dimanche 22 avril 2012

A volo, voli, vola un printemps qui tarde enflamme les interieurs

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Esther ce matin au bac de Soulac, il y avait une jeune japonaise, rien qu’à la regarder, à faire les cent pas , j’ai revu dans ma tête les 100 pages premières de « L ‘empire des sens de Roland Barthes.
2 Ah ! dit mon voisin j’ai des dents carnassières comme l’amérindien qui taille la jungle au coupe-coupe ,je taille la chair de ma Mèmére de bijoux éphémères, avec mes dents carnassières. Elle râle, après elle est fière de les exhiber à ses copines les jours de marché à Pauillac.
3 Cette année dit mon voisin les graines de capucines ne valent pas trois kopecks. Qui va grimper à mon balcon, Esther ?
4 Esther dit mon voisin dans la Villa romaine de mes beaux parents, il y a une allée de citronniers : à chaque saison les floraisons. Elles m’enivrent. Ma Mémère c’est mon bonbon à l’odeur artificiel citronné. Quand j’la sens : pas besoin d’avion, je suis d’un snif dans l’allée des citronniers . Je - nous chevauche - chevauchons comme les premières fois où de branlebas des corps était encore interdit.
5 Esther quand je prends votre menotte dans ma main, vous êtes aussi chaude que ma pièce de 5 yens ; celle qui a son milieu à un trou .Les japonais la porte à leur taille. Elle offre protection , donne le bonheur. Je ne vous porte pas )à ma taille , vous ma voisine dodue ( à souhait ) . Vous voir est ma pièce japonaise : votre sourire a la magie en 5 secondes d’éclairer ma journée. 24 heures chrono.
6 Esther dit mon voisin si j’étais votre homme imaginaire ! Cela mettrait du baume sur cette rupture inattendue. Ma femme et moi nous avions déjà le tailleur et le costume pour votre cérémonie de mariage. Renoncer à la Galice : quel couillon ! Quelle faute de goût. Il a le bon gout comme l’épaisseur d’un condom faite dans une vessie de ballon de football. Ma femme , elle est d’accord. Je serai en transit , votre homme imaginaire . La devise de notre cahute quand il y en a pour un il y en a pour l’autre. Chez nous c’est le malheur qui nous dérange et l’incongruité de la bêtise haineuse , venteuse……. Esther C’est une version nouvelle de la soupe aux cailloux, fraternels Voisin, Voisine.
7 Esther dit mon voisin, de votre souillarde émane une odeur de 7 alliages. Qu’est-ce que cette montée en bague ? La fonte de votre alliance en bol tibétain ? La fusion de tous les calligraphes de l’amour ? Esther L’alliage des 64 accords parfaits, celui des 40 premiers jours de notre vie … comme dit la moine Karfong de Botgaïa.
Frankie pain en ateleir avec Natacha l'Hérisonne et sous une idée originale de SYlvie de Sauveterre blog mes mots , mes images dans mes petites fenêtres à votre gauche tous les jours

2 commentaires:

  1. « Je - nous chevauche - chevauchons comme les premières fois où de branlebas des corps était encore interdit.
    Vous êtes aussi chaude que ma pièce de 5 yens ; celle qui a son milieu à un trou .
    Je ne vous porte pas à ma taille, vous ma voisine dodue comme l’épaisseur d’un condom faite dans une vessie de ballon de football »

    Dites donc, Chère Frankie, voilà un texte bien piquant.
    Pas étonnant si vous avez mobilisé pour l’écrire Natacha l'Hérisonne
    Je vous embrasse,
    Jean-Pierre

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  2. pas besoin d'être deux à la plume
    Cette charmante hérissonne
    c'est son grand père qui est venu au bout de la plume pour elle...je venais de prendre un savon de mal écriture alors j''ai fait des bons dans ce qui arrivaient avant de votre le film "the artist" par politesse envers les miens j'aime être au point du niveau de la mer pour partir ou pas dans les émotions..
    merci jean pierre d'être sensible à la vigueur suggérer entre deux êtres

    heureusement l'on a la mémoire .
    toutes mes salutions cher philosophe ami.

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