Feuilleton d'automne : troisième épisode

A la Ronde

 Le petiote eut raison sur son vœu de passer la nuit chez sa Mélusine.

Alain le skipper

Où ?

Dans la prairie avez répliqué Odette pour la voute étoilée c’est le meilleur endroit ! Un grand lit pour tout les quatre et avec la rosée nous seront tout de suite débarbouillé.

Le téléphone avait pris sa place. Un rendez vous fort intéressant appelait Odette du côté de la Ronde.

Un vieux monsieur qui avait lu l’article de la venue d’Odette dans la Croix lui proposait la maison de sa sœur défunte, l’immobilier étant en berne, en échange de quelques consultations : les consultations des bonnes sœurs de 4 monastères et sa grande famille et ses petits enfants en échange. Elle allait visiter. Elle convia ses invités surprise de la suivre.

Tous chez miss Ambulance Alain devait avec elle, Léo Léon  et le petiote à l’arrière avec Chien et Antigone la chatte de gouttière inséparable.  Odette était ravie de la tournure de cette embardée dans le marais. Prosper le vieux Monsieur les attendant dans son verger avec son chapelet de prières.

Prosper

Vous vous déplacez toujours en bande Docteur Odette ?

Odette

C’est exceptionnel, cependant j’adore.

Prosper

Faites les entrez. Père d’une grande famille je ne suis pas dépaysé. Nous allons trinquer à cette rencontre et nous irons visiter la maison.

Alain, le petiote se donnait la main ainsi que Léo L et chien et Antigone les suivaient de quelques pas.

 cher Prosper

Odette

En catimini

Avez vous pensé touts les trois à un nouveau prénom « le petiote » entre nous c’est bien.

Le petiote

Hugo

Comme le footballeur pour faire plaisir à papa 1 et papa2.

Alain le skipper

Hugo Victor pour le grand écrivain toi qui aime tant les mots

Le petiote

Je veux m’appeler Hugo Victor, c’est comme Victoire et aujourd’hui  je sens la vie comme une Victoire. Ce parcours en ambulance j’étais comme dans un ventre et nous y étions tous. Ca chantait.Ca chante en moi.

Prosper

Et toi petit comment tu t’appelles

Le petiote

Hugo Victor

bonjour Hugo Victor

Prosper

Mon petit fils du Guatemala il s’appelait Pierre Jean quand fut donné à mon fils et ma belle fille, aujourd’hui il s’appelle Charles Louis.

Le petiote

Changement de maman là aussi ?

Prosper

Dis donc petit gras tu piges vite toi aussi

Le petiote

J’ai 4 ans et demi à refaire, je vis et à l’endroit et à l’envers, le jour du tout début, après çà s’arrêtera.

 Les oies de Prosper comme celle de Bartabas

La gouvernante arrivait avec un plateau  chargé de petits verres et d’une bouteille rode où le liquide était comme de l’or rosé liquide avec des dés de melons

Prosper

J’appelle çà des mariages d’amour

Tous se regardèrent

Prosper

Oui, le melon et mon Pineau.

Sourires retrouvés d’Alain de Léo Léon et Alain.

Hugo Victor

 Je veux bien une goute Monsieur Prosper, je fête queuchose

Prosper

Alors !

Regard circulaire sur les deux hommes. Il avait bien observé ce détail : leur arrivée.

Le deux firent un signe de tête affirmatives.

Sourires émus des deux . 

Ils avaient été investis de la parole parentale et d’une réponse en même temps, en accord.

Troublés les deux hommes  dans leur nouvelle responsabilité.

Odette silencieuse ne perdait une goutte de ce langage non verbale

Odette à elle même

Pas mal ça aussi : le mariage d’amour dans l’âme.

Nous trinquâmes à la nouvelle aventure de la vie pour chacun.

LES CYGNES DE PROSPER

Le gout de ce melon charentais des dernières ensoleillée et ce pineau fait de tous les fruits du verger de Monsieur Prosper avec son factotum n’avait pas le goût du pineau fait qu’avec les raisins du grand père d’Odette, de la prune, de la poire, de la reine Claude, un peu du goût de figues, de la finesse de la poire aussi.

Monsieur Prosper

Vous êtes d’accord pour notre échange,

Odette Je pense que je devrais  pouvoir accepter. Soigner c’est aussi pénétrer les secrets de famille et de cloître. Je suis d’accord pour que nous trouvions  un autre échange si vous voyez que cela va très loin. 

 LE JARRE DONNE SON AVIS

Monsieur Prosper

A mon âge, s’il les secret se libère je n’en partirai que mieux là –haut. Et Quand aux cloîtres Dieu pardonnera les pécheresses s’il y en eut. Quand j’ai lu votre interview j’ai pensé que vous nous étiez envoyé par le Divin sur notre marais. Les structures fonctionnent  bien et les gens ont les voitures pour aller à Niort, à La Rochelle. Le subtile fait autant de mal que les gros traumatismes. Depuis les chouans nous vivons en vase clos. Accompagnez moi à la messe dimanche, vous comprendrez, ensuite je vous invite à mon dominicale rendez vous avec toute ma famille.

Allons visiter cette maison où vous pourrez ouvrir vos consultations, y vivre aussi pourquoi pas. Elle est comme une maison de curé son jardin aussi.

Odette

Mes amis peuvent m’attendre ici

Qu’ils viennent avec vous. L’enfant et les animaux sont de très bons vecteurs de vibrations des lieux.

Odette

Je suis  en accord avec ce que vous dites.

Monsieur Prosper

Je me suis dit en lisant l’article « un peu » de Dame la science dans mon environnement. C’est entre vos bras que je m’endormirai pour toujours,  je vais faire en paix ce petit voyage. Et ceux que j’aime en bonne compagnie.

A propos j’ai mis un mot chez le notaire  afin que l’on vous laisse vous retournez quand le partage de l’héritage sonnera.

Alain le skipper et Léo Léon se donne un coup de coudes

Balaise ce Monsieur !

En chœur

 Nous aussi nous rentrerons  à la baraque de Souillac en paix d’avoir été témoin de cela.

                                                     de Frankie PAIN

 l'auteure après son épisode photographie de Claire saint Aimé
écrire c'est du sport !

très bonne semaine et je vous embrasse bien fort bonne nuit