n'aime que
les livres dont les pages sont imbibées de ciel bleu - de ce bleu qui a fait
l'épreuve de la mort. Si mes phrases sourient c'est parce qu'elles sortent du
noir. J'ai passé ma vie à lutter contre la persuasive mélancolie. Mon sourire
me coûte une fortune. Le bleu du ciel, c'est comme si une pièce d'or tombait de
votre poche et qu'en l'écrivant je vous la rendais."
Christian Bobin
belle et bonne semaine
grosses chaudes bises ensoleillées j’espère que vous trouverez phrases, ou doudoux, ou gâteaux à votre goût
j'ai faim d'un gâteau
je me satisfais par le regard...
je me satisfais par le regard...
je mangerai bien un gâteau que mimi du sud aurait fait.
Ah ah Frankie merci pour le clin d'œil, désolée mais ce soir j'ai fait de la pizza, elle est dans le four.
RépondreSupprimerPour la phrase je choisis la 15 est pour la photo, celle des tulipes au chat et bien sûr l'autoportrait Bellefille à Belleville.
Je t'embrasse. Belle soirée.
je prends Alexandre Jollien
RépondreSupprimerCe qui nous sauve, c'est de savoir que l'on ne peut pas guérir de ses blessures mais que l'on peut vivre avec, que l'on peut cohabiter avec elles sans qu'il y ait nécessairement de l'amertume.
...et Christian Bobin Frankie mais aussi les photos doudous et des sucreries régressives !
gros gros bisous
Un second vote pour Alexandre Jollien de ma part Frankie!
RépondreSupprimerTa vanille me fait penser à la crème aux oeufs que j'ai faite aujourd'hui, pas trop sucrée pour la santé, mais bien vanillée et bien régressive pour chasser l'amertume de la vie...
Bisous ma belle.
Je suis fan de Philippe Delerm et aussi d'Alexandre Jollien. Jolies illustrations, bien appétissantes! Bon début de semaine Frankie, ma belle! - (Toujours très belle sur tes photos!)
RépondreSupprimerMerci pour ces beaux moments de réflexion, c'est une bonne façon de débuter la semaine.
RépondreSupprimerJe ne peux que me joindre à tes chères lectrices pour te remercier encore de ton affairement à nous émerveiller, faire saliver nos pupilles en faisant saliver nos papilles par ces succulentes photos. Toutes tes citations sont à retenir, mais la première me touche encore plus que les autres... Je t'embrasse.
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