vendredi 25 octobre 2013

Petite piéce d'écriture



Un Repentir



 Il en serait le metteur en scène aussi brillant que dans Douleur de Marguerite Duras

Lu par Frankie pain 

 
Mamammelon : Tête- moi

M’appeler pour téter ? Moi qui me servait au gorgeon de ma mère quand je le voulais.
 Avec mon copain petit Banc,  je me hissais au delà de sa taille
je relevais son corsage,
même  Mère m’aidait à sortir le « mamamelon ».
Sur les bancs publiques en voyage,
 je m’asseyais, glissais sous son chemisier
 je lui attrapais« mamamelon ».
Elle cachait sa honte, le lait coulait ,
 c’était bon mes mains sur ses ballons de lait.

Là, Elle m’appelait ?
 Le téton presqu’ sur un plateau
C’était pas la danse des 7 voiles ,
 la tête de Iokanan à Hérode.
Il y avait quelque chose comme çà !
« Montre à ton papa – revenu-
comment tu le bois, l’aimes le bon lait de maman ! »
sans être dans mon heure et dans mon appétit
je prends mon ami petit banc
le chemisier a relevé :
c’était le rideau de fer du garagiste Gneau,
heureusement qu’elle m’y aidait bougrement cette fois là.
« Dépéches- toi j’ai pas que çà à faire ».
  Elle prend ma tête, me fourre le têton dans la bouche.
C’était du picrate de lait, amère comme un vin tourné.
Je n’avais que ces mots en bouche : « caca, mama caca » .
Ca résonnait la fin , je pris mes affaires dans un de ces paniers
Avant même qu’on m’en chasse comme un chien damné
J’traversais le village pour chez Pépé, Mémé.
Je ne voulais plus la voir , j’la dégobillait des yeux.
Un jour, j’ai pu pédaler sans mes petites roues,
Dans la maison des bois, je me suis assisse en face d’Elle.
J’ai pris la bouteille de lait, je n’en avais plus bu depuis cette tétée,
Je la fixais ses yeux,  le bu goulument,
avec délectation je lui tins tête, dés qu’Elle se leva
sans chercher à ce qu’elle allait faire,
je dévalais l’escalier de pin , de la maison sur pilotis de sable
j’enfourchais mon vélo comme un destrier
j’entendais  le galot, les sabots du cheval
 c’étaient les rouleaux  de vagues d’Océan pas loin .
ces cris : « viens, viens ,reviens je ne te veux du mal,
 Pompon , ma Pompon , ma Toutoune............"

Françoise Pain La Mangou
soit le nom d'auteure de Frankie Pain 
007 
 certainement pour 
"La traversée du grand Fleuve" 
en réécriture pour vacances de Noél 2013
 

7 commentaires:

  1. Une tétée bénéfique, une tétée maléfique... laquelle restera dans la mémoire du pauvre nourrisson qui n'en n'est plus un?

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  2. se souvenir du bon...(dubo dubon dubonnet..) :))))

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  3. C'est très jeune qu'on apprend que tout à une fin.Bonne fin de semaine.

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  4. merci mes chéres dames de votre adorables point de vue de chacune. je vous embrasse frankie

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  5. Une déception qui t'a marquée pour longtemps, il faut croire.

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    1. les premier bobo prédestine à la création à la matière première de la sublimation avant l'age alors merci La mama et comme dit solange il faut une fin à tout mais comment faire comme quand on arrache un sparadra ou par petit morceau . l'art d'éduquer comme gouverner et être parent sont les choses les plus impossible l'on fait comme on est est et comme on peut . j'en ai profité presque trois ans du bon lait de maman .
      Nous perons alors de sa toute puissance et première fugue si jeune quand on pense à ceux qui à trente ans sont encore sous les draps de maman et se comportes envers les autres comme des dieu. Si nous connaissions les miracles . ce qui compte c'est qu'il se passe quelque chose.

      merci Armarita

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    2. Nous perdons alors de la toute puissance
      correction.

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