Un Repentir
Il en serait le metteur en scène aussi brillant que dans Douleur de Marguerite Duras
Lu par Frankie pain
Mamammelon : Tête- moi
M’appeler pour téter ?
Moi qui me servait au gorgeon de ma mère quand je le voulais.
Avec mon copain petit Banc, je me hissais au delà de sa taille
je relevais son
corsage,
même Mère m’aidait à sortir le « mamamelon ».
Sur les bancs
publiques en voyage,
je m’asseyais, glissais sous son chemisier
je lui attrapais« mamamelon ».
Elle cachait sa
honte, le lait coulait ,
c’était bon mes mains sur ses ballons de lait.
Là, Elle
m’appelait ?
Le téton presqu’ sur un plateau
C’était pas la
danse des 7 voiles ,
la tête de Iokanan à Hérode.
Il y avait quelque
chose comme çà !
« Montre à
ton papa – revenu-
comment tu le
bois, l’aimes le bon lait de maman ! »
sans être dans mon
heure et dans mon appétit
je prends mon ami
petit banc
le chemisier a
relevé :
c’était le rideau
de fer du garagiste Gneau,
heureusement
qu’elle m’y aidait bougrement cette fois là.
« Dépéches-
toi j’ai pas que çà à faire ».
Elle prend ma tête, me fourre le têton dans
la bouche.
C’était du picrate
de lait, amère comme un vin tourné.
Je n’avais que ces
mots en bouche : « caca, mama caca » .
Ca résonnait la
fin , je pris mes affaires dans un de ces paniers
Avant même qu’on
m’en chasse comme un chien damné
J’traversais le village
pour chez Pépé, Mémé.
Je ne voulais plus
la voir , j’la dégobillait des yeux.
Un jour, j’ai pu
pédaler sans mes petites roues,
Dans la maison des
bois, je me suis assisse en face d’Elle.
J’ai pris la
bouteille de lait, je n’en avais plus bu
depuis cette tétée,
Je la fixais ses
yeux, le bu goulument,
avec délectation
je lui tins tête, dés qu’Elle se leva
sans chercher à ce
qu’elle allait faire,
je dévalais
l’escalier de pin , de la maison sur pilotis de sable
j’enfourchais mon
vélo comme un destrier
j’entendais le galot, les sabots du cheval
c’étaient les rouleaux de vagues d’Océan pas loin .
ces cris :
« viens, viens ,reviens je ne te veux du mal,
Pompon , ma Pompon , ma Toutoune............"
Françoise Pain La Mangou
soit le nom d'auteure de Frankie Pain
007
certainement pour
"La traversée du grand Fleuve"
en réécriture pour vacances de Noél 2013
Une tétée bénéfique, une tétée maléfique... laquelle restera dans la mémoire du pauvre nourrisson qui n'en n'est plus un?
RépondreSupprimerse souvenir du bon...(dubo dubon dubonnet..) :))))
RépondreSupprimerC'est très jeune qu'on apprend que tout à une fin.Bonne fin de semaine.
RépondreSupprimermerci mes chéres dames de votre adorables point de vue de chacune. je vous embrasse frankie
RépondreSupprimerUne déception qui t'a marquée pour longtemps, il faut croire.
RépondreSupprimerles premier bobo prédestine à la création à la matière première de la sublimation avant l'age alors merci La mama et comme dit solange il faut une fin à tout mais comment faire comme quand on arrache un sparadra ou par petit morceau . l'art d'éduquer comme gouverner et être parent sont les choses les plus impossible l'on fait comme on est est et comme on peut . j'en ai profité presque trois ans du bon lait de maman .
SupprimerNous perons alors de sa toute puissance et première fugue si jeune quand on pense à ceux qui à trente ans sont encore sous les draps de maman et se comportes envers les autres comme des dieu. Si nous connaissions les miracles . ce qui compte c'est qu'il se passe quelque chose.
merci Armarita
Nous perdons alors de la toute puissance
Supprimercorrection.