Le
mariage baigne dans les fragrances de fleurs d’oranger à droite, de jasmin à
gauche.
Les
préparations se déroulèrent aussi bien que leur temps de fiançailles : Monsieur
Souche et Odette.
Odette
est sur sa chaise sous le préau comme lui avait demandé Monsieur Souche le maître
de cérémonie.
Les
aiguilles de l’horloge de la cour ont joué les quart d’heures , la demi heure
et à nouveau l’heure sans qu’un pingouin ne la traverse.
Hasley
leur Jacques Roussel lui aussi est invisible.
Odette
doute. Il n’y a vraiment les temps d’attente pour faire des rétroversions de
son gésier et plus encore.
La
lumière inonde la courre de l’école
désaffectée. Soudain en trompe l’œil tout est baigné en une unique couleur,
une couleur solitaire qui n’est même pas une couleur dirait Monet s’il était en
présence d’Odette, car c’est le Noir.
Milles
petites choses bruissasses s’activent, là il y en a du monde. Un monde
aérien et un monde sous terrain.
Surgit
de la porte en fer forgé recouverte de broderie de velours noir un bruit de :
dans de gros sabots. Sous des accents cubains
des chants polyphoniques mâles. Très vite logés dans les frondaisons de
l’hêtre pourpre et des trois marronniers qui crée depuis toujours le cercle de l’agora de l’école.
Invisibles aussi.
Après
avoir palpé de la chair de ses attentes amoureuses comme une purge que lui
aurait prescrit son cher Souche, homme imprévisible. Il pouvait par amour de son Odette lui mettre des scènes
dans sa vie d’abréactions surprises pour
l’alléger aux forceps des excréments des nuisances d’autrui et Dieu le sait,
combien sa Dulcinea avait subi de
fausseté en matière d’amour tout sauf çà, si elle écrivait « l’Eldorado au corps de
l’autre » elle pourrait ainsi le
dire « tout sauf çà » .Ce
serait elle une dernière fois trompée. A quoi avait donc servi toutes ses
années d’abstinence au corps à la vie d’un
autre, car dés qu’elle y touchait, elle rameutait la fange, les traquenards des
pervers narcissiques comme des casseroles attachées au pot d’échappement de la fille
naïve qu’elle était toujours ?! C’était
eux qui rappliquaient. Elle avait d’une volonté d’arrache pierres pour créer un
labour et semer des graines de belles plantations qui celles ressemblent à l’amour
dans ses rêves. Elle se consolait souvent en disant la phrase de Francis Marmande : « comment
reconnaitre l’amour quand on en a connu que des chimères, des mirages…. »
…(Suite)
De
Frankie Map’s Monde
Droits
reservés
Odette sous le préau
votre Auteure cherie pour ceux qui n'ont pas vue sa dernière photos
ton dernier portrait est exceptionnel! tu pourrais faire de la pub pour des étoffes, des soies somptueuses!
RépondreSupprimerbiiiiises
Monsieur Souche ne peut décevoir Odette doit avoir la foi !
RépondreSupprimerce portrait en bleu est merveilleux
Terrible en rouge, mais toute belle en douceur et en bleu...
RépondreSupprimerMais qu'a-t-il en tête Monsieur Souche?
Odette me rappelle quelqu'un. J'ai beaucoup lu et écouté Francis Marmande, aétant amateur de jazz. Bises et bonne semaine
RépondreSupprimerQuelle bûche ce Souche !
RépondreSupprimertu es très très belle dans ce portrait bleuté tout en douceur et luminosité magique
RépondreSupprimergros bisous
patricia
Je suis de retour, enfin ! :-) Va falloir m'endure pour un bout encore…
RépondreSupprimerOui, j'aime beaucoup ce texte et cette histoire à suivre. Disjoncté, dirait l'autre… et très intéressant. À quand la suite ?
Tu es adorable sur ton portrait en bleu (sur celui en rouge, tu fais un peu trop les gros yeux d'une maîtresse d'école pas contente lol!)! Elfi a raison, tu ferais un merveilleux mannequin pour des tissus soyeux et somptueux!
RépondreSupprimerC'est un bonheur de te voir aussi rayonnante!
Bisous.