Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
mercredi 8 septembre 2010
amour chronique Appolinaire louise Labbé, Mallarmé
Etreintes brisées d'Almodovar avec Pénélope CRUZ
C'EST LA RUBRIQUE DU MERCREDI L'AMOUR
je laisse les poètes nous le dire
que chacun prennent son envol
le faire ou le rêver dans les souvenirs que ce se soit passé ou rêve
c'est kif kif
alors ne nous en privons pas
et alors cela pourrait avoir la chance de nous créer un futur. . .
Guillaume Appolinaire
A André Derain
Longtemps au pied du perron de
La maison où entra la dame
Que j'avais suivié pendant deux
Bonnes heures à Amsterdam
Mes doigts jetèrent des baisers
Mais le canal était désert
Le quai aussi et nul ne vit
Comment mes baisers retrouvèrent
Celle à qui j'ai donné ma vie
Un jour pendant plus de deux heures
Je la surnommai Rosemonde
Voulant pouvoir me rappeler
Sa bouche fleurie en Hollande
Puis lentement je m'en allai
Pour quêter la Rose du Monde
Louise labbé
Après qu'un temps la grêle et le tonnerre
Au temps qu'Amour, d'hommes et Dieux vainqueur
Baise m'encor, rebaise-moi et baise
Claire Vénus, qui erres par les Cieux
Depuis qu'Amour cruel empoisonna
Deux ou trois fois bienheureux le retour
Diane étant en l'épaisseur d'un bois
D'un tel vouloir le serf point ne désire
Je fuis la ville, et temples, et tous lieux
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé
Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés
Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté
Ô longs désirs, ô espérances vaines
Oh ! si j'étais en ce beau sein ravie
Quelle grandeur rend l'homme vénérable
Sonnet de la belle cordière
Stéphane Mallarmé
À la nue accablante tu
La chevelure...
M'introduire dans ton histoire
Quelle soie aux baumes de temps
Rien au réveil que vous n'ayez
Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
Si tu veux nous nous aimerons
Sonnet
Sonnet
Une dentelle s'abolit
Une négresse...
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J'aime beaucoup cette rubrique du mercredi!
RépondreSupprimerPoésie encore et encore...
Très belle soirée Frankie
Jolies poèmes sur le support toujours indémodable qu'est l'amour, merci Frankie pain
RépondreSupprimerLa poésie fait partie de ma vie. Je n'ai jamais imaginé vivre "sans".
RépondreSupprimerMerci pour ces très beaux textes.
Roger
ALLER VISITER LE CHEMIN DES GRANDS CHEMINS
RépondreSupprimerfrankie;pourquoi me faire souffrir autant;je n'en peux plus;je suis si mal;et si vous saviez;je sais que vous n'auriez pas fait ça;vos messages;comme ceux de jean jacques m'ont porté et tellement apporté;je n'ai jamais voulu faire mal;juste me cacher quand la souffrance est immense.je regrette si j'ai été stupide.de comas en comas après toutes ces années de thérapies...ce n'est pas facile cette saleté de maladie.je vous remercie de tous vos commentaires qui étaient AMOUR.cécile.j'écris sur l'ordinateur de cyrille ou je suis....
RépondreSupprimerL'amour est si puissant et pourtant si volatile ...
RépondreSupprimerParfois on ne sait même pas pourquoi tout à trac il se détraque.
La poésie est belle, sublime, transcende le sentiment amoureux et le hisse sur un piedestal.
L'amour au quotidien est plus terre à terre, plus réel, plus sujet à la subjectivité, à la déformation du prisme du regard de l'autre. Car en amour on est deux.
La poèsie, comme l'onanisme se pratique seul...
Et parfois la foudre s'abat sans que le moindre orage ne l'ai annoncée.
La douleur alors n'est ni sublime, ni transcendante, juste profonde comme une plaie faite au poignard.
J'aime ses textes d'amour si beau, ils me permettent de repartir en amour comme on reprend la mer après la tempête.
Merci pour ces mots si beaux ma Frankie
merci Sophie la brodeuse de ses mots, je ne connais plus la réalité de l'amour depuis des lustres
RépondreSupprimermais je découvre une autre forme qui me surprend chaque jour, et je remercie le ciel de me permettre de découvrir l'au delà de l'amour l'amour sans sujet et ou le désir est sans objet , henri Gougaud dans son travail de transmetteur tentait de nous faire comprendre cela s'aidant de Rhumi, ET D'AUTRES POETES SOUFFIS je ne sais si c'est cela cela semblerait atteindre quelques couleurs
et c'est une merveille