samedi 12 novembre 2016

Le mariage de Monsieur Souche et Odette



Le mariage baigne dans les fragrances de fleurs d’oranger à droite, de jasmin à gauche.
Les préparations se déroulèrent aussi bien que leur temps de fiançailles : Monsieur Souche et Odette.
Odette est sur sa chaise sous le préau comme lui avait demandé Monsieur Souche le maître de cérémonie.
Les aiguilles de l’horloge de la cour ont joué les quart d’heures , la demi heure et à nouveau l’heure sans qu’un pingouin ne la traverse.

Hasley leur Jacques Roussel lui aussi est invisible.

Odette doute. Il n’y a vraiment les temps d’attente pour faire des rétroversions de son gésier et plus encore.
La lumière inonde la courre de l’école  désaffectée. Soudain en trompe l’œil tout est baigné en une unique couleur, une couleur solitaire qui n’est même pas une couleur dirait Monet s’il était en présence d’Odette,  car c’est le Noir.

Milles petites choses  bruissasses  s’activent, là il y en a du monde. Un monde aérien et un monde sous terrain.

Surgit de la porte en fer forgé recouverte de broderie de velours noir un bruit de : dans de gros sabots. Sous des accents cubains  des chants polyphoniques mâles. Très vite logés dans les frondaisons de l’hêtre pourpre et des trois marronniers qui  crée depuis toujours le cercle de l’agora de l’école. Invisibles aussi.

Après avoir palpé de la chair de ses attentes amoureuses comme une purge que lui aurait prescrit son cher Souche, homme imprévisible. Il pouvait  par amour de son Odette lui mettre des scènes dans sa vie d’abréactions surprises  pour l’alléger aux forceps des excréments des nuisances d’autrui et Dieu le sait, combien sa Dulcinea avait  subi de fausseté en matière d’amour tout sauf çà,  si elle écrivait «  l’Eldorado au corps de l’autre »  elle pourrait ainsi le dire « tout sauf çà »  .Ce serait elle une dernière fois trompée. A quoi avait donc servi toutes ses années d’abstinence au corps  à la vie d’un autre, car dés qu’elle y touchait, elle rameutait la fange, les traquenards des pervers narcissiques comme des casseroles attachées au pot d’échappement de la fille naïve  qu’elle était toujours ?! C’était eux qui rappliquaient. Elle avait d’une volonté d’arrache pierres pour créer un labour et semer des graines de belles plantations qui celles ressemblent à l’amour dans ses rêves. Elle se consolait souvent en disant la phrase de Francis Marmande : « comment reconnaitre l’amour quand on en a connu que des chimères, des mirages…. »
…(Suite)
De Frankie Map’s Monde
Droits reservés
Odette sous le préau

votre Auteure cherie pour ceux qui n'ont pas vue sa dernière photos


8 commentaires:

  1. ton dernier portrait est exceptionnel! tu pourrais faire de la pub pour des étoffes, des soies somptueuses!
    biiiiises

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  2. Monsieur Souche ne peut décevoir Odette doit avoir la foi !
    ce portrait en bleu est merveilleux

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  3. Terrible en rouge, mais toute belle en douceur et en bleu...
    Mais qu'a-t-il en tête Monsieur Souche?

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  4. Odette me rappelle quelqu'un. J'ai beaucoup lu et écouté Francis Marmande, aétant amateur de jazz. Bises et bonne semaine

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  5. tu es très très belle dans ce portrait bleuté tout en douceur et luminosité magique
    gros bisous
    patricia

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  6. Je suis de retour, enfin ! :-) Va falloir m'endure pour un bout encore…

    Oui, j'aime beaucoup ce texte et cette histoire à suivre. Disjoncté, dirait l'autre… et très intéressant. À quand la suite ?

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  7. Tu es adorable sur ton portrait en bleu (sur celui en rouge, tu fais un peu trop les gros yeux d'une maîtresse d'école pas contente lol!)! Elfi a raison, tu ferais un merveilleux mannequin pour des tissus soyeux et somptueux!
    C'est un bonheur de te voir aussi rayonnante!
    Bisous.

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