Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
mardi 3 août 2010
FRANKIE sauvée du Rhône : mercredi jour de l'amour
Mercredi jour de l’amour
Sur la route dans le train je n’ai pas croisé un mâle
Simplement des femmes ivres
elles avaient fêté le départ de leurS mecs
elles étaient drôles
leur première escapades de liberté
elles criaient partout la révolution, elles parlaient leur joie
LEURs JOIES , leurs joies
‘ »Tant pis pour eux
On verra demain
Aujourd’hui dieu comme on est bien ! »
Elles voulaient que je les suive
J’avais à dire adieu à autres choses
de beaucoup plus coton :
Une histoire d’amour et de passion
Servie par des banquiers, des cols blancs
Innocente, j’ai cru :
au père noël , au prince charmant, à la baguette magique.
tout çà en même temps
QUAND JE METS LE PAQUET JE NE REGARDE PAS.
C’est comme si j’étais rentrée dans un couvent
Mais au lieu de la bonne porte ,
J’étais rentrée aux enfers
J’avais oublié de regarder au dessus : y était gravée
«Quand tu rentres ici, il n’y a plus d’espoir »
J’ai voulu aller au bal comme les jeunes filles d’Avignon
« sur le pont d’AVIGNON, on y danse on y danse… »
le pont vient de s’écrouler
J’ai nagé jusqu’à l’autre rive
pourtant le RHôNE EST PLIEN DE Tourbillons
sur le bord un homme m’a tiré de l’eau , il a dit : « si tu vis deviens ma femme ! »
J’ai survécue
au cloître des Célestins il m’a épouséE
La nuit de noces, il la commença avec moi
pour la soupe à l’oignon il était à la sacristie à bénir le curé
Tant pis j’étais sa femme et son paravent
de ses mœurs ,
contraire à son sexe..
C’est mieux que deux et mieux que un et quand il était avec le curé
moi il me laisse le saint esprit.
Plus tard je vous raconterai la suite car tel que c’est parti,
ce sera au jour le jour
Et dans le cloître, il fait frais dans ses chaudes journées du sud
Et en plein festival d’AVIGNON SUR SA FAIM SA FIN
L ‘EXUTOIRE Créer DES HAPPENING étranges
de frankie pain
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j'adore ! la légèreté mêlée à la gravité ! et en plus tu évoques Avignon, ville où j'ai vécu 5 ans, et le Rhône tourbillonant, comme ton histoire... J'adore !
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