Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
mercredi 14 septembre 2011
Hier j'étais sur scène.
à AAA LIEU CULTUREL
RUE DES RIGOLES DANS LE 20 à Paris
à LA POSE
L'ON PEUT MANGER UN PLAT DES FAMILLES
alors premier cadeau et surprise de la scéne
C'EST COMME DANS L'eau, (j'adore y être)
pour la première en 40 ANS
lE TRAck M'AVAIT Abandonné,
il fut un compagnon
si fidèle et généreux
car toujours pour le plus
et rarement pour inhibition totale
mais plus pour cramer la barrière
entre le raisonnable et l'art.
Laurent terzief serait là
il me dirait dans le Foyer du Théâtre de l'Atelier
et bien Frankie, fais attention
plus de track
tu deviens moins bonne tu as perdu ton talent ? !
Parti au galot se reposer, se refaire sous une autre forme pour vivre à mes côtés le reste de ma vie dans un autre rêve, dans celui dont nous verrons peut-être au printemps quelques bribes se dessiner.
Vous connaissez tous sa fameuse réplique de LAURENT Terzief à un jeune comédien
il posait la question à un jeune comédien : tu as le "track" ?
-Oh! non répondait le jeune comédien
avec ses grandes dents de cavalerro
à rayer le plancher de la scène
tant il transportait le titre de DIEU
attribué à sa naissance par "maman"
et partout il était
avec cette appelation non contrôlée
"couronne de Dieu" mother fashion
- et TERZIEF DE LUI RÉPONDRE :
"QUAND TU AURAS UN RÉEL TALENT TU LE CONNAITRAS".
Là c'est Frankie qui reprend la tchach :
je pense que le trac est une conscience ;
nous avons fait le travail,
tout est là pour que la magie se passe,
et dans l'état de vide
dans le sens de LAO ZTEU
NOUS PARTONS, NOUS LÂCHONS TOUS POUR :
CET INCONNU
l'alchimie se fera telle :
l'embrassement du coeur des spectateurs et de l'histoire
par notre simple appareil
le tir au but
Où CE QUI SE PASSE C'EST PAS CE QUE L'ON A VOULU ,
C'EST CE QUI NOUS EST Donné.
sur la raison de ma présence en scène aujourd'hui
Hier quand je suis arrivée, avec un peu de retard mon âne ne voulait pas avancer.
LES ANIMAUX SENTENT plus que nous profondément ce qui se passe
il savait mon âne que s'ouvrait :
le cycle des adieux à la scène
et que à chaque passage
je rendais à la scéne ,
le cadeau de ce grand rêve qui a parcouru mon échine
depuis la graine de ma naissance
tout l'élaboration de mes pas, mes métiers, mes savoirs, mes mises en pension
n'avaient que cet objectif , être actrice un jour comme je l'avais été dans "la foire aux femmes" film dont ma mère fut actrice dans mon pays d'AUNIS
quand ma maman jouait je ne l'avait jamais senti aussi accompli et heureuse
sensation animal car je n'avais que 8 MOIS ET J'étais OU DANS MON LANDEAU OU DANS SES BRAS
et Ma grand mère marie LOUISE QUI Préparait SON ESCAPADE à Bordeaux régulièrement pour aller à l'Opéra DE Bordeaux
ET QUI POUR M'ENDORMIR ME RACONTER LE LIVRET qu'elle avait vu où qu'elle allait voir
et les préparatifs la robe pour cet Opéra
quel mystère enveloppait tous çà ?
Qu'est ce que l'on capte , qu'est-ce qui nous détermine ?
QU'IMPORTE HIER, j'ai jamais était aussi courte dans mes contes !
comme un jus exact sans un mot de trop , j'en étais moi même surpris
souvent l'on me disait plus simple plus simple..
COMME QUOI FAUT -IL ÊTRE à L'AGONIE social
pour croiser cela
non parce que enfin quand je quitterai ce long voyage dans un an
de ses scènes de sépulcres
la vie m'en aura raconté des choses
et étrangement pour le dernier circuit avant d'arriver chez moi je prends le taxi du minimum syndical
pour ma sécurité
à la tête de taxi je croise des gens qui sortaient du théAtre de la coLline
ils me disent alors c'était bien ce que vous avez vu , nous nous nous sommes ennuyés
et vous ?
MOI J'étais SUR Scène
j'ai fait connaitre le lieu, j'ai raconté la soirée, un taxi est arrivé et d'un commun accord ils m'ont offert leur tour, l'homme m'a tenu la porte et avec un sourire très complice et respectueux : "j'aime les acteurs" ET SA FEMME : nous avons besoin d'eux.
PROFITEZ EN BIEN NOUS SOMMES ENTRAIN DE DISPARAÎTRE Très sérieusement
voici comme vous étes habitués à mon style du coq à l'âne et comme depuis quelques jours vos commentaires ne pleuvent plus alors
je fais pour consigner les pensées
afin de ne pas les perdre
et je suis trop fatiguée pour écrire et trouver le petit chose et encore pour vous plaire
à votre bon coeur messieux dames
LA FEMME ET L'ART
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Frankie, c'est une chance d'avoir tété le théâtre au berceau et d'avoir trac ou pas tant donné aux autres, le théâtre c'est la générosité scénique. Bravo, l'artiste!
RépondreSupprimermerci manouche de ton mot si essentiel et juste
RépondreSupprimerlouis jouvet disait :
donne moi quelqu'un qui a la santé , la générosité , et
je dirai qui se léve tôt et se couche tard
et je t'en fais un comédien
tu sais
merci à toi , pour moi et tout ceux qui s'y meurt chaque jour et dans les théâtres subventionnés
hier deux personnes s'y sont ennuyé
c'est un art
et c'est très à la mode
j'essaie de te le passser
Je n'ai que rarement eu l'occasion de me trouver dans une situation de trac, mais à te lire, je me prendrais presque à le regretter. Cela semble mêlé de peur, mais aussi d'une grande attirance, une grande envie, une grande générosité.
RépondreSupprimerJ'ai peine à imaginer qu'on puisse s'ennuyer si tu es sur scène !
chère amarita, merci de ton mot, et de ta découverte par l'intérieur du mot trac
RépondreSupprimerje te fis ce billet
les gens qui avaient été au théatre de la colline ce sont ennuyés dans la salle
moi sur scéne je ne me suis jamais ennuyée car ce qui compte c'est l'autre et l'auteur que tu défends
si au passage tu prends du plaisir c'est bien
moi mon plaisir c'était de voir les gens heureux
aujourd'hui comme tu l'as compris je suis dans le cycle des adieux à la scéne car ils ne me font plus vivre
et aller plus loin serait ne pas respecter la femme qui a tant sacrifié pour elle
ce gouffre psychopathe où les valeurs ne sont
je n'ose l'écrire car cela sont des mots mauvais
et dans ce monde là je ne sais pas faire
cela ne s'apprend pas
je suis sur que tu as eu le trac pour un rv amoureux, un examen important médical ou professionnel
une etreinte à perdre le souffle
cherche bien
tu as vecu quelques bon petits tracs
je suis sur et quand tu vas dans ces belles ruines grecques
quand dans l'ombre une chouette se cache et que tu entends du bruit sans l'avoir élucidé
comme le poéme de poe
si beau
où il est embarqué dans un enchainement de sentiment qui peut aller jusqu'à l'horrible
et quand la réalité se revele ce soupir !!!!
belle fin de semaine
à christine
RépondreSupprimerchère Christine tes mots me donne des larmes comme celles que je sens dans ton cœur pour ta chère jument.
SI JE POUVAIS LUI ENVOYER DES MAILS JE LE FERAI; tu sais cela me touche d'autant plus que saint girons et l'endroit où j'amenais les enfants en difficultés dont je m'occupais pour faire des camps à cheval et nous faisons les lignes de crêtes, et mon amie fanny ma grande amie un jour je te raconterai
je te souhaite un très bon voyage
tu sais que tes e m'ont fait du bien dés que je me sentais sombrer je faisais un e je les voyais défiler devant moi et j'associai tes images de concours et notre rencontre sur ma petite cavalière alors bon vent
et à toi et à ta jument
MA CHERIE FRANKIE? JE SENS A TRAVERS TON ECRITURE TOUTE L' EMOTION QUI EMANE DE TOI; NE SOIT PAS AMERE TU AS TES ELEVES QUI T'AIMENT ET T'APPRECIENT ET DECOUVRENT EN TOI L'ARTISTE QUI A SU RESISTER AUX TEMPETES; JE ME PERMETS DE METTRE SUR TON BLOG UNE REPONSE QUE J'AI FAITE A PROPOS D'UN HORODATEUR QUE L'ON PLACE POUR FAIRE PAYER LES PROSTITUEES EN ALLEMAGNE. PUISQUE LA PROSTITUTION EST LEGALISEE; CEST TRISTE A MOURIR DE LAISSER POURRIR UNE SOCIETE QUE DISJE TOUTES LES SOCIETES QUE CE SOIT EN COLOMBIE A BOGOTA OU MEME A PARIS TOUT LE MONDE A L'AIR ETRE SATISFAIT DE CET ETAT DE FAIT DU MOMENT QUE L'ON RABAISSE LES FILLES,LES FEMMES DANS LA RELIGION SOIT DISANT LES VEUT -ON PRUDES AVEC LES FOULARDS OU ALORS PUTES. POUR LES FEMMES PAS D'ALTERNATIF C'EST TOUJOURS UN ENFERMEMENT ON NE LEUR LAISSE PAS TROP
RépondreSupprimerDE CHOIX C4EST TOUT POUR LE MOMENT
la dame en jaune
merci la dame en jaune
RépondreSupprimerma chère éléve d'amour qui fait des progrès de séance en séance et tout ton talent humain
ta grâce l'acceuil que tu as fait à FLORA ET TU AS RAISON CE LIEU EST POUR S'EXPRIMAIT