petite piece d’écriture ;
"Les oiseaux sans tête
cité
de: http://lamangou1.blogspot.com/2013/10/petite-piece...
recommandé par: bzdaaaa
recommandé par: bzdaaaa
Je viens par le nouveau blog que Google m'a crée depuis que je signe mes textes
frankie mappemonde
ce texte vieux était dans les prémices de mon roman, que je n'avais pas encore commencé .
Je viens de le réécrire connaissant un peu mieux les labyrinthes menant à mon récit, je vous le ressers dans sa nouvelle version 2016.
Un repentir
Les oiseaux sans tête.*
Vogel zonder kop *1
Blinde vink* 2
dialogue entre pére et sa Pompon
il y eut 5 ans de la guerre d'algérie entre eux.
Pompon à 10 ans lors de ce dialogue
« Demain, Père dit, je vous fais des oiseaux sans
tête .
- Oh !
la, la ! oiseaux sans tête . Il nous a ramené çà de la guerre,
oiseaux,
pas gentil,
il a le cou … couper la tête….
une
de ses tortures qu’il n’a pas raconté,
à
moitié mots
comment ne pas comprendre certaines …. ?
Abjections !
Quand
il avait les lèvres brulées
des
grenades éclatées de trop prés…
c’était
pas les fruits aux éclats rubis
et,
et
les tatouages aux poignets bleuis…..
Oiseaux
sans tête volent encore
Comme
le canard de Mémé continue à marcher,
ou
l’anguille qui ondule après le couperet sur la toile cirée
Ils
ne sont pas gentils ces oiseaux là ?
y
–a-t-il un oiseau pas gentil?
Même
le charognard d’Afrique,
de loin certes , l’aigle aussi de loin.
Ah !
Mon dieu ! En grandissant nous découvrons
que blanc n’est si blanc , noir n’est pas noir
dedans…
C’est bien
avec papa, on grandit toujours heureusement qu’il est pas là souvent
autrement je serai une petite génie
alors la
tronche de la mère , de la frangine
qui me disent déjà , toujours
ou me font comprendre
« fermer ton caquet »
elles me mettraient des muselières de mots,
ces chères!
A se demander
parfois si être de la famille ne remplit pas une autre fonction que d’y
être ?
Les
oiseaux sans tête.
* Vogel zonder kop *1 Blinde vink* 2
Comment
les mangerais-je ?
Sans
tête , avec tête ?
Tête fantôme toujours là pour moi !
Du
mauvais dedans ? Cà empoisonne ?
Il
était fort boucher, Pére,
la guerre est une boucherie on dit.
Il était boucher dans son premier metier.....
en
pâté de tête de cochon.
La tête du
cochon en paté.
Il la
faisait bien !
Je
regardais Pére comme sous un abat jour.
« Papa,
c’est plus la guerre ici
enfin
quand t’es là
tes autres femelles cessent leur barouf
contre moi, dans ta bicoque»
"Ne
t’inquiètes, Pompon tu trouveras çà très bon."
je
me postai derrière la porte,
l’œil
dans le trou de la serrure,
l’oreille
était fouineuse :
Couteau
sur la planche de bois,
le
couteau dans l’oignon qu’il lamelle,
sous
un "rio" léger d’eau : l’échalote,
sauf
8 coups de ciseaux rapides courts.
Dans de la ficelle
qui enveloppe le tout.
L’odeur de viande sous la porte avec le mélange des agréments : le
thym, le laurier
« Allez,
la curieuse, viens éplucher les pommes de terre pour la purée »
"Papa
tu m’as gardé les plumes,(temps) ?
je
ne les ai pas entendus crier.
..........ils
n’ont pas du souffrir, (temps)
« Epluches,
ma parleuse chérie
rythmes tes mains à ta langue »
Il
me regarde avec sa première tendresse
ce
qui était si rare chez lui.
Je
n’ai jamais attendu un plat
avec autant d’impatience.
Mon
cœur bats très fort,
les
autres autour de la table réagissent banalement
vivre,
vivre un
tel evenement
sans être suspendues dans les airs
quand même ?
Difficile
de voir .
Chaque
oiseau était emmailloté, ficelé
avec
une barde de lard.
des
gousses d’ail entières entre eux,
sauce
carmin marron,
sous
une légère pluie de printemps
persil
, appétits, cerfeuil :
comme
çà sentait bon.
Je
tendis mon assiette à la demande de papa.
Déficeler
ce pactage .
Ce
n’était des oiseaux :
un
morceau de foie de génisse
enroulé dans des bardes de porc.
Il
me regarda avec un sourire .
Si rare sur son visage d’après guerre.
Il
m’offrit mon premier clin d’œil.
Ainsi
naissait notre grande complicité.
Françoise Pain La Mangou
le nom d’auteure de Frankie aujourd'hui
Frankie Map's monde
Pour voter dimanche je suis comme ton alouette sans tête, le popotin entre deux chaises !
RépondreSupprimerLes mots mystérieux qui enchantent l'enfance... et la tendresse, malgré tout!
RépondreSupprimerEt l'image somptueuse de Diego Rivera... Merci!
les alouettes sans têtes... quel nom barbare pour l'enfant mais quelles savoureuse paupiettes tu nous as mitonnées avec amour Frankie
RépondreSupprimerBienvenue à l'auteure qui reste fidèle à ses souvenirs d'enfance même si elle change de nom.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé ton texte. Ce nom "alouettes sans têtes" ne me fait pas rêver. Je préfère les paupiettes, chantées par les Charlots. Bonne journée
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