vendredi 17 septembre 2010

l'enfant du solstice d'été et du solstice d'hiver cionte du vendredi



bibi l'enfant d'argile


notre dame des neiges










s'ils avaient pu le papa et la maman le mettre sous cloche






L'ENFANT DEs NEIGES




les copains d'école qui ont perdu leur ami de l'hiver !
il fait froid dans le cœur !
givre le bout du nez !

stalactites, et stalagmites jouent aux picadors !
méchantes bestioles de glace, elles jouent avec le chagrin .






quand l'amie belette en directe voit la disparition





quand les paysages deviennent plumes de rêves




Légende du solstice d'hiver et du solstice d'été.


Il était une fois un couple de paysans qui n'avaient pas d'enfants. Par une nuit de Noël glaciale, ils revenaient de l'église vers leur ferme en traversant les champs recouverts d'une épaisse couche de neige. Ils se taisaient, encore émus et bouleversés par le mystère de la Nativité, chacun gardant pour lui ses espoirs et ses regrets. Alors qu'ils avançaient péniblement dans l'immensité blanche, ils découvrirent un bonhomme de neige. Abandonné là par des enfants, il se tenait sous la lumière de la lune.

La paysanne s'écria:

- "Regarde, ne dirait-on pas un enfant, un enfant de neige !"

Alors elle s'agenouilla en pleurant devant la statue de glace et lui caressa doucement le visage. Et, sous ses caresses et ses larmes, peu à peu, le bloc de neige fondit pour laisser apparaître, ô miracle, un véritable enfant, clair comme la lumière de la lune, qui suivit le couple émerveillé.


Ils gardèrent dans leur maison ce prince blanc comme un fabuleux trésor. Il avait l'apparence et l'âge du fils dont ils rêvaient depuis dix ans. Cet enfant était doté d'une fine une intelligence.

-"Je suis né de cet amour fou que vous gardiez dans votre coeur pour cette enfant que le sort vous a refusé. Gardez-vous de trop vous attacher à moi, car je ne suis qu'un reflet de votre songe, ma chair est de neige et au printemps que restera-t-il de moi ?"

En effet au fur et à mesure que les mois passaient, que le temps devenait plus clément, que les premières fleurs émergeaient de la terre, les fermiers voyaient leur fils devenir plus pâle encore, plus frêle, presque transparent. La femme l'enferma dans la chambre du Nord, espérant le garder près d'elle malgré le retour du printemps. Mais l'enfant de neige se sentait prisonnier, ce n'était plus la douceur de l'air et la chaleur de la lumière qui le faisait dépérir, mais la tristesse. Tous les jours il entendait rire les enfants du voisinage et les voyait courir, sauter, danser... Les enfants l'invitaient à venir partager leurs jeux et leurs éclats de rire, mais la fermière refusait de le laisser sortir.

Mais quand vint le soir de la Saint Jean, les rires et les danses et les cris de joie redoublèrent. Échappant à la vigilance de ses parents, l'enfant de neige s'échappa et rejoignit les autres enfants autour du grand feu de joie. Imitant les autres il s'élança à son tour pour sauter par dessus le feu comme le veut la tradition. Le fermier et la fermière arrivèrent juste au moment ou l'immense flamme toucha les pieds de l'enfant. Il y eu un crépitement, des étincelles et une gerbe d'étoiles et l'on entendit :

- "Adieu, mère, adieu, père, adieu les enfants ! Ne m'oubliez pas ! Je resterai blotti au fond de votre coeur !"

je viens de découvrir une version avec du pain

et je connais aussi l'enfant d'argile
peut-être avez-vous vous aussi d'autre version ?
CE SERAIT SYMPA DE SE LES ÉCHANGER
BIEN LE BONJOUR AUX LECTEURS LECTRICES DE LA RUBRIQUE DES CONTES




5 commentaires:

  1. bonsoir frankie
    Salutations de Pomme rencontrée aujourdhui!
    sourires !

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  2. super tu as vu notre voyageuse et bien je suis ravie , avec elle nous parlons de toi de temps en temps
    belles complicité

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  3. Joli conte beau et triste et jolies images pour l'accompagner, merci frankie Pain.

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  4. Très joli conte, que je ne connaissais pas!

    ***
    Merci pour le partage,
    et beau dimanche bien ensoleillé*******

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  5. quelle belle histoire. Ca me rappelle un rêve que j'ai fait il y a quelques jours, où un petit garçon d'une huitaine d'année me sauvait d'une maison en flamme, il me sauvait moi, et après, comme sa famille était morte, je décidais de l'adopter... Car il m'avait aimé, et je voulais me dévouer entièrement à lui.

    Merci pour ce conte Frankie, avec les premiers ffrimas qui arrivent, il est grand temps de ressortir nos bougeoirs et nos couvertures de laine.

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