Le mariage baigne dans les fragrances de fleurs d’oranger à
droite, de jasmin à gauche.
Les préparations se déroulèrent aussi bien que leur temps de
fiançailles : Monsieur Souche et Odette.
Odette est sur sa chaise sous le préau comme lui avait demandé
Monsieur Souche le maître de cérémonie.
Les aiguilles de l’horloge de la cour ont joué les quarts d’heures,
la demi heure et à nouveau l’heure sans qu’un pingouin ne la traverse.
Hasley leur Jacques Roussel lui aussi est invisible.
Odette doute. Il y a vraiment les temps d’attente pour faire des
rétroversions de son gésier et plus encore.
La lumière inonde la courre de l’école désaffectée. Soudain en trompe l’œil tout est
baigné en une unique couleur, une couleur solitaire qui n’est même pas une
couleur dirait Monet s’il était en présence d’Odette, car c’est le Noir. « Négrité »
comme dit le patois de là.
Milles petites choses bruissassent s’activent, il y en a du monde. Un monde
aérien et un monde sous terrain.
Surgit de la porte en fer forgé recouverte de broderie de
velours noir un bruit de : danse de sabots de bois . Sous des accents
cubains ainsi que des rythmes de bastingages, des chants polyphoniques mâles. Très vite
logés dans les frondaisons de l’hêtre pourpre et des trois marronniers. Ce
périmètre délimité par ces arbres crée
depuis toujours le cercle de l’agora de l’école.
Après avoir palpé de la chair de ses attentes amoureuses, ô combien
de fois ! Jusqu’au moment où la chère Odette avait mis la clé sous la porte, elle chassa cet espace intérieur
d’elle… lieu d’une perdition si stérile ; « allez tango
tango , steps steps and go
away for ever ».
Comme d’une purge, son Souche lui aurait prescrit l’ultime
attente dévastatrice , un bon coup de balai de sorcière aux bads remembers :
pas avec lui , pas de ces héritages qui se payent sur la chair séduite, comme
les allemands de la seconde guerre mondiale se servaient entrecôtes sur la
vache tranquillement à paitre, ils taillaient et après laisser la vache mourir en se vidant de son sang sur le champ, simplement pour quelques
entrecôtes ! Les saillies de la
séduction !.....la femme chauffée à blanc pour un « do it » avec
tout le pactole de l’état amoureux naissant dans l’apothéose de
l’incandescence et le plat, la place d’à côté, d’elle à jamais refroidie.
Dieu que cet homme est
magnifiquement imprévisible Pour l’amour
de son Odette lui mettre cette attente au décor cauchemardesque : plongée
dans le noir comme un jour de catastrophe atmosphérique, scène pour d’abréactions surprises : l’alléger aux
forceps des excréments, des nuisances
d’autrui…. A jamais.
Dieu le sait, combien la Dulcinea avait subi de fausseté en matière d’amour tout sauf l’amour,
si elle écrivait « l’Eldorado au
corps de l’autre » elle pourrait
ainsi le dire « tout sauf çà » .Ce serait elle une dernière fois
trompée ?
A quoi avait donc servi
toutes ses années d’abstinence au corps,
à la vie d’un autre, la planche à laver des mauvais objets « petit
a » de son enfance ; au catéchisme de Freud, Lacan , Young et …….. aurait-
elle une fois de trop rameuté la fange, les traquenards des « pompets »
(les petits coqs dans le Poitou Vendée)
pervers narcissiques comme des casseroles attachées au pot d’échappement de la
fille naïve qu’elle était
toujours ?! Encore !? C’était ce genre encore qui rappliquait ???
Reprise Pourtant tout dans son être avait la perception d’une infinie bonté chez Souche
Odette avait une volonté d’arrache pierres, arrache chiendent
pour créer un labour et semer des graines de belles plantations de celles qui ressembleraient
à l’amour dans ses rêves. Elle se consolait souvent en disant la phrase de
Francis Marmande : « comment reconnaitre l’amour quand on en a
connu que chimères, et , mirages…. » /
suite dans le billet d'hier.
De Frankie Map’s Monde
Droits reservés
Odette qui doute... tu nous laisses dans une drôle de panade, nous, les lecteurs!
RépondreSupprimermais Giné c'était une cure un nettoyange son mariage est parfait. Il fallait rincer les mauvais souvenirs. être à accueillir le présent dans la félicité presque sacré. le Souche connait bien sa vieille fiancée.
RépondreSupprimermerci de ta lecture. tu as r$retrouve ta phto les brebis aux cornes brunes rentrant de tranhumance.
Bisous