Souche
arpente sa cour
Souche
tourne dans l’école désaffecté, Hasley va d’Odette à lui, avec
sa couleur d’œil
qui se relève l’on dirait une interrogation. Il ne
visite pas comme à son
habitude ses salles de classe envahies dans des
casiers absolument bien classés une vraie
cartographie de l’œuvre en cours. Ses yeux baissés ressemblent à des rideaux de
théatre qui tremblent juste quand la vieille machinerie s’active. À
l’affiche un silence de paysage d’Arctique. Il a repris ses cases
de vieux solitaire. Son lit.
Odette
pour avoir si longtemps servi les auteurs
elle sait comme par « La
société de chasse » de Thomas Bernhard le rôle de l’écrivain dit
… « et je vais à la fenêtre, je l’ouvre, je touche frénétiquement mon
petit gilet qui vient de Varsovie offert par Lermontov, je referme la fenêtre et l’aphorisme ne vient
toujours pas…. » (Odette se remémore
ses pas partagés auprès de Fabrice
Lucchini sur la scène).Il est dans les exhalaisons des mots qui
comme les petites îles au large de la Finlande
se dessinent par la brume mais ils n’accostent pas sur ses pages de noir et de
blanc. Alors Odette se demande ce
qu’elle pourrait mettre dans son fricot pour déganter cette étanchéité aussi
efficace qu’un sous marin. La voilà sage femme dans la maïeutique de libérer un
siège, , elle ne veut de césarienne Souche ne supporterait pas . La douleur de
son Souche la rend inventive. A une de ses consultations à Maillé chez la
vieille Irène qui vit dans la cabane de pèche dans le verger du cher Herbert
Cœur de Lion. Elle vit de ses remèdes miracles la Irène. Elle les crée des
herbes du marais dont sa connaissance est académicienne. Odette sait qu’elle va
lui mijoter l’herbe à libérer Souche.
(à suivre)
Frankie Map'sMonde
droits réservés
Une lectrice d' « Odette et Monsieur Souche »
découverte dans le train cela fait drôle quand on connait les lignes....
Au début de mon arrivée à Paris pour ma carrière
artistique professionnelle, j'écrivais des romans de gare
Et, un jour je
voyageais en première classe pour rejoindre un tournage dans le sud
Un homme très chic costume trois piéces lisait, il avait mis son livre dans un Nouvel Observateur,
, un moment il était tellement parti dans l'ailleurs où mènent parfois les mots,
le livre a glissé ,j'ai vu.
Oh! Surprise, c'était un de mes romans de gare. Un orgasme par
chapitre, 12 chapitres.
.....
Quelqu’un qui m'interviewait me demanda si je
m'inspirais de mes propres histoires ?
- surtout pas, je garde ma mère mimésis ,la mére des muses pour si un jour
j'écris de vrais romans...
- alors comment vous faites ?
Un lieu, des meubles, et après l’improvisation. Je
réglais la réalité de "la chose " avec la géographie dans
l'espace avec un double décimètre…
comme de l'architecture d'intérieur.
Le journaliste resta bouche close pendant quelques
instants. J’avais répondu mes trois minutes d'interview. Pourquoi faire plus
long : cela évite les coupures « maltapropotes ».
See you soon
Frankie Map’s Monde
Merci pour ce billet !
RépondreSupprimerun retour à la sagesse de des plantes, Odette se fera chaman elle envoûte déjà !
RépondreSupprimerOdette reviens en force.
RépondreSupprimerC'est toujours agréable pour faiseur de lignes de savoir qu'elles voyagent.
Bisous ma Frankie
Belle soirée
Un roman de gare, plus il déraille meilleur il est !
RépondreSupprimerAh ! bel echo avec Mireille
RépondreSupprimerelle parle du faiseur de lignes et ont peu entendre aussi les voie de chemin de fer
et ton mot une fois de plus tu me donnes l'hilarité et c'est fort à propos je vous embrasse MIMI du sud et Manouche
Le Souche, il va se faire dessoucher de la belle manière grâce à la potion magique de la gente Odette!!!
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé l'histoire du roman de gare, lu par le monsieur bon chic bon genre au coeur de Midinette!
Bon weekend Frankie!
Je trouve formidable cette expérience que tu as eue décrire des romans de gare. Sais tu que j'en aurais été incapable je n'ai aucune imagination pour construire ce gente d'"oeuvre". J'ai un sourire jusqu'aux oreilles.
RépondreSupprimer