Quand Ingrid Thobois aura édité sur son blog les textes nés de sa direction artistique, je mettrai le lien de son site
si vous n'y êtes pas encore allés
ainsi si vous ne connaissez pas cette écrivain Ingrid Thobois je vous encourage à faire la route pour ses lignes et livres.
Vous comprendrez pourquoi j'ai eu tant de désir de cette rencontre et d'écrire sous sa direction artistique.
Voici la fin de cette aventure de Novembre. Vous inquiétez pas il y en aura d'autres.
aux
dents de la Rivière, Aux cornes du
Marigot,
*
Fanny la sculpteure.
Elle rêve.
« Le corps aspiré
par la glaise mouvante du marigot. En face d’elle un rhinocéros aux petits yeux
fripés, épuisés. Il est effrayé comme-elle. Un charognard les observe, il
dégage un fusil d’un nid de branches, le lance à Fanny, il dit : « tire
entre ses yeux ; la porte du jardin aux fruits guérisseurs de Galhia del
Mensor te sera ouverte ».
Fanny tire en l’air. La
charge d’adrénaline produit par la détonation aide le rhinocéros à se dégager
des sables mouvants, il la rafle en surgissant de l’eau avec sa corne
l’accroche par son short flotteur vert
prairie.
Ainsi liés l’un à l’autre aux pas de charge, ils traversent
la savane jusqu’au fleuve Sénégal. Le rhinocéros nage. Fanny se dégage.
Fanny s’échoue sur la
plage. Rhinocéros en fait de même. »
Son amie l’actrice Joséphine
vient lui tenir courage dans sa Gironde. Elle continue son rôle sur la Rivière Dordogne. Elle se
repose dans sa bicoque des vignes. La grande dame a baissé son niveau d’eau,
alors l’équipe de tournage fait du repérage pour d’autres décors. Elle a
préparé pour Fanny sa pèche à la vermée
de grosses anguilles. Dans le champ, elles sont
attablées avec un château Margot, elles trinquent au cours de la dégustation de la matelote.
Joséphine : aux
dents de la rivière !
Fanny : aux cornes
du marigot ! (un temps) Nous devrions
jeuner et faire silence, avant la dernière mise à la glaise.
Joséphine : C’est
idiot, ma chérie, tu tiens les choses. Converser. Converser.
Il n’y a pas de
génération spontanée.
Ce que tu ne sais pas,
te seras donné. Des derniers bouts de tes doigts tu passes de la glaise au bronze. (Un temps
) Maître Cappelli est le meilleur fondeur que tu puisses
trouver. Vogue encore à la corne de ton rhinocéros.
De Frankie Map’s
Monde
*
Sous
la Direction Artistique d’Ingrid Thobois
Droits réservés
e rhinocéros de Nuremberg
par mon ami photographe Francis Azemard
le fleuve Sénégal
par Nodge le cochon vérin Dionisos de Fanny
rêve de Rivière de Nodge
phtographie à Nuremberg de Durer par Francis Azemard mon ami Photographe
Nogde
et de ce texte un rêve eveille de Fanny me fut donné
alors vous le recevrez demain ou aprés demain sous la direction artistique de Frankie Map's Monde.
un bébé ou une ramification toujours aprés les grandes rencontres .
et vous retrouverez le deuxième texte sous la direction artistique d'Ingrid Thobois pendant les vancances de Noêl
je vous souhaite une bonne fin de journée .
Pleine de soleil à Paris.
beaucoup de fleuves, de rivières d'anguilles et de "rhinoféroces" Frankie je suis par intermittence en ce moment ne recevant plus toutes les notifications...je reviendrai lire les pages en attente dès que possible la tête libre.
RépondreSupprimerBel atelier que celui que tu as choisit
Nous sommes tous des rhinocéros !
RépondreSupprimerNous sommes dimanche 4 décembre, jour de la conférence sur la biodiversité : mettons côte à côte les deux images que vous publiez chère Frankie : le rhinocéros de Dürer et le rhinocéros blanc de Nuremberg.
RépondreSupprimerVoyez le premier, en pleine puissance, paraissant caparaçonné de plaques d’acier nécessaires non pour le protéger, mais pour contenir l’énergie qui est en lui. Et maintenant le second, blanc, comme délavé, allongé sur le pavé parce que ses pattes ne peuvent plus le soutenir – n’y a-t-il pas là une représentation de la nature que nous avons produite après des siècles de surexploitation ?
Et si l’espèce humaine évoluait comme ces rhinocéros ? N’en serions-nous pas aujourd’hui au rhinocéros blanc alors que l’humanité à la Dürer n’existerait plus sauf à quelques endroits retirés de la forêt amazonienne ? C’est du moins ce que Rousseau disait il y a fort longtemps…
C’est à nous de remonter la pente, parce que c’est nous qui l’avons descendue.
Je vous embrasse chère Frankie
Jean-Pierre
Bonsoir Frankie. Tu as beaucoup d'imagination ! Bravo et bonne soirée
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