Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
jeudi 19 août 2010
rubriue la maison : La maison de vacances par SOPHIE
La maison de vacances
Ah ! Comme j’aime ces lieux de villégiatures ou pendant quelques jours ou semaines ils vont devenir nôtre.
En général on arrive fatigué d’un trop long voyage, parfois de mauvais poil et, plus rarement, en pleine forme. On pénètre chez des étrangers, on chausse leurs meubles, leur vaisselle, leurs lits et même leurs odeurs…
L’impression est étrange et curieuse.
Quelques livres ou revues laissées là donnent à l’imagination matière à rêver de ceux qui sont passés avant nous, ou des propriétaires. La décoration, les papiers peints, les rideaux renseignent sur le goût de nos hôtes.
L’idéal est que tout soit neutre. On n’en occupe que plus vite la maison.
En général, ma première initiative est de prendre possession de la salle de bain. Vite je sors mes boîtes de maquillages, mes crèmes, mon shampoing, mon parfum, mes serviettes et en dernier, toujours en dernier, je mets mon dentifrice et ma brosse à dent dans le verre idoine.
Je me brosse les cheveux devant le miroir et je me parfume. Première fragrance de moi dans « ma » maison provisoire.
Les jours passent et les habitudes s’installent. On ne cherche plus désespérément l’ouvre-boîtes, on connaît les casseroles, le meilleur siège pour le farniente, l’endroit le plus frais du jardin ou de la terrasse.
On y prend de longs apéritifs anisés adoucit par une goutte de sirop : un soir un perroquet, un autre une tomate ou encore une mauresque.
Il n’y a qu’en vacances que j’apprécie ces saveurs d’anis, en attendant que le barbecue nous enfume avec délice des senteur d’herbes odorantes ou de poisson grillé.
Lorsque cette maison de vacances est enfin devenu nôtre, c’est le moment de partir.
Bagages, rangements, nettoyage et toujours en dernier, vider la salle de bain, remettre mes boîtes dans leur vanity, et briquer une dernière fois.
Je me parfume, puis je passe de pièces en pièces voir que rien n’a été oublié. En fait ce que j’aime dans ce dernier « tour du propriétaire » provisoire c’est laisser la trace de mon odeur…
Pourquoi ? Peut-être pour laisser un espace imaginaire à ceux qui viendront après !!
Sophie la Brodeuse de Mots.
ILLUSTREE AR FRANKIE
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en mettant votre texte, je n'avais pas recopier les photos et heureusement je les avais vu pour en traduire l'esprit , j'ai réalisé que je n'avais jamais connu les maisons de vacances sauf les maisons de famille et ou faire un travail m'apporter des vacances des mes autres métiers et vous lirer le texte
RépondreSupprimerje vous embrasse sophie votre dernier texte sur votre balades sur TOULOUSE VOUS M'avez apporté la violette
c'est en cela que je conçois les inter action avec les blogs
ces conversations d'autan denses peuvent retrouver un goût nouveau
bisous