mercredi 16 novembre 2016

saison 2 d 'odette et Monsieur Souche le mariage première partie rewriter



Le mariage baigne dans les fragrances de fleurs d’oranger à droite, de jasmin à gauche.
Les préparations se déroulèrent aussi bien que leur temps de fiançailles : Monsieur Souche et Odette.
Odette est sur sa chaise sous le préau comme lui avait demandé Monsieur Souche le maître de cérémonie.
Les aiguilles de l’horloge de la cour ont joué les quarts d’heures, la demi heure et à nouveau l’heure sans qu’un pingouin ne la traverse.
Hasley leur Jacques Roussel lui aussi est invisible.
Odette doute. Il y a vraiment les temps d’attente pour faire des rétroversions de son gésier et plus encore.
La lumière inonde la courre de l’école  désaffectée. Soudain en trompe l’œil tout est baigné en une unique couleur, une couleur solitaire qui n’est même pas une couleur dirait Monet s’il était en présence d’Odette,  car c’est le Noir. « Négrité » comme dit le patois de là.
Milles petites choses  bruissassent  s’activent, il y en a du monde. Un monde aérien et un monde sous terrain.
Surgit de la porte en fer forgé recouverte de broderie de velours noir un bruit de : danse de sabots de bois . Sous des accents cubains ainsi que des rythmes de bastingages,  des chants polyphoniques mâles. Très vite logés dans les frondaisons de l’hêtre pourpre et des trois marronniers. Ce périmètre délimité par ces arbres  crée depuis toujours le cercle de l’agora de l’école.
Après avoir palpé de la chair de ses attentes amoureuses, ô combien de fois ! Jusqu’au moment où la chère Odette avait mis  la clé sous la porte, elle chassa cet espace intérieur d’elle… lieu d’une perdition si stérile ; « allez  tango  tango , steps steps  and go away  for ever ».
Comme d’une purge, son Souche lui aurait prescrit l’ultime attente dévastatrice , un bon coup de balai de sorcière aux bads remembers : pas avec lui , pas de ces héritages qui se payent sur la chair séduite, comme les allemands de la seconde guerre mondiale se servaient entrecôtes sur la vache tranquillement à paitre, ils taillaient et après laisser la vache  mourir en se vidant  de son sang sur le champ, simplement pour quelques  entrecôtes ! Les saillies de la séduction !.....la femme chauffée à blanc pour un « do it » avec tout le pactole de l’état amoureux naissant dans l’apothéose de l’incandescence  et le plat, la place  d’à côté, d’elle à jamais refroidie.
 Dieu que cet homme est magnifiquement imprévisible Pour  l’amour de son Odette lui mettre cette attente au décor cauchemardesque : plongée dans le noir comme un jour de catastrophe atmosphérique, scène  pour  d’abréactions surprises : l’alléger aux forceps des excréments,  des nuisances d’autrui…. A jamais.
Dieu le sait, combien la Dulcinea avait  subi de fausseté en matière d’amour tout sauf l’amour,  si elle écrivait «  l’Eldorado au corps de l’autre »  elle pourrait ainsi le dire « tout sauf çà »  .Ce serait elle une dernière fois trompée ?
 A quoi avait donc servi toutes ses années d’abstinence au corps,  à la vie d’un autre, la planche à laver des mauvais objets « petit a » de son enfance ; au catéchisme de Freud, Lacan , Young et …….. aurait- elle une fois de trop rameuté la fange, les traquenards des « pompets » (les petits coqs dans le Poitou Vendée) pervers narcissiques comme des casseroles attachées au pot d’échappement de la fille naïve  qu’elle était toujours ?! Encore !? C’était ce genre encore qui rappliquait ???
Reprise        Pourtant tout dans son être avait  la perception d’une infinie bonté chez Souche
Odette avait une volonté d’arrache pierres, arrache chiendent pour créer un labour et semer des graines de belles plantations de celles qui ressembleraient à l’amour dans ses rêves. Elle se consolait souvent en disant la phrase de Francis Marmande : « comment reconnaitre l’amour quand on en a connu que chimères, et , mirages…. » /


suite  dans le billet d'hier.


De Frankie Map’s Monde
Droits reservés


 
 

2 commentaires:

  1. Odette qui doute... tu nous laisses dans une drôle de panade, nous, les lecteurs!

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  2. mais Giné c'était une cure un nettoyange son mariage est parfait. Il fallait rincer les mauvais souvenirs. être à accueillir le présent dans la félicité presque sacré. le Souche connait bien sa vieille fiancée.
    merci de ta lecture. tu as r$retrouve ta phto les brebis aux cornes brunes rentrant de tranhumance.

    Bisous

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