ma toulouse violette à volo, à voli à VIOLETTA

Mon souvenir de TOULOUSE m'est arrivé par un papa qui sentait la violette
Il faisait la guerre en Algérie, il se posait à Marignane l’aéroport, le train direction la gare de NANTES .
Non, il ne pleuvait pas sur Nantes ce jour là ou alors c'était des larmes de joies. Il était là le papa avec son pactage qui puait l'homme et la violette : c'était un drôle de mélange, dans les champs de guerre le sang sentait la violette.
Avec la trace de grenade éclatée au trop prés de la lèvre aussi se sentait le cramé.
Nous étions en rang d'oignons sur le linoléum à carreaux jaune et noir de notre côté – maman , ma sœur la chienne et moi- nous LA FRAGANCE était l'encaustique. Maman adorait l’encaustique. Ma soeur l'eau de Cologne à la Lavande -dans les grandes émotions, son mouchoir à l’eau de lavande sous le nez.
MA mère qui n'oubliait pas même, dans ces moments : "tu vas pas tout nous dégueulassez, prends donc les patins ».
Du champ de mines, au plancher ciré, aux patins glissant.
« Cette fois ci ils s’embrasseront pas sur la bouche ». me dis-je en regardant le visage blessé de papa.
Le silence planait sur ses entrailles d’amour
Je détestais depuis ce jour et toujours encore ses phrases d'accueil à la boutonnière. Car même de la hauteur de mes 5-6 Pommes , il aurait pu ramené la terre du djebel que j'aurai rien dit , trop occupée à cligner des yeux, à me pincer pour voir si c'était pas encore mon rêve, si c'était son fantôme qui nous donnez la force à espérer encore. Ce temps là , pouvait durer longtemps aucun de nous n'y croyons à ce retour - momentané certes- mais c'était donc vrai c'était donc là. PAPA aux parfums de violette.

LA TÈTE chavirée de ses odeurs . . .
PPPPPPPPPPPpapa s'était endormi dans le trains son paquet cadeau était tombé dE la soute à bagages , la grosse bouteille de parfum s'était rompue. Très bonne chose POUR PAPA .L'odeur habilla le compartiment . Les voyageurs incommodés allèrent se fourrer dans les wagons mitoyens l’odeur de l’ail du saucisson des fromage de brebis des casse croûte n’arrivaient à neutraliser la VIOLLETTTE et mon père put vivre seul dans le compartiment jusqu'à Nantes.

Nous dans la maison nous en aurions l'odeur jusqu'à sa prochaine perme - nous saurons l'attendre dans la violette - je comprends en vous écrivant ce billet pourquoi en choisissant la parure de sa dernière demeure , l'élue fut la couleur « violette tendre » .






JE VOUS METS LES IMAGES DU CLOITRE NOUS VIVIONS à Nantes dans un ancien monastère en face de la bibliothèque municipale au 108 RUE Gambette prés du jardin des pLantes. POUR LES BLOGEURS NANTAIS

MARIE Louise Françoise dites FRANKIE PAIN POUR LE 7EME ART